Nos livres font parler d'eux

1763. Le traité de Paris bouleverse l'Amérique

Ceux qui voudraient en savoir plus sur les lendemains de la Conquête trouveront réponse à leurs questions dans le très fouillé et bellement illustré 1763 : Le traité de Paris bouleverse l'Amérique.

Dominique Alexis, La Terre de chez nous

1763. Le traité de Paris bouleverse l'Amérique

La thèse de l'abandon du Canada par la France de Louis XV est au coeur de notre mémoire collective. La colonie du Saint-Laurent a-t-elle été cédée ou conquise au milieu du XVIIIe siècle ? La question est abordée de front dans 1763, un ouvrage collectif qui paraît à l'occasion du 250e du traité de Paris.

Dave Noël, Le Devoir

Aventures de Radisson, t.2 (Les)

À l'aide de documents d'époques et d'études ethnographiques, Fournier décrit les rapports tendus entre les Onnontagués et les Français qui souhaitent pratiquer avec eux la traite des fourrures et voir leurs compatriotes jésuites les évangéliser pour affermir une alliance encore fragile.

Michel Lapierre, Le Devoir

1763. Le traité de Paris bouleverse l'Amérique

Cet ouvrage met à profit l'expertise de 17 auteurs, la plupart des historiens, qui décortiquent les conséquences de ce traité.


L'ouvrage nous fait revisiter l'histoire au lendemain de la Conquête, le contexte diplomatique, politique et économique du temps en Europe et en Amérique.

Jean-Marie Fallu, Magazine Gaspésie

Éros et tabou

On en parle sur un ton léger. Les universitaires en font pourtant un sujet des plus sérieux. Dans tous les peuples du monde, la sexualité occupe une place cruciale, animée et nourrie par le désir, assurant la survie. Éros et tabou aborde un sujet négligé par la communauté scientifique à ce jour mais combien passionnant : la question de la sexualité des peuples autochtones de l'Amérique du Nord.

Caroline Monpetit, Le Devoir

Vivre la Conquête, tome 2

La conquête du Canada par la Grande-Bretagne (1759-1760) n'empêcha pas les Canadiens de contourner le bouleversement politique en tirant leur épingle du jeu. Publié sous la direction de Gaston Deschênes et Denis Vaugeois, Vivre la Conquête tome 2, montre que des individus participèrent de plain-pied à la construction de l'Amérique, surtout grâce à une symbiose inouïe avec les autochtones et certains Anglo-Saxons.


Comme dans le premier volume, une vingtaine de chercheurs révèlent, chacun, le parcours d'un personnage méconnu.

Michel Lapierre, Le Devoir

Détails et dédales

Plume fine et acérée tout à la fois, Voyer-Léger a regroupé ici quelques 90 textes où l'envergure de son talent et la profondeur de sa réflexion ne font aucun doute.

Annabelle Moreau, Revue Collections (ANEL)

Téléroman québécois (Le)

Le Québec peut se vanter d'avoir une culture télévisuelle puissante. La professeure et chercheuse Renée Legris s'attaque dans Le téléroman québécois : 1953-2008 à décortiquer 55 ans de téléséries, téléromans et feuilletons. Elle y discute de genres dramatiques, de particularités d'écriture et de contextes socioculturels. La femme ou la représentation de la famille sont certes différentes entre Les Plouffe et L'auberge du chien noir. Sont aussi analysées des figures importantes comme les mères et les épouses, le clergé ou les Amérindiens. La télé comme vous ne l'avez jamais vue.

Annabelle Moreau, Revue Collections (ANEL)

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Ce n'est plus ses déboires comme mère que Caroline Allard met en scène dans ce sympathique ouvrage, mais les frasques de l'une de ses filles, rebaptisée pour l'occasion Lalie. Celle-ci a un fort penchant pour le caca, porte un chandail de tête de mort et se démarque par une véritable tête de cochon. Illustrée par le père de Burquette, Francis Desharnais, la bande dessinée fait rire à tous les coups avec ses désopilantes scènes familiales.

Annabelle Moreau, Revue Collections (ANEL)

Vivre la Conquête, tome 2

Vivre la Conquête fait d'abord et surtout oeuvre utile en participant à l'enrichissement de l'historiographie portant sur la guerre de Sept Ans, en y apportant une contribution québécoise, notamment.


Il nous est impossible de rendre ici justice à tous ces récits de vie, mais le lectorat doit s'attendre à de magnifiques et bouleversants destins de femmes (une contribution à l'histoire des femmes) et d'hommes à la fois instructifs et divertissants.


Vivre la Conquête constitue donc une source importante et intéressante (et souvent passionnante) d'information sur l'avant, le pendant et l'après 1760, offrant un portrait social, culturel et politique de ce que fut le territoire de la Nouvelle-France dans un cadre nord-américain, puis de sa transformation en possession britannique. Un ouvrage qui plaira (et sera utile) à la fois aux passionné/es d'histoire, aux étudiant/es, ainsi qu'aux spécialistes.

Julie Guyot, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Si tu passes la rivière

Au-delà de ce récit que l'on finit par lire comme un suspense, avec tous ces secrets d'un passé qui est mis au jour progressivement, c'est le style, totalement en adéquation avec ce milieu de vie malsain qui est dépeint, qui suscite l'adhésion initiale, avant que l'on se fasse complètement emporter par cette histoire poignante. Si tu passes la rivière rend hommage au pouvoir des mots et des histoires que l'on se raconte, à la puissance d'évocation inédite de la littérature à travers laquelle François reconnaît l'appel du monde extérieur plus riche, raffiné, dont il est cruellement coupé.


Diffusé au Québec dans la collection Hamac, que publient les éditions du Septentrion, ce beau texte condensé mérite inconditionnellement les honneurs qu'on lui a décernés.

Simon Roy, Nuit blanche

Apparition du Nord selon Gérard Mercator (L')

En décortiquant ce document exceptionnel, les auteurs traitent de la nordicité à travers divers thèmes tels l'exploration polaire, le mythe du pôle Nord, l'autochtonie ou la terminologie nordique. À leur tour, ils proposent des hypothèses sur la représentation de la banquise et abordent la question des cycles climatiques et du réchauffement de l'Arctique.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Matière du passé (La)

L'auteur a relevé l'ambitieux projet de nous faire vivre l'évolution des musées au Québec. Abondamment illustré et documenté, le livre de Claude Armand Piché nous présente la genèse des musées d'histoire au Québec, les personnes et les institutions qui les ont créés et animés. Puis, à l'aide d'exemples concrets, l'auteur présente les différents types de musées d'histoire au Québec.


Le livre de l'historien Claude Armand Piché est l'un des rares ouvrages à se pencher sur l'univers des musées. J'y ai découvert une mine d'informations sur l'histoire d'institutions qui permettent à des générations de passionnée d'histoire d'en découvrir toutes les facettes grâce aux trésors que les musées d'histoire offrent à notre regard. C'est un ouvrage de référence incontournable que je vous recommande.

Marc Beaudoin, Histoire Québec

Passagers de la tourmente

Pour tisser un lien entre toutes ces nouvelles, l'éditeur propose en quatrième de couverture l'épithète viscèral et c'est à mon sens très bien vu. Les protagonistes mis en scène sont tous aux prises avec des états qu'ils n'ont pas choisis mais qui les lestent et ne leur donnent aucun répit.

Sébastien Lavoie, Lettres québécoises

Détails et dédales

Les articles de cette blogueuse volent souvent beaucoup plus haut que ceux des chroniqueurs établis. Et, si la réaction à l'actualité ne suffit peut-être pas à établir les assises d'une pensée, la force de son écriture finit par se démarquer du vide de l'opinion qu'elle dénonce d'ailleurs elle-même.

Samuel Mercier, Lettres québécoises

Pierre Juneau

On est en présence, ici, d'une biographie honnête, qui se lit avec intérêt.

Michel Gaulin, Lettres québécoises

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Après ces Chroniques d'une mère indigne. l'auteure nous revient en force avec les mots de sa fille cadette, Lalie. Ici, sagesse et délire font de mauvais coups ensemble, main dans la main.


Tous les mots d'enfants de ces Chroniques d'une fille indigne sont illustrés par le crayon malicieux de Francis Desharnais.

Paul-François Sylvestre, Le Régional

Bien public (1909-1978), (Le)

Il y a au Québec trop peu d'études sur le milieu du livre tel qu'il a existé en région au siècle dernier. Des journaux, des revues, des maisons d'édition et des cercles littéraires, que ce soit à Sherbrooke, à Trois-Rivières ou à Saint-Hyacinthe, ont pourtant joué un rôle majeur dans le développement de la culture québécoise dans l'entre-deux-guerres.


Aussi faut-il saluer la parution de l'ouvrage de l'historienne Maude Roux-Pratte sur Le Bien public, cet hebdomadaire fondé en 1909 par l'évêque de Trois-Rivières, puis cédé en 1933, en raison de difficultés financières, au poète Clément Marchand - mort à 101 ans en avril dernier - et au journaliste Raymond Douville (1905-1997). Les deux amis en firent, grâce à leurs relations et au réseau de leur mentor, l'abbé Albert Tessier, un périodique de qualité, notamment sur le plan littéraire, auquel se greffèrent bientôt une maison d'édition réputée et une imprimerie commerciale prospère.

Paul Bennett, Le Devoir

C'est encore faux!

Toutes [l]es démonstrations ne sont pas également convaincantes, mais toutes sont solides et forcent la réflexion et les remises en question. Cet ouvrage, et ça, c'est vrai, est une réussite.

Louis Cornellier, Le Devoir

Espion en Amérique

Éric Thierry [...] récidive avec ce clin d'oeil à l'Histoire, nous dévoilant les déplacements de Champlain durant les cinq années avant son apparition en Acadie.

Jacques Olivier, L'Ancêtre

Guerre des Canadiens. 1756-1763 (La)

Cet ouvrage contient de nombreux tableaux et des fiches d'identification individuelle qui contribuent à préciser l'importance des pertes humaines pendant cette guerre et les mois qui la suivent. Le généalogiste sera en mesure de vérifier s'i la des ancêtres témoins ou participants à cet événement et de mieux saisir les bouleversements vécus par eux et leurs contemporains.

Hélène Routhier, L'Ancêtre

La Cadie, frontière du Canada

Nicoals Landry nous présente ici un travail exhaustif sur le peuplement du territoire acadien pendant de nombreuses générations par les Micmacs, en déplacements saisonniers, avant la venue d'Euro-Canadiens.


C'est un volume riche, chargé de notions essentielles, avec une abondance de tableaux et d'illustrations, une bibliographie généreuse et un index comportant des centaines de noms de gens et de lieux. À découvrir absolument!

Jacques Olivier, L'Ancêtre

Vertige des insectes (Le)

Maude Veilleux propose un roman personnel et introspectif qui plonge dans la psyché tourmenté d'une jeune femme. La jeune auteure dépeint avec brio ses inquiétudes rattachées à la solitude, dans un style simple et fluide, traversé de phrases chocs. À l'instar de Mathilde, nous avons l'impression de sombrer dans la tristesse qui envahit graduellement ses jours, sans cesse plus amers.

Ariane Gélinas, Le voyage insolite (CFOU FM)

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Livres de mamans pour mamans



On me demande souvent quel livre j’offrirais en cadeau à une amie nouvellement maman. Il y en a tant ! Pour la faire rire,léger, rien de compliqué là…. Une fois à la maison, nouvellement maman, lorsqu’on apprend à vivre au rythme de bébé, il est vrai qu’on cherche parfois à lire plus léger. On cherche parfois à s’évader. Je trouve que les petites lectures courtes sont géniales parce qu’on peut prendre le livre et le déposer pour reprendre la lecture…après le changement de couche ! Voici quelques grands crus…

Katry Ann Beaudoin, Livret de grossesse (blogue)

Aventures de Radisson, t.2 (Les)

Qu'il s'agisse du passage de Radisson dans Paris dévasté, d'un mariage aux Trois-Rivières, de pourparlers avec les Iroquois ambigus, d'une chasse à l'orignal ou de l'emprise des Jésuites sur les esprits et les coeurs, la qualité des descriptions et des détails pratiques favorise une meilleure intelligence de la réalité historique.


Raconté avec un intérêt soutenu, le quotidien aventureux d'un Radisson robuste et intelligent, que l'Histoire retient comme un pionnier remarquable, passionne.


Franc, solidement documenté, littérairement convivial, ce récit dissout les clichés de notre inculture.


Les autorités responsables d'une nouvelle orientation pédagogique pour l'enseignement de l'Histoire y découvriront un filon dynamique et emballant.

Michel-Ernest Clément, Lurelu

Vie dans les camps de bûcherons au temps de la pitoune (La)

Divisé en courts chapitres traitant chacun d’un sujet en particulier (la journée du cook, le travail du bûcheron, les salaires, etc.), le livre nous dresse un portrait court mais global de diverses facettes de la vie de chantier. Cela se fait de façon sympathique puisque c’est à travers l’exemple de ses parents, et de ceux qu’ils côtoient, que nous sont présentées ces réalités, d’autant plus que de nombreuses photos de famille viennent illustrer les propos de l’auteure.

Pierre Labrèche, L'Indice Bohémien

Dans le sillage des Patriotes, 1838

L'ouvrage est fort bien présenté, avec de nombreuses aquarelles et dessins en noir et blanc et plusieurs en couleurs, de Jane Belfour. De plus, les coauteurs de l'édition ont su y intégrer plusieurs notes en bas de page, pour en faciliter la lecture et mieux nous faire connaître ces personnages qui ont marqué une période troublée de l'histoire québécoise.

Jacques Fortin, L'Ancêtre

Vivre la Conquête, tome 1

Vivre la Conquête nous permet de réaliser à quel point la guerre de Sept Ans et la Conquête de 1760 modifièrent le destin de bien des Canadiennes et Canadiens issus de toutes les couches sociales et qui agissaient dans différents domaines économiques de la Nouvelle-France.

Jeanne Maltais, L'Ancêtre

1763. Le traité de Paris bouleverse l'Amérique

La profondeur des propos et la qualité de la présentation, agrémentée de nombreuses illustrations de l'époque, sont exceptionnelles.


Ce collectif, dont les auteurs sont issus de divers horizons, a de quoi occuper nos lectures mais aussi nos réflexions. On aborde une période de notre histoire nationale qui ne nous laisse pas indifférents, car certains thèmes ne sont jamais loin de l'actualité.

Louis Richer, L'Ancêtre

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)

Le sujet de cette étude n'est pas banal et les sources pour le traiter ne sont pas des plus abondantes. Pourtant, l'auteure, formée en dessin de mode et en haute couture, réussit à tracer un judicieux portrait de ces femmes quasi inconnues ou du moins longtemps ignorées.

Gilles Laprade, Mémoires de la Société généalogique canadienne-française

Vertige des insectes (Le)

Un roman dense, réussi. Un monde vous aspire et vous broie. Maude Veilleux place les éléments du piège et le lecteur est cerné peu à peu. La fin ébranle, surprend, vous fige.

Des atmosphères, des déplacements tectoniques qui remuent les profondeurs et broient l'être. Un véritable jeu d'échecs où tous les éléments poussent vers l'inéluctable. Un drame qui donne des frissons dans le dos, écrit avec délicatesse.

Yvon Paré, Littérature du Québec (blogue)