Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 2
1670-1760
Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu
- 49,95 $PapierISBN: 9782894488317
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19,99 $PDFISBN: 9782896649358
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Un botaniste itinérant décrit une plante canadienne devenue nuisible à l'échelle mondiale ; une plante grimpante nommée Canada envahit l'Europe ; un poète chirurgien savoure une limonade d'eau d'érable ; des cucurbitacées sauvages canadiennes cultivées en Bavière ; de l'usage et des prix de drogues canadiennes…
Des médecins du roi, des chirurgiens, des apothicaires, des agronomes, des botanistes, des militaires, des administrateurs, des entrepreneurs, des missionnaires et des religieuses se familiarisent avec les plantes nord-américaines et leurs usages, souvent médicinaux, inspirés de pratiques amérindiennes.
En continuité avec le premier tome, les auteurs couvrent la période du Régime français à travers 29 histoires vulgarisées qui mettent à l'avant-scène savants et autres personnages oeuvrant en Nouvelle-France et dans divers pays d'Europe. Une histoire innovatrice et fascinante.
Table des matières
Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 2. 1670-1760 | 1 |
Remerciements | 9 |
Avant-propos | 11 |
DÉCOUVERTES ET USAGES DE PLANTES DU CANADA DE 1670 À LA FIN DU RÉGIME FRANÇAIS | 13 |
1672, Acadie. Le bouleau mignognon, une boisson d’érable recueillie avec des plumes d’oiseaux et la transmission du souffle dans du bois de chêne | 14 |
1674, Oxford. Un botaniste itinérant décrit une plante canadienne devenue nuisible à l’échelle mondiale | 18 |
1675-1686, Gaspésie. Une boisson à base de sucre d’érable, de clous de girofle, de cannelle et d’alcool | 26 |
1676, Paris. Un grand projet de livre de l’académie magnifiquement illustré avec des espèces canadiennes et acadiennes | 29 |
1689, Amsterdam. Une achillée millefeuille canadienne parmi une cinquantaine d’espèces du même pays | 38 |
1694, Paris. Quarante-deux espèces associées au canada ou à l’Acadie dans un classique de la littérature botanique | 41 |
1696, Londres. Un nouvel érable à sucre et des vétérinaires anglais nomment incorrectement la sanguinaire d’amérique curcuma | 54 |
1696, Sicile. Une plante grimpante nommée Canada | 58 |
1699-1700, Acadie. Un poète chirurgien savoure une limonade d’eau d’érable | 62 |
1700, Nuremberg. Des cucurbitacées sauvages canadiennes en bavière | 67 |
1703-1704, Hollande. Un baron, amoureux des qualités amérindiennes, apprécie une liqueur à base de sirop d’érable | 69 |
1706, Londres. Un environnementaliste engagé décrit une délicieuse boisson de cerisier du Canada | 74 |
1708, Paris. Une plante carnivore immortalise le nom d’un pionnier de la science canadienne | 80 |
1712, Nouvelle-France. Un ingénieur, soucieux de la description des ressources végétales, estime la culture du lin supérieure à celle en Europe | 104 |
1712-1757, Nouvelle-France et Chine. Deux jésuites, le ginseng canadien et la « grâce de la nouveauté » | 115 |
1714, Paris. Usages et prix de drogues canadiennes | 124 |
Vers 1715, Nouvelle-France. Un trafiquant de fourrures, un sac de remèdes et des « cossins » | 130 |
Vers 1724, au pays des illinois. Plusieurs remèdes amérindiens, dont des branches de jeune pin pour le mal vénérien | 134 |
1725 ou plus tard, Ile Royale. on expédie en France des racines de salsepareille et des tronçons d’arbres utilisés en médecine amérindienne | 140 |
1727, Hollande. Deux espèces canadiennes dans une flore élaborée par un partisan du sexe des plantes | 148 |
1732, Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un rapport d’arpenteur avec quelques « volets » botaniques | 152 |
1736, Paris. près d’une centaine de plantes canadiennes en démonstration pour les étudiants en médecine et les curieux | 156 |
1744, Paris. un historien de renom compile des informations sur le très réputé Seneka guérisseur et le suc de sang-dragon qui sert à teindre les cabinets | 164 |
1749, Nouvelle-France. un chercheur en botanique économique rencontre à Québec un personnage lui rappelant son grand maître naturaliste Charles Linné | 179 |
1749, Nouvelle-France. Un médecin du roi et correspondant de l’académie des sciences s’intéresse à la météorologie, à la minéralogie et à la botanique | 204 |
1749, Québec. Cueillir des végétaux et recueillir des renseignements sur leurs usages, une priorité pour le gouverneur général | 229 |
1753, Suède. Parmi plus de 200 espèces du Canada, deux plantes acadiennes et le Brome purgatif | 244 |
1755, Paris. L’inspecteur général | 250 |
1758, Dieppe. Un apothicaire vend du sucre d’érable et du sirop de capillaire obtenus des Augustines de Québec | 262 |
Quelques premières | 276 |
Explorations et diffusion du savoir | 283 |
Un legs de vie | 287 |
Un héritage en devenir | 288 |
APPENDICES | 289 |
APPENDICE 1 • Les 10 plantes des amériques illustrées dans le traité de Denis Dodart de 1676 | 290 |
APPENDICE 2 • Les 51 espèces canadiennes recensées à paris et en hollande dans la publication de William Sherard en 1689 | 291 |
APPENDICES 3 • Les plantes dites canadiennes et acadiennes dans l’ouvrage de tournefort (1694) avec une référence à une mention précédente | 293 |
APPENDICE 4 • Les 27 plantes dites canadiennes et l’espèce acadienne au Jardin royal de Montpellier en 1697 | 296 |
APPENDICE 5 • Les plantes dites canadiennes dans les éditions latines de 1700 et de 1719 du livre de Tournefort | 297 |
APPENDICE 6 • Les 24 espèces dites canadiennes dans la publication posthume de 1714 de Jacques Barrelier | 301 |
APPENDICE 7 • Noms et informations concernant les 198 espèces répertoriées par linné en 1753 avec la mention qu’elles croissent au canada | 303 |
APPENDICE 8 • Calcul du nombre d’érables à sucre entaillés pour la production de 30 000 livres de sucre d’érable en 1704 dans la région de Montréal | 316 |
index | 317 |
Ce livre a fait parler de lui :
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Le premier tome vient de recevoir le prix Marcel-Couture au Salon du livre de Montréal, pour son travail d’édition exceptionnel. Voilà le deuxième tome qui, en 29 histoires, retrace l’histoire de la botanique au Canada de 1670 à la fin du régime français. C’est érudit, bien sûr, mais accessible et plein d’anecdotes intéressantes. Et les reproductions d’illustrations d’époque sont une véritable splendeur pour qui aime l’art botanique.
Josée Lapointe, La Presse+
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Ce livre de référence collige une quantité phénoménale d'informations historiques sur la découverte des plantes durant la période du Régime français. Dans le même esprit que le premier tome, leur histoire est racontée par l'entremise de celle de botanistes, de missionnaires, de médecins et autres, qui les ont décrites et qui se sont intéressés à leurs usages. Par ailleurs, ces derniers, souvent médicinaux, proviennent fréquemment du savoir amérindien. Dense et parfois fastidieux, le livre est toutefois joliment illustré et les encadrés allègent la lecture. Il intéressera en particulier les historiens, les botanistes, les agronomes, les médecins ou tout professionnel qui travaille dans un domaine connexe.
Lise Gobeille, Le Devoir
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L'ouvrage nous présente 29 histoires vulgarisées, détaillées et fascinantes de plantes canadiennes écrites par des savants et d'autres personnages de Nouvelle-France et d'Europe, [...]
Un index imposant et de magnifiques illustrations complètent les riches informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues. L'oeuvre innovatrice et fascinante nous informe au sujet d'un botaniste itinérant, d'une plante canadienne devenue nuisible à l'échelle mondiale, d'une plante grimpante nommée « Canada » qui envahit l'Europe, d'un poète chirurgien savourant une limonade d'eau d'érable, de cucurbitacées sauvages canadiennes cultivées en Bavière, de l'usage et des prix de drogues canadiennes...
, Histoire Québec
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L'ouvrage contient beaucoup d'information, notamment des notes biographiques, sans compter un grand nombre d'illustrations et d'encarts. Ce livre, qui fournit moult détails sur la pharmacopée amérindienne et sur l'introduction de plantes canadiennes en Europe à l'époque du Régime français, intéressera sûrement ceux et celles qui se passionnent pour les plantes et l'histoire.
Michel Crête, Le naturaliste canadien
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Et voilà notre plaisir enfin renouvelé ! La parution l'automne dernier du second tome de Curieuses histoires de plantes du Canada 1670-1760 nous permet de compléter l'étonnant tableau de l'acquisition et de la circulation des connaissances botaniques au cours des premiers siècles de la découverte du nord de l'Amérique. On doit ce véritable trésor documentaire à trois scientifiques dont les compétences et l'érudition sont largement reconnues dans les domaines de la botanique et de l'histoire: Alain Asselin est professeur de phytologie et retraité de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval; Jacques Cayouette est botaniste et chercheur depuis 1984 à Agriculture et Agroalimentaire Canada, à Ottawa; Jacques Mathieu est historien et professeur émérite de l'Université Laval, récipiendaire en 2014 du Prix du Québec Gérard-Morisset pour sa contribution à la connaissance du patrimoine culturel. Chacun d'eux a une longue feuille de route et a publié plusieurs volumes et articles scientifiques couvrant divers domaines liés de près ou de loin à la science des plantes.
Paul-Louis Martin, les Cahiers de lecture de L’Action nationale
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L'oeuvre est érudite, bien documentée et accompagnée de belles illustrations botaniques.
Yves Hébert, Cap-aux-Diamants
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« D’une richesse et d’une qualité́ sans pareil, dans le détail comme pour l’ensemble, cette immense fresque en trois tomes, allant du détour de l’an mille jusqu’à la Confédération de 1867, renferme en ses 925 pages un herbier historique constitué de 79 spécimens de plantes rares et curieuses dont ils nous racontent l’histoire en autant de chapitres captivants. Parcourir ces pages abondamment et merveilleusement illustrées, assorties d’encarts foisonnant de détails pittoresques et d’appendices précieux au plan de la recherche botanique, c’est aller à la découverte d’un florilège fabuleux de plantes et de leurs usages. […] Les trois auteurs, au premier chef Alain Asselin qui a été l’instigateur de cette œuvre monumentale, couronnée du prix d’excellence Marcel-Couture en 2015 pour son audace et son originalité éditoriale, réunissent en leurs personnes une somme de connaissances botaniques et historiques qui fait honneur à cette grande lignée de chercheurs et d’historiens de la botanique qui les ont précèdes. »
René Bouchard, Rabaska
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« Les livres sont visuellement très beaux, avec des reproductions en couleurs de dessins botaniques d’époque et de nombreux encadrés anecdotiques. On apprend une foule de choses aussi utiles et intéressantes que curieuses. L’ouvrage est agréable à feuilleter aussi par son format: assez grand et plutôt carré. [...] C’est fou comme les plantes et leur histoire ont des choses fascinantes à nous apprendre. De mon côté, je poursuis la découverte des plantes avec le troisième tome que je vais débuter bientôt. »
Mon coussin de lecture, Geneviève