Document : 1773-01-00b
Références / localisation du document
AN H1 1499 2
Date(s)
1773-01-00b
Auteur ou organisme producteur
Pérusse
Destinataire
Lemoyne
Résumé et contenu
Pérusse à Lemoyne : Résumé du Mémoire précédent avec ajout d'un commentaire personnel de Pérusse
Projet de lettre de Pérusse à Lemoyne.
Le Roi a consenti à donner 6 ans de solde en trois ans pour permettre l'établissement des Acadiens. "C'est avec grand plaisir, Monsieur, que je vous annonce que le Roi ayant égard à vos [nos ?] représentations en faveur des Acadiens a bien voulu consentir que la solde qu'il avait décidé leur accorder pendant 6 ans puisse être délivrée en trois ans, ainsi que vous l'avez demandé, ce qui doit rendre leurs établissement beaucoup plus facile à former sur les terrains incultes qui peuvent leur être proposés. Feu M. l'abbé Le Loutre ne pouvait en mourrant léguer un meilleur [protecteur, barré, remplacé par] solliciteur que vous.
Je pense que vous êtes en relation avec vos protégés et que vous serez bien aise de leur annoncer les grâces du Roi avant qu'elles ne leurs soient notifiées par la personne qui doit être chargée de leur faire connaître ses véritables intentions ; vous pouvez les prévenir que S. M. veut bien leur laisser le choix du lieu de leur établissement mais qu'elle veut qu'ils se fixent sur des terrains qui leur seront concédés par les propriétaires à titre d'afféagement ou d'acensement et qui par conséquent les attachent à la glèbe comme les autres sujets de S. M. qui d'ailleurs voit avec peine que depuis bien des années ils ont par leur nonchalance et leurs indécision rejeté tous les établissements qui leurs ont été offerts.
Vous pouvez donc Monsieur les prévenir que l'intention du Roi est que d'ici au 1er septembre prochain chaque famille ait décidé le lieu où elle veut se fixer [etc..., résumé du mémoire précédent]
[...] [le mémoire de Pérusse reprend très exactement, presque mot pour mot, le mémoire précédent. Il ajoute à la fin ce commentaire personnel] : Ils doivent cependant s'estimer heureux de ce que la providence les a ramené dans la patrie de leurs aïeux sous les mêmes lois et la même religion qu'ils ont toujours suivie et où on leur offre des propriétés beaucoup plus considérables que celles que possèdent généralement tous les autres sujets du Roi ; toutes ces considérations doivent les frapper [...]
J'ai l'honneur, etc...
Notes
date incertaine, en fait peut-être postérieure à janvier 1773
Mots-clés
// Poitou
Numéro de document
001494