Document : 1784-07-28 // 1784-08-08
Références / localisation du document
BN, Joly de Fleury 1722, f° 183
Date(s)
1784-07-28 // 1784-08-08
Auteur ou organisme producteur
Blossac intendant de Poitiers
Destinataire
C.G. Joly de Fleury
Résumé et contenu
Blossac au C.G. : à propos des lettres patentes pour les Acadiens et leur état civil.
Blossac au C.G. : un arrêt du conseil a fixé l'état civil des Acadiens du Poitou. Des lettres patentes ont été adressées également au parlement pour y être enregistrées. Selon Blossac le non-réglement de cette question décourage les Acadiens et plusieurs familles sont parties. Si quelques points posent problème, le C.G. pourrait y faire les modifications nécessaires, mais il faut les faire enregistrer le plus rapidement possible pour tenir promesse et éviter que les dépenses pour la colonie l'aient été en pure perte.
réponse du C.G. le 8 août
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Poitiers, le 28 juillet 1784
Monsieur,
Il a été expédié au mois d'août 1783 un arrêt du conseil pour fixer l'état civil des Acadiens établis en Poitou ; on y a joint des lettres patentes qui ont été adressées il y a déjà quelques temps au parlement pour y être enregistrées. Le retard de ce réglement, sollicité, promis et attendu depuis bien des années a empêché le succès de cette colonie. L'incertitude du sort de ceux qui la composent les décourage entièrement et a déjà causé l'émigration de plusieurs familles.
Quoique les conditions que contiennent ces lettres patentes soient le résultat du consentement donné par les seigneurs sur le terrain desquels l'établissement dont il s'agit a été formé, si quelques points faisaient de la difficulté, vous pourriez, Monsieur, y faire les modifications que vous jugerez à propos ; mais de façon ou d'autre il est instant qu'elles soient envoyées afin de fixer et tranquiliser les nouveaux colons et que la dépense considérable faite par le gouvernement ne soit pas en pure perte. Trouvez bon, Monsieur, par tous ces motifs que j'aie l'honneur de vous prier d'en faire faire l'enregistrement le plus tôt possible.
Je suis avec respect, Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
Blossac.
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le 8 août 1784, réponse de l'intendant qui demande des explications et des détails, "d'autant plus que nous ne connaissons point d'exemple d'un semblable établissement dans le ressort du pays (?)".
Mots-clés
// état civil
// Poitou
Numéro de document
001643