Document : 1773-07-05
Références / localisation du document
ADV J dépôt 22, art. 124-1
Date(s)
1773-07-05
Auteur ou organisme producteur
Pérusse
Destinataire
Blossac
Résumé et contenu
Pérusse à Blossac : son idée de laisser de l'espace entre les terrains ne convient pas car il faudrait trop de terres et surtout "nous disperserions ces gens là ce qu'il est essentiel d'éviter". Il pense qu'on peut établir des villages qui s'aggrandiront progressivement mais les familles seront toujours "joignantes".
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Targé, 5 juillet 1773. M. de Blossac, intendant de Poitiers.
(...) J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 22. Il n'est pas douteux qu'à chaque pas que nous ferons il se présentera de nouvelles observations à vous faire. (...) L'observation que vous faites sur l'avantage qu'il y aurait de laisser des terrains incultes et vacants entre deux établissements serait très bonne si nous avions des terrains assez grands pour cela, mais nos 15 villages occuperaient 20 lieues de pays et nous porteraient nécessairement fort avant sur la province de Berry, et alors mes terrains, ceux de M. l'évêque et ceux de quelques grands propriétaires du pays ne seraient pas encore à beaucoup près suffisants pour l'établissement et nous disperserions ces gens là ce qu'il est essentiel d'éviter. Je réponds que leur établissement mené à sa perfection ils trouveront à s'élargir de proche en proche par les terrains incultes qui se trouveront à l'extrémité de l'établissement, soit sur une province, soit sur l'autre et les nouvelles familles qui se formeront et qui prendront de nouveaux établissements seront toujours à peu près joignantes aux autres. Je crois d'ailleurs vous observer qu'il ne sera jamais possible d'exécuter régulièrement le projet de formation en villages de dix maisons formant 900 arpents, si toutes les habitations étaient trop rapprochées les unes des autres elles auraient trop d'éloignement pour aller cultiver leurs terres, et aujourd'hui sur la plus parfaite connaissance que j'ai pris de tous nos terrains avec M. Le Brun, nous ne pouvons remplir parfaitement notre objet qu'au moyen de brandes de M. l'évêque de Poitiers et de religieuses de La Puye. M. l'évêque me parait disposé à se prêter aux arrangements que je lui propose à cet égard. (...) [FIN]
Notes
DSCN2921.JPG
Mots-clés
// RED
// Poitou
Numéro de document
001776