Document : 1790-11-15

Références / localisation du document

G.M. Braud, La lettre n°54, Bretagne-Acadie-Louisiane, Janvier 2004, p. 11-15 // pas de référence

Date(s)

1790-11-15

Auteur ou organisme producteur

Marguerite Jeanne Boudrot, acadienne

Résumé et contenu

Contrat de mariage de Marguerite-Jeanne Boudrot. Dot très importante : 1200 livres. Origine ?

le contrat est retranscrit, in extenso, p. 11 et suivantes (deux pages).

Faits saillants de ce contrat : le témoin au mariage est le grand-père de la mariée, Basile Boudrot (a priori, ce n'est pas le même que celui qui est repassé en Acadie dérober l'argent des d'Entremont)
La mariée est servante, mais elle est richement dotée : 900 livres en effets divers (meubles, tissus), et 300 livres en argent.
d'où la question : d'où provient cet argent ? G. M. Braud indique qu'à son avis c'est le grand-père (les parents sont morts) de Marguerite Jeanne qui la dote.

G.M. Braud écrit, mais sans donner plus de références : "A son arrivée en France au début de l'année 1759, la famille fut installée à proximité de Saint-Malo, sur la paroisse de Pleudihen, sur la rive droite de la Rance. Là, elle va se lier d'amitié avec le châtelain du pays. Elle y restera près de 15 ans. Les liens sont si forts que le châtelain fera de Armand Boudrot, l'un des fils de Basile, âgé de 6 ans à son arrivée à Pleudihen, son légataire. Plus tard, en 1824, à son décès survenu à Dinan, Armand, resté célibataire, léguera tous ses biens à deux neveux, fils de son frère Alexis, lesquel était décédé en 1795, à l'âge de 44 ans."

Notes

notes tirées de Brandily # 1574 (Acadiens à Pleudihen) :
Famille Basile Boudrot / Marguerite Giroire : habitent à Pleudihen, puis partent dans le Poitou, puis à Nantes. en 1784 un fils revient de la région nantaise pour se marier à une veuve Acadienne (Elisabeth Broussard, veuve Joseph Mélançon)

son frère Amand "qui avait sans doute travaillé au château de Quincoubre avant son départ dans le Poitou habite encore Nantes en 1786 avec ses parents.
Nous le retrouvons comme domestique à Quincoubre, en 1792 au service de René Bernard de Ponthaye (maire de Pleudihen de 1790 à 1793), qui avait hérité en 1789 du manoir de Quincoubre (...). En 1805, René Bernard de Ponthaye décède à Dinan dans sa maison située dans le Jerzual il laisse sa proprité de Quincoubre et les trois quarts de sa fortune à Amand Boudrot toujours à son service.

Un procès monstre fut intenté par tous les héritiers naturels qui contestaient le legs et où défilèrent près de 200 témoins présentés par les deux parties. A l'issue du procès, Amand Boudrot conserve son héritage qui comprend les propriétés de Quincoubre et du Clos Fautrel ainsi que de nombreuses terres avoisinantes (terres, près, futaies, jardins). (donne ensuite des infos sur les descendants)

dans une lettre adressée à G. M. Braud le 25 mai 1999, Daniel Brandilly ajoute : "En ce qui concerne le procès Boudrot je n'ai pas encore trouvé le compte rendu du procès. Toutefois je sais que les mémoires présentés au procès par les deux parties ont été édités. Les héritières de Ponthaye étaient Dlle Françoise Bernard et Dame Marguerite Dubreil. Les débats ont d'abord eu lieu à Dinan (Tribunal de 1ere instance) puis à Rennes (en cour d'appel). C'est une piste que je n'ai pas encore explorée."

Mots-clés

// conditions matérielles
// SM
// Pleudihen

Numéro de document

002164