Document : 1774-03-25a
Références / localisation du document
BM Bordeaux, Manuscrit MS 1480, Annexes, 1er Dossier : Mémoire et lettres de 1766 à 1774 // BM Bordeaux, MS 1480, f° 568-570// f° 297-298
Date(s)
1774-03-25a
Auteur ou organisme producteur
Lemoyne
Destinataire
Terray
Résumé et contenu
Lemoyne à Terray. Précision de ses états de service pour les Acadiens et demande de financement.
(cf. réponse lettre suivante)
Appelé à s'occuper des Acadiens en 1771. Monte un bureau à Paris en 1772 (janvier ou février 1773 ? juin 1774 - 17 mois). En 1773, tournée de 5 mois pour visiter les Acadiens (juin à octobre-novembre 1773 : novembre moins 5 mois). Retour à Paris en Novembre (1773). Ses dépenses ont été élevées, notamment il a dû monter un bureau, embaucher des commis et payer de nombreuses correspondances. Si l'on n'a plus besoin de lui, Lemoyne va retourner dans son département, cela va lui occasionner encore des dépenses. Sa famille est restée à Rochefort pendant la période. Il demande qu'on indemnise un de ses commis. Lemoyne demande un témoignage qu'il a bien effectué sa tâche, et un compliment aux commissaires des ports qui l'ont aidé, en particulier pour Guillot dont il fait l'éloge.
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DSCN0314.JPG LIASSE 19. f° 58. Acadiens. 1774
Mémoire [de Lemoyne, incomplet, probablement adressé à Bourgeois de Boynes (cf. lettre suivante), "d'une famille de Franche-Comté, anoblie récemment ; il revient au grand conseil après 1761 ; Secrétaire d'Etat à la marine]
Le Sieur Lemoyne, commissaire général de la Marine à l'honneur de représenter à Monseigneur le contrôleur général qu'il a été appelé en 1771 pour donner des détails sur les idées qu'il avait proposé pour l'établissement des familles acadiennes.
Le travail qu'il a fait est très considérable. Dès son arrivée à Paris en 1772 il a été obligé de monter un bureau, il a eu continuellement un commis et très souvent deux. Il reçu en 1772 les ordres de Monseigneur, qui lui fit donner 6000 # pour le mettre en Etat de les exécuter. Il y avait dix sept mois qu'il était à Paris, à son départ il se trouvait arriéré de plus de 4000 # qu'il a payé.
Dans la tournée qu'il a fait par les ordres de Monseigneur et qui a duré plus de 5 mois, les frais de la poste et de séjour ont été très dispendieux.
Quoique dans sa tournée il ait mené avec lui un commis du port de Rochefort, il n'a pu se dispenser d'en employer beaucoup d'autres dans les différents lieux où il a trouvé du travail.
Ses frais de correspondance à Paris et pendant sa tournée sont très considérables tout ce peuple l'accablant de lettres et de mémoires ; à Rochefort seul il a payé près de 900 # pour les paquets qui lui avaient été adressés pendant son absence ; dépense qui à au moins tiercé [Littré : 1° Haussé d'un tiers, en parlant d'un prix. Bail tiercé] par les renvois qui lui ont été faits à Paris par la poste.
Sitôt son retour à Paris, en novembre, il a remonté un bureau, il n'a été occupé que de ce qui intéressait les familles ; il a fait ses efforts pour satisfaire à tout ce que le bureau de Monseigneur a désiré de lui et à mettre son travail dans le plus grand jour ; sa dépense a été presque la même à Rochefort pendant son absence, sa famille y résidant, ainsi celle que son séjour à Paris et tous les frais qu'il a fait pour le travail dont il était chargé, est tout extraordinaire.
Si les ordres de Monseigneur ne le retiennent plus il faut qu'il rejoigne son département, dépense de plus à faire.
Tous ces objets le mettent dans le cas d'avoir recours aux bontés de Monseigneur ; il en a besoin ; il supplie encore Monseigneur de vouloir bien accorder au commis de la marine qui l'a accompagné dans sa tournée et qu'il a ramené à Paris une gratification qui puisse dédommager ce sujet de ses dépenses particulières et de celles que son séjour à Paris lui ont occasionné. Il l'a défrayé de toute autre.
Une grâce précieuse que le S. Le Moyne désire est un témoignage qu'il a rempli à la satisfaction de Monseigneur les ordres dont il l'avait honoré. Il le supplie d'y ajouter quelque chose de flatteur pour les commissaires qui ont coopéré avec lui et qui ont démontré le plus grand zèle. Quelque chose de plus particulier pour M. Guillot commissaire à Saint-Malo flatterait infiniment cet officier qui s'est démontré avec le plus grand zèle et la plus grande activité, il [arrêt ici].
Notes
doublon fiche # 000338 supprimée
Mots-clés
// Paris
// Rochefort
// revue
Numéro de document
000019