Document : 1773-02-15b

Références / localisation du document

BM Bordeaux, MS 1480, f° 598-601 // f° 312-314 // AN, H1 1499 2

Date(s)

1773-02-15b

Auteur ou organisme producteur

Pérusse

Résumé et contenu

Mémoire de Pérusse. Retour en France. horizons d'attente acadiens.

Il évoque les "familles acadiennes au nombre de 200 revenues en France" secourues depuis leur arrivée. Pérusse peut établir toutes les familles ; terres bonnes. Acadiens rebutés par leur vision des gens du pays, mais, selon Pérusse, motivés par école d'agriculture. Pérusse ne veut que 6 années de solde, si la dépense est inférieure, il remboursera dans 4 ans.

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Mémoire donné par M. de Pérusse.
En marge : renvoi au f° 270. [cf. fiche # 00000192]

Sur l'établissement de 200 familles acadiennes qui doivent être placées dans la terre de Monthoiron en Poitou.
Des familles acadiennes au nombre de 200 sont revenues en France, le Roi leur a accordé depuis leur arrivée une subsistance que le Roi veut bien leur continuer pendant six années [peuvent les aider durant ce temps et pour toujours ; passage pas clair].

[résumé]
Pérusse peut établir toutes les familles et même plus. Les terres sont bonnes et font du bon froment. Visite de Sutière par ordre du ministre ("pendant le voyage qu'il vient de faire par ordre du ministre") ; on estime les terres bonnes. Les terres sont en partie semblables à celle du ministre.

"trois chefs de ces familles [acadiennes] sont venus voir le terrain. L'aspect du pays, des granges après la récolte et des habitants leur a fait naitre la crainte de ne pas réussir et d'y être aussi malheureux que le sont les gens du pays. Ils ont néanmoins senti que la cause de leur crainte ne provenait pas du sol, et qu'aidés des leçons et des exemples d'une école d'agriculture, il leur serait plus que possible de faire des bonnes récoltes."

Pérusse ne demande rien que six années de solde.
Pérusse se propose de se charger de tout ; il demande seulement que les 1 535 760 # (= somme des secours sur 6 ans) lui soient remis en trois ans, pour payer les Acadiens et défricher les terrains ; montre les avantages pour l'Etat à faire ainsi : il ne paye pas plus de solde sur 6 ans et ensuite il est débarrassé.
établissement d'une école d'agriculture sur le modèle de celle d'Annel (M. de Sutière) au frais de Pérusse.
Si le coût de l'établissement est supérieur au prix de 1 535 760 #, alors Pérusse abandonne. S'il est inférieur, il demande juste qu'on lui avance l'argent pendant 4 ans.

mémoire suivi de : Détail de la dépense à faire pour l'établissement d'une famille qui doit défricher et cultiver 30 arpents mesure de Paris faisant 176 boisselées [= dans le Châtelleraudais, une b. vaut dix ares selon Martin p. 307 - note] mesure de Châtellerault (cf. fiche suivante)

Notes

date selon le document de la fiche # 000192, mais elle est incertaine.
Lemoyne a dû rechercher ce document après avoir écrit la réponse à Pérusse à propos des critiques de ce dernier. [cf. fiche # 0000343]. Il avait dans un premier temps omis de le registrer (c'est ce qu'il écrit en marge de fo 270 - fiche 192]
retrouvé dans H1 1499 2 (2330.jpg) et encore une autre copie (2360.jpg).

Mots-clés

// Retour en France
// Horizons d'attente acadiens
// rebut par pauvreté du pays
// glèbe
// Poitou

Numéro de document

000345