Document : 1778-03-21
Références / localisation du document
ADV J dépôt 22, art. 98
Date(s)
1778-03-21
Auteur ou organisme producteur
Necker
Destinataire
Blossac
Résumé et contenu
Necker à Blossac, à Versailles le 21 mars 1778. A propos de la colonie du Poitou (après le départ de la majorité pour Nantes)
détails de ce qui reste à payer et à faire, mise à plat du problème - la solde pour les Acadiens de la colonie sera continuée pendant 6 ans après l'établissement (donc encore quelques années).
Lu l'intégralité du document le 3 mars 2004 [qui n'est pas transcrit en totalité ici] ; rien sur le gros de la troupe des Acadiens.
Résumé du début :
A bien reçu l'état des comptes de Pérusse. Attend la suite de ses états pour la fin de 1777 pour boucler les comptes. A fait verser un nouvel acompte à Pérusse de 20 000 #. Il faut encore secourir les colons acadiens établis dans la colonie pour les fixer définitivement avant de faire leur état civil
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[Je n'ai recopié que le début ci-dessous : en fait cette lettre est relativement longue et fait le bilan de tout ce qui reste à payer et à solder pour les Acadiens qui sont restés dans le Poitou]
J'ai reçu, Monsieur, les deux lettres que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire les 18 janvier et 11 février dernier. La première contenait deux doubles de chacun des comptes présentés par M. la marquis de Pérusse, apurés par vous de ses recettes et dépenses, pendant l'année 1776 et pendant les 6 premiers mois de 1777. J'observe d'abord qu'il est dit qu'ils sont faits triples, quoique vous ne m'en envoyiez point la troisième expédition, ce qui serait cependant indispensable, puisque toutes les trois doivent être arrêtées et signées de même.
Comme il reste à M. le Marquis de Pérusse à rendre le compte des 6 derniers mois de 1777, je l'attendrai pour fixer définitivement l'état de cette comptabilité qui doit se terminer là. En attendant, j'ai fait payer à M. le Marquis de Pérusse un nouvel acompte de 20 000 #. Nous avons à pourvoir depuis le 1er janvier dernier à l'état des Acadiens qui composent l'établissement ; et pour y procéder avec ordre, il est nécessaire de les considérer sous différents points de vue.
Ce qu'il y a de plus pressant, c'est de déterminer la nature et l'étendue des secours qui leur seront encore accordés, car il serait inutile de penser à fixer définitivement leur état civil, ce qu'ils devront à leur seigneur, les privilèges qui leur seront accordés, tant que les familles ne seront pas invariablement attachées à cet établissement, et M. le marquis de Pérusse donnant à entendre que leur persévérance va dépendre des secours pécuniaires qu'elles obtiendront, c'est par la fixation de ces secours qu'il faut commencer. M. Le marquis de Pérusse m'a présenté un état qui en fait monter la dépense à 212 902 #. Vous adoptez en gros cette fixation dont vous me marquez avoir pris connaissance : vous observez seulement qu'il y aurait trente à quarante mille livres d'économie à faire en s'assujettissant à payer comptant des objets que le long crédit rend beaucoup plus cher.
Mon attention a donc dû se porter sur cet état présenté par M. de Pérusse.
Notes
Rouet annèxe II p. 412 : il indique comme référence : ADV 2J. dép. 22 / L 124
copie de cette lettre dans ADV 2 J art. 22 liasse 98, photo 3332.jpg et suivantes.
Mots-clés
// glèbe
// Poitou
Numéro de document
000078