Document : 1773-02-15a
Références / localisation du document
BM Bordeaux, MS 1480, f°270-286// f° 145-154 // BM Bordeaux, MS 1480, Annexes, 1er Dossier : Mémoire et lettres de 1766 à 1774. // Ernest Martin, Les Exilés Acadiens en France au XVIIIe siècle et leur établissement en Poitou, Paris, Hachette, 1936 (rééd. en fac-similé, Brissaud, Poitiers, 1979). // AN H1 1499 2
Date(s)
1773-02-15a
Auteur ou organisme producteur
Pérusse [mémoire] // Lemoyne [commentaires]
Destinataire
ministère
Résumé et contenu
Mémoire de Pérusse : Idée de l'établissement proposé pour 2000 Acadiens sur ses terres (à Monthoiron, le terme apparaît en fin de document). Corps de nation.
Pérusse propose d'établir dans le centre du royaume, dévasté par les guerres civiles (Révocation de l'EN), "2000 individus acadiens". Les terres leur seront données "en toute propriété" (accensement). Pérusse décrit ses projets d'établissement très précisément (ce qui regarde plutôt l'histoire agraire). Calculs de rendements (avec commentaires de L. et calculs parfois légèrement différents) pour prouver que les familles peuvent vivre sur la surface qu'on veut leur accorder. Description de la manière dont il faut s'y prendre pour construire les maisons, les bêtes et outils qu'on leur donnera. Proposition de la création d'une "véritable école d'agriculture dans laquelle les élèves qu'il plaira au ministre chargé de cette partie d'y envoyer seront reçus, nourris et instruits..." (qui jouxte l'établissement Acadien). Projections de l'avancement des défrichements et de l'engrangement des récoltes année par année. Une remarque à propos d'une famille noble, les d'Entremont, qu'on se propose de traiter à part (le commentateur approuve). Allusion au fait que de nombreux Acadiens ne connaissent pas l'agriculture : "Le propriétaire emploiera à cet ouvrage, pendant le cours de la présente année, un nombre de jeunes Acadiens qui, ne sachant pas l'agriculture, n'auront pas plus de peine à se former sur de bons modèles que sur de mauvais". On réserve aux Acadiens le meilleur terrain de tous (soi-disant).
Pérusse détaille ensuite les rentes que devront verser les Acadiens (il leur laisse plusieurs années avant de commencer à payer et fixe les redevances au plus bas possible, selon lui). Il prévoit une grande prospérité pour l'établissement avec de très gros surplus. Les Acadiens sont exemptés de redevances royales et de dîmes pendant 15 ans.
Commentaires (Lemoyne) :
Les commentaires en marge sont parfois très intéressants (probablement commentaires de L.). Lemoyne approuve parfois, souvent par des commentaires du type "ceci est très bien" ; il fait des calculs complémentaires, parfois critique les calculs trop optimistes de Pérusse, et émet finalement un commentaire général final : " ce plan me parait très bien conçu, mais je crains bien des difficultés. 1° Il y a impossibilité à donner 200 familles. Plusieurs n'ont point l'idée de se donner à la culture, attachés à l'armée (?) ou a des professions, ils sera impossible de les déterminer à se retirer dans les terres ou à se faire laboureurs. 2° Convient-il au gouvernement de conserver le ton de nation à ce peuple et de le tenir en corps ? 3° Ces gens n'étant pas placés sur la terre qu'ils devraient (?) défricher, est-il possible à M. de Pérusse de pourvoir à leur subsistance au loin, à Saint-Malo, à Morlaix, à Cherbourg, etc. Il faut donc qu'il leur laisse les six sols que le Roi donnera, sans en rien [retenir ?]. Ces six sols sont pour leur entretien, subsistance, vêtement et autres besoins. Il pourra vendre ses blés à ceux qui seront à portée de les consommer, mais non aux autres. 4° Il ne reste à M. de Pérusse que 270 # par tête pour les frais d'établissement. Cette somme est-elle (?) suffisante ou non..." (suite très difficile à lire, mais ne semble plus très intéressante)
suivent quelques commentaires tirés de la lecture de Martin.
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DSCN0220.JPG f° 24. Acadiens. [document déjà retranscrit dans Martin # 103].
De M. le marquis de Pérusse. N.f°. 270. 1773.
Idée de l'établissement proposé pour 2000 Acadiens formant deux cents familles de dix personnes chaque famille.
Cet établissement a pour objet de placer dans le centre du Royaume et dans une de ses parties la plus dévastée par les guerres civiles et la révocation de l'Edit de Nantes un foyer de population qui s'étendra peu à peu et opérera le défrichement d'une quantité immense de terrains incultes qui se trouveront dans son voisinage et qui tous sont propres à bien produire même le froment lorsqu'ils seront cultivés sur de bons principes.
Premièrement il est question d'établir les 2000 individus Acadiens formant comme il a été dit 200 familles de 10 personnes et de donner à chaque famille une maison composée de deux chambres, une laiterie, une serre (?), une étable, pour contenir deux b?ufs, deux vaches, et leur suite, une grange pour serrer leur récolte, et trente arpents mesure de Paris faisant 176 boisselées [= dans le Châtelleraudais, une b. vaut dix ares selon Martin p. 307 - note] mesure de Châtellerault lequel terrain leur sera donné en toute propriété à titre d'accensement [DELSALLE : bail perpétuel ou de très longue durée ; plus généralement, location mise en cens, en fermage] sous les conditions d'en payer une rente dont il sera parlé ailleurs [renvoi ici à note 6 (?)]
Par ce moyen chaque individu grand ou petit se trouve avoir une propriété de trois arpents qui l'attache à la Glèbe [Robert : Fonds de terre auquel les serfs étaient attachés et qu'ils devaient cultiver].
Pour parvenir à cet établissement et y réussir au moyen des six années de soldes que le Roi veut bien leur accorder et qui doivent être payés en trois ans voici l'opération qu'on se propose d'exécuter [en marge : cet article paraît accordé].
Le propriétaire a déjà commencé à mettre en culture environ 2000 arpents sur lesquels il a huit fermes ou métairies toutes établies en Bâtiments, bestiaux, instruments d'agriculture et environ 1200 arpents qui sont défrichés et cultivés suivant l'usage du pays qui, quoique très mauvais, et sur de très mauvais principes, produisent le froment et autres graines comme toutes les terres anciennement en culture et sans qu'on puisse connaître que les influences favorables ou défavorables opèrent plus sur les unes que sur les autres. Ces 2000 arpents sont certainement les plus mauvais ou les moins bons de ceux que le propriétaire ait fait défricher et il est certain que rectifiant la culture ces terres là qui sont de la même nature que presque toutes celles de la Beauce produiront aussi bien.
Le propriétaire commence tout de suite à pousser les opérations de l'agriculture sur les 2000 arpents ci dessus en suivant de meilleurs principes que ceux sur lesquels on a travaillé jusqu'à présent. Il emploiera à ces ouvrages pendant le cours de la présente année. Un nombre de jeunes acadiens qui ne sachant pas l'agriculture n'auront pas plus de peine à se former sur de bons modèles que su de mauvais il pourra être établi sur quelques unes des huit fermes trois familles entières qui y resteront à gages jusqu'à la fin de l'opération et qui pourront ensuite y demeurer comme métayer ou fermiers sans que cela leur fasse perdre leurs portions sur les terrains dont il sera parlé ci après. [note sur le côté : on peut, des familles, retirer le nombre d'élèves pour la culture que l'on voudra ; la construction des bâtiments n'en souffrira pas.]
Les 2000 arpents ci-dessus étant bien cultivés en peuvent rapporter moins de 44 400 boisseaux de froment, seigle ou méteil [Robert : Seigle et froment mêlés qu'on sème et qu'on récolte ensemble.] à raison de trente livres pesant le boisseau ce qui fait au moins la nourriture de 1600 personnes sans parler de pareille quantité d'avoine. Cet objet dont le propriétaire abandonne tout le produit jusqu'à l'entière perfection de l'établissement des 200 maisons acadiennes pour être confondu avec les fonds du dit établissement et les augmenter assure d'autant plus l'opération.
Proposition de la création d'une "véritable école d'agriculture dans laquelle les élèves qu'il plaira au ministre chargé de cette partie d'y envoyer seront reçus, nourris et instruits..." [...] A un quart de lieue de la dite école commence le terrain destiné aux Acadiens. Il est certainement le meilleur de tous. On y construira dans le courant de l'été de la présente année vingt maisons avec leurs écuries pour y recevoir à l'entrée de l'hiver prochain 20 familles de dix personnes avec le nombre des bestiaux suffisant pour embrasser le défrichement de la totalité du terrain qui doit être de 6 000 arpents. On aura l'attention de placer les 20 maisons de façon qu'elles puissent commodément embrasser le défrichement dans toute son étendue et au mois de mars 1774 on compte pouvoir semer 2000 arpents en avoine, lesquels seront ensuite semés au mois d'octobre de la même année 1774 en seigle, méteil et autre blé d'hiver par ce moyen là on récoltera en 1774 2000 arpents d'avoine. On construira pendant l'été 130 maisons pour recevoir au commencement de 1775 pareil nombre de famille de 10 personnes et on défrichera pendant l'hiver de 1774 et 1776, deux mille arpents qui seront semés en avoines au mois de mars 1775. On récoltera en 1775 2000 arpents d'avoine et 2000 arpents de froment. On construira pendant l'été de 1775 cinquante maisons pour recevoir au commencement de 1776 le restant des Acadiens. On défrichera pendant l'hiver de 1775 à 1776 les 2000 arpents restants qui seront semés en avoine au printemps 1776. On récoltera en 1776 2000 arpents d'avoine et 2000 arpents de froment alors l'opération de l'établissement sera achevé quant à la construction des deux cents maisons et au défrichement des 6000 arpents. Chaque famille de dix personnes récoltera elle même en 1776 ses dix arpents de froment et dix arpents d'avoine. Tout l'ouvrage qui aura été fait jusqu'alors y compris le défrichement et semence du printemps 1776 par quarante chevaux et quatre vingt b?ufs placés dans les vingt premières maisons qui ont été bâties deviendra l'ouvrage des deux cent familles."
Pérusse décrit ensuite les bestiaux et les outils qu'il fournira aux Acadiens.
un passage intéressant ici sur les d'Entremont, la seule famille noble Acadienne, que Pérusse propose de traiter à part. Le commentateur en marge (probablement L.), note en marge : "La famille d'Entremont reçoit du Roi les mêmes secours que les autres de l'Acadie. Elle mérite certainement des distinctions et ce que Monsieur de Pérusse propose est on ne peut plus louable."
Conditions d'arrentement, etc... (ce document est déjà reproduit dans Martin) ; en marge, un commentaire : "Je n'entends pas cet article. Chaque concession doit être distincte. C'est sans doute ce que dit cet article. Elles ne sont point solidaires les unes pour les autres mais les subdivisions de chaque concession de 30 arpents sont solidaires ... les cent (?) trente arpents, c'est je crois cela.
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Commentaires de Lemoyne :
Nota : voir un mémoire de M. de Pérusse omis du registre et porté au f° 446 ainsi que le détail de la dépense à faire selon lui. [en effet, ce sont le deux documents qui débutent page 256, f° 446 / 599 / 313]
Observations faites et remises à M. Bertin au moment que le mémoire a été communiqué.
2000 individus, c'est englober tout. Il en est beaucoup qui aimeront mieux suivre leurs professions que de se donner à la culture. D'ailleurs, n'y aurait-il pas de l'inconvénient à réunir tout ce peuple ? Il me semble qu'il conviendrait de les employer à la construction de leurs bâtiments autant que faire se pourrait et de leur donner la préférence pour gagner ce que le Roi donne pour eux. Il est naturel de penser qu'ils y donneront plus de soins et qu'ils mettront plus d'activité que des étrangers. Ils sont presque tous charpentiers. Il en est de forgeron, de scieurs de long, etc. [cf. c'est la même version mais légérement différente qu'en bas. Le même chose se produit pour la plupart des remarques]
[en marge : Le plus grand nombre des Acadiens est charpentier, il en est des scieurs de long, des charrons, des forgerons. Une 40aine (?) employés à bâtir les maisons qui devra leur appartenir ; ne feront-ils pas de meilleur ouvrage que des étrangers ? Il est certain que s'ils faisaient mal, ils n'aurait à s'en prendre qu'à eux. Ils répugneront à voir gagner par des étrangers ce qu'ils imaginerait devoir l'être par eux et donné pour eux].
[En marge : 30 arpents ne me paraissent pas suffisant pour 10 personnes. Le calcul de la production le démontre.].
Au début, on peut loger les femmes et enfants dans les villages et les fermes les plus près de la culture. Les hommes peuvent se hâter sur leur terrain, les bruyères (?) peuvent couvrir leurs huttes (?). Ces gens là aiment leurs femmes, leurs enfants, ils seront à portée de la voir les dimanches et fêtes. La satisfaction de l'âme donne de la force.
[en marge : je pense qu'il sera plus intéressant de pousser les opérations des Bâtiments. Les huit fermes ci dessus peuvent loger beaucoup de monde, on peut placer les femmes et les enfants dans les villages voisins. Les Acadiens peuvent s'associer (?) deux ou trois familles de (?) cabanes ou huttes sur leurs terrains et pourraient se trouver logés suffisamment à l'entrée de l'hiver, donner (?) leurs premiers labours et se retrouver en état de semer (?) en mars. Les labours donnés, les terres inutiles à la culture serait employé à fossoyer et ramasser les matériaux, l'hiver serait employé utilement. Cette saison sera temps perdu.
[en marge : 2000 arpents donnent 66.3 concessions de 30 arpents qui au total donnent 11733 boisselées. La terre dans la culture actuelle rapporte de 4 à 5 pour un. Supposons 4 1/2. Dans 11733 boisselées [= dans le Châtelleraudais, une b. vaut dix ares selon Martin p. 307 - note] on sème le même nombre de boisseaux qui apportent 4 1/2 pour un, diminuant 1/3 pour les jachères rapporter 38533 de grains desquels il faut ôter les ... de semis qui est de 3911. Il ne reste que 34 622 boisseaux de grain au profit desquels il faut déduire la redevance qui est de 11733 ... faisant 796 boisseaux partant restera pour la nourriture seulement 33 826 boisseaux de grains donc 50739 (?) de froment, etc...
[en marge, suite]. ... (j'ai sauté une partie). Conséquemment, il manque à la subsistance 14576 [?]. Ces calculs ne sont que pour mesurer sur le produit de 2000 arpents, l'art (?) n'étant proposé que comme une sécurité... pendant que l'établissement se formera.] [j'arrête ici la transcription intégrale du document ; je ne reporte que les passages pouvant être intéressants et exploitables].
"La famille d'Entremont reçoit du Roi les mêmes secours que les autres de l'Acadie. Elle mérite certainement des distinctions et ce que Monsieur de Pérusse propose est on ne peut plus louable. Elle mérite des secours du ministère ; on pourrait les prendre sur la réserve de 54 #"
"Je n'entends pas cet article. Chaque concession doit être distincte. C'est sans doute ce que dit cet article. Elles ne sont point solidaires les unes pour les autres mais les subdivisions de chaque concession de 30 arpents sont solidaires ... les cent (?) trente arpents, c'est je crois cela.
Remarques en marge, très intéressantes :
[version brouillon dans les annexes]
ce plan me parait très bien conçu, mais je crains bien des difficultés.
1° / Il y a impossibilité à donner 200 familles. Plusieurs n'ont point l'idée de se donner à la culture, attachés à l'armée (?) ou a des professions, ils sera impossible de les déterminer à se retirer dans les terres ou à se faire laboureurs.
2° / Convient-il au gouvernement de conserver le ton de nation à ce peuple et de le tenir en corps.
3° / Ces gens n'étant pas placés sur la terre qu'ils devraient (?) défricher, est-il possible à M. de Pérusse de pourvoir à leur subsistance au loin, à Saint-Malo, à Morlaix, à Cherbourg, etc. Il faut donc qu'il leur laisse les six sols que le Roi donnera, sans en rien [retenir ?]. Ces six sols sont pour leur entretien, subsistance, vêtement et autres besoins. Il pourra vendre ses blés à ceux qui seront à portée de les consommer, mais non aux autres.
4° / Il ne reste à M. de Pérusse que 270 # par tête pour les frais d'établissement. Cette somme est-elle (?) suffisante ou non... (suite très difficile à lire, mais ne semble plus très intéressante)
2e version du même commentaire (sur le registre, et dans H1 1499 2) :
Ce projet en général me parait fort bien conçu,mais il est des difficultés à craindre
1° Il y a impossibilité de se procurer 200 familles. Plusieurs n'ont point l'idée de se donner à la culture. On ne peut gêner leur volonté et quoi qu'en apparence il puisse leur être avantageux de devenir propriétaire malgré eux de 3 arpents dont ils pourraient disposer ou par vente ou par fermage, il peut leur être beaucoup plus intéressant de palper [(1765) Fam. Toucher, recevoir (de l'argent)] les secours que le Roi accorde pour leur établissement, pour en faire un emploi analogue à leur profession, que de l'avoir des terres.
2° Convient-il au gouvernement de réunir tant de familles en une seule peuplade et leur donner le ton de nation [noter que le problème de la nation et du regroupement dispersion est intimement lié]
3° Il est presque certain que ces gens là voudront travailler eux-même à leur établissement et gagner ce qu'on donnnerait (?) à des étrangers, qu'on serait dans le cas d'y employer à leur place. Cette observation tombe tant sur la culture que sur l'édification des bâtiments.
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notes tirées de Martin :
(extrait de Ms 1480). C. Plan initial de l'établissement acadien de Poitou, établi par le marquis de Pérusse en 1772-1773, avec l'approbation de principe de Bertin (MS 1480, annexes, vérifier avec mon propre papier) ; retrouvé effectivement le document ; comparé rapidement les notes prises avec la transcription de Martin ; Marin n'a relevé par exemple aucun des commentaires en marge du document (de la main de qui sont ces documents ?) ; par ailleurs, il inclut des renseignement additionels (de lui seul) entre parenthèse et non entre crochets.
allusion au fait que de nombreux Acadiens ne connaissent pas l'Agriculture : "Le propriétaire emploiera à cet ouvrage, pendant le cours de la présente année, un nombre de jeunes Acadiens qui, ne sachant pas l'agriculture, n'auront pas plus de peine à se former sur de bons modèles que sur de mauvais". On réserve aux Acadiens le meilleur terrain de tous.
Notes
ancienne fiche supprimée @ 00192 ; copie dans H1 1499 2 (2296.jpg)
document déjà retranscrit dans Martin # 103 p. 293 [mais attention, le plus intéressant, les commentaires de L., ne sont pas retranscrits dans Martin], donc je ne fais ici que le retranscrire en partie (la totalité du début) et résumer la fin ; si besoin est, il est toujours possible de le transcrire à partir de Martin, qui n'a cependant pas transcrit ce qui apparaît en marge des documents, c'est à dire probablement les commentaires de L.
L'auteur est Pérusse.
Les commentaires sont de Lemoyne [dans H1 1499 2, il signe ses commentaires]
en marge, nota : "voir un mémoire de M. de Pérusse obmis de registrer et porté au f° 446 [en fait f°599 / 313] ainsi que le détail de la dépense à faire selon lui".
cf. fiche # 0000345
date approximative, il faudrait retrouver à quel jour correspond le dimanche précédent cette date (cf. allusion dans la lettre précédente qui envoie le mémoire)
Mots-clés
// CDN (presque) // COR
// Mémoire de Pérusse
// projets d'établissement
// construction de maisons
// défrichement de terres
// commentaires de Lemoyne (probablement)
// corps de nation
// Saint-Malo
// Morlaix
// Cherb
Numéro de document
000009