... Comme on l’a vu auparavant, chaque famille de chasseurs utilisait annuellement une trentaine de castors, tant pour sa nourriture que pour la confection de robes. ...
Brève histoire socio-économique du Québec (4e édition)
... Les Hurons ne chassaient pas le castor, mais ils se servaient de leur vaste réseau commercial pour échanger du maïs et des marchandises de traite européennes avec des tribus plus éloignées. ...
... La politique française visa d’abord à l’assimilation des populations autochtones par l’enseignement du français et l’établissement des tribus semi-nomades sur des territoires agricoles. ...
... Dans la colonie, les commerçants exportaient des produits de base, tels que le poisson, les fourrures, le blé et le bois de construction. ...
... En 1696, par exemple, dans un tentative pour mettre un frein au trafic excessif du castor, le ministère ordonna la fermeture des postes militaires de l’Ouest. ...
... Malgré les instructions qu’il avait reçues de mettre en vigueur les lois anglaises, d’établir l’Église anglicane et d’utiliser les écoles à des fins d’assimilation, le gouverneur James Murray comprit que, sauf pour l’introduction des lois criminelles ...
... Le premier d’entre eux, fondé à Sillery en 1637, en vue d’assimiler les Montagnais et les Algonquins, n’avait pas été un succès. Les réfugiés hurons, qui occupèrent plusieurs emplacements près de Québec après 1650, se fixèrent à Lorette en 1697. ...
... la société préindustrielle et l’ économie • 93 une assez grande communauté anglophone, beaucoup furent assimilés par leurs voisins francophones. ...
... L’expansion de la traite occasionna un surplus de castor. Dans les bonnes années, avant 1650, on exportait 30 000 peaux environ ; le volume passa à quelque 50 000 en 1670, et à plus de 100 000 dans les années 1680. ...
... Les fourrures devinrent plus variées, et les exportations de peaux de chevreuil, de martre, d’orignal, de phoque et de lynx s’ajoutèrent à celles du castor. ...