Calepin d'espoir NE

... Je vais revoir la Gaspésie, ma famille, mes parents, mes amis. Cela fait trois ans qu’ils ne m’ont pas vu. Qu’y a-t-il pour moi au bout de cette aventure ? Qu’est-ce qui m’attend ? Qui sera au rendez-vous ? ...

... Du côté des prisonniers comme mon père, c’est le début d’une remise en forme en Angleterre avant le grand retour en Gaspésie, où il sera reçu en héros par sa famille et ses amis. * * * — Alors monsieur, je vous sers quoi ? ...

... Je débarque avec mon petit sac qui contient mon trésor : un rasoir, un savon, une serviette, une débarbouillette, une brosse à dents, du dentifrice, mon cahier et quelques lettres. ...

... Avant de partir, j’envoie un deuxième télégramme à ma famille pour l’aviser de mon retour prochain. Le premier a été envoyé depuis Londres. Le même scénario se répète à Montréal. Tout le monde est venu recevoir son valeureux combattant. ...

... Ensuite, il traverse la Frégate, toujours à cheval, pour aller chercher ma sœur Rita qui travaille dans une famille à l’autre bout du village. Hermel, Jacques, Euclide et Denise, mes jeunes frères et sœurs, sont impressionnés. ...

... En effet, trois semaines après cet épisode funéraire, mes parents recevaient une lettre de la Croix-Rouge leur signifiant que j’étais bien vivant, mais fait prisonnier par les Allemands. ...

... favoriser le développement économique de l’Est du Québec, la Gaspésie peinait à entrer dans une ère de prospérité, et les promesses de temps meilleurs ne suffisaient pas à retenir les jeunes, et parfois les moins jeunes, qui partaient aussi avec toute leur famille ...

... 124  •  calepin d’espoir Après quelques années comme débardeur au port de Montréal, il a travaillé dans la construction comme menuisier-charpentier et gagné honorablement sa vie et celle de sa famille. ...