Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)
Suzanne Gousse
- 22,95 $PapierISBN: 9782894487471
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10,99 $PDFISBN: 9782896647880
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Cette enquête sur les couturières jette la lumière sur une pratique artisanale peu connue et dont la compréhension repose sur des approximations. Exploitant une variété de sources, Suzanne Gousse prend comme point de départ les livres de comptes d'un marchand du XVIIIe siècle qui nomme les femmes avec lesquelles il fait affaire. Les vêtements tout faits n'étaient vendus dans la vallée du Saint-Laurent aux XVIIe et XVIIIe siècles que sur le marché de l'usagé. Le prêt-à-porter est apparu à Montréal pour fournir le marché de la traite des fourrures, dont la clientèle était essentiellement amérindienne et non pas coloniale.
Contrairement à une idée largement répandue, les couturières n'étaient pas nécessairement pauvres, du moins au XVIIIe siècle, intégrées qu'elles étaient au milieu des artisans aisés et des commerçants.
La formation en dessin de mode de l'auteure ainsi que son expérience dans la confection de vêtements historiques lui ont permis de mieux saisir toutes les dimensions de la pratique des couturières de Montréal présentes dans les sources écrites.
«C'est en posant des questions inédites aux documents qu'on peut placer les femmes dans l'histoire, car les femmes sont dans l'histoire».
- Micheline Dumont, extrait de la préface
Formée en dessin de mode et en haute couture, Suzanne Gousse a d'abord travaillé dans des ateliers de costumes de théâtre, puis dans la confection privée sur mesure. Entre 1992 et 2005, elle s'est lancée dans la reproduction de l'habillement des anciens Canadiens pour les musées et les sites historiques. Elle a obtenu une maîtrise en histoire à l'Université de Montréal en 2009. Elle poursuit actuellement au doctorat.
Table des matières
Les Couturières de Montréal au XVIIIe siècle | 1 |
REMERCIEMENTS | 9 |
PRÉFACE | 13 |
AVANT-PROPOS | 16 |
INTRODUCTION | 18 |
COUTURIÈRES ET TAILLEUSES | 29 |
Portrait sommaire du groupe | 31 |
Comment on devient couturière ou tailleuse | 41 |
La pratique du métier | 60 |
ORIGINES DES COUTURIÈRES | 78 |
L’appartenance sociale | 79 |
Les relations sociales | 91 |
Le statut social | 115 |
COMMENT VIVENT LES COUTURIÈRES ? / Le comportement démographique | 143 |
Présence des femmes chez le notaire ou devant le juge | 180 |
CONCLUSION | 218 |
Annexe: Résumés de vie des couturières | 233 |
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE | 245 |
LISTE DES TABLEAUX | 267 |
LISTE DES ILLUSTRATIONS | 269 |
LISTE DES SIGLES ET DES ABRÉVIATIONS | 271 |
TABLE DES MATIÈRES | 273 |
Dans la même collection | 276 |
Ce livre a fait parler de lui :
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Le sujet de cette étude n'est pas banal et les sources pour le traiter ne sont pas des plus abondantes. Pourtant, l'auteure, formée en dessin de mode et en haute couture, réussit à tracer un judicieux portrait de ces femmes quasi inconnues ou du moins longtemps ignorées.
Gilles Laprade, Mémoires de la Société généalogique canadienne-française
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Il s'agit d'une recherche originale, même un incontournable dans l'historiographie des artisanes d'autrefois et d'une contribution importante à l'histoire des femmes au Québec.
Diane Joly, Rabaska
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« [L]es découvertes [de Suzanne Gousse] sont d’autant plus fascinantes qu’elles permettent de détricoter certains mythes qui entourent l’image trompeuse, parce que peu étudiée, que l’historiographie pouvait, encore récemment, véhiculer sur l’exercice de la couture. […] L’apport de cet ouvrage pour l’histoire des femmes, de Montréal, de l’artisanat et du commerce en Nouvelle-France est évident. […] Suzanne Gousse nous offre ici la trame d’un solide tissage sur lequel pourront se fonder toutes recherches subséquentes sur l’histoire fascinante du monde de la couture. »
Philomène Gallez, Cahiers d'histoire
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« L’ouvrage de Gousse s’inscrit très bien dans l’historiographie actuelle internationale et constitue un apport important en comblant un vide sur ce métier féminin peu documenté. »
Marilyne Brisebois, Revue d’histoire de l’Amérique française