Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)

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... Les veuves propriétaires sont Marguerite Véron, Marie Anne Lemoine et Marie Anne Lemire. Leurs pères, Étienne Véron de Grandmesnil, Jean Lemoine de SainteMarie et Jean Lemire, étaient eux-mêmes propriétaires de fiefs ou de seigneuries. ...

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... Mariée en communauté, elle était déclarée « séparée quant aux biens » en 1719, lors de la concession aux deux époux par les Jésuites d’emplacements situés à Trois-Rivières. ...

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... En 1740, Marie Anne Lemoine avait concédé des terres à ses deux fils et à ses trois filles célibataires, les sœurs Giasson. ...

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... les femmes séparées de biens La femme mariée, même lorsqu’elle était séparée de biens, devait obtenir le consentement de son mari pour acheter ou vendre des immeubles, y compris ses biens propres69. ...

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... Marguerite Robitaille, mariée en 1722, était légalement séparée du marchand Jean Baptiste Biron dit Frenière vingt ans plus tard71. ...

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... Pour sa part, issue du milieu artisan, la tailleuse Marie Françoise Alarie recevait de ses parents un emplacement situé à la hauteur des rues Notre-Dame et Saint-Vincent en avancement d’hoirie. ...

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... C’est le cas des cousines Madeleine Pépin Laforce et Marie Josèphe Lemire Marsolet. Madeleine Pépin est un cas en soi. Elle a eu trois maris. Son premier époux, Jean Baptiste Gobelin dit Cinq-Mars, était marchand orfèvre. ...

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... Charlotte Lemire était la cousine de Madeleine Pépin et la sœur de Marie Josèphe, l’épouse de Paul Leduc. ...

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... Marie Josèphe et Charlotte Lemire Marsolet, Madeleine Pépin Leduc, Marie Anne Miré de Largenterie et Catherine Lalagüe seraient donc partenaires, avec leurs maris, dans cette entreprise. ...

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... Beaucoup plus jeune que sa cousine, Marie Josèphe Lemire Marsolet avait épousé à 19 ans Paul Leduc, un marchand voyageur de douze ans son aîné. ...