De la république en Amérique française

De la république en Amérique française

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... Joseph-Charles Taché De l’union des provinces de l’Amérique britannique du Nord, 1858 Né à Kamouraska en 1820, Joseph-Charles Taché est une figure aux multiples facettes du XIXe siècle, à la fois médecin, député, journaliste, statisticien et hommes de lettres ...

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... La lettre de la constitution qui promulgue une république pacifique et qui garantit au monde une politique de non intervention n’est plus qu’une lettre morte. ...

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... Les pouvoirs de la confédération ne devraient s’étendre, suivant nous, qu’à des objets d’une nature purement générale et ne lui être conférés, dans l’esprit et la lettre de la constitution, qu’en vertu d’une cession perpétuelle, mais limitée dans son ...

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... puissamment contribuer à la paix et au bonheur de tous, l’émigrant venant d’Europe pourra de confiance quelle que soit sa croyance, quelle que soit son origine, quelles que soient ses affections, se choisir à son gré un séjour qui réponde à ses goûts, une famille ...

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... Henri-Gustave connut une jeunesse austère, façonnée par le protestantisme de la famille Joly. Il poursuivit ses études à Paris de 1836 à 1849, et après son retour au Bas-Canada, il fut admis en 1855 au barreau. ...

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... Les hon. ministres qui ont déroulé devant nous le projet de confédération ont appuyé tous leurs arguments sur le futur : ils ont voulu prophétiser ; mais l’histoire est une lettre morte pour eux. ...

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... les institutions et les symboles De la république 463 Antoine-Aimé Dorion Discours à l’Assemblée du Canada-Uni, 1865 Antoine-Aimé Dorion naquit à Sainte-Anne-de-la-Pérade en janvier 1818 dans une famille étroitement associée à la vie politique bas-canadienne ...

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... Cette direction, au temps où le pays était plus moral que spéculateur, était connue dans nos bonnes vieilles familles, et nous inspirait l’amour du pays et l’estime pour tout ce qui pourrait être pour lui une source de bien être et de grandeur. [...] ...

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... pour les gens de lettres, où la sympathie de ses amis et de ses admirateurs l’aurait entouré d’une cour plus respectable que celle de Versailles. ...

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... Il savait que depuis la décapitation d’un Stuart et l’expulsion de sa famille, il n’y avait qu’une seule puissance dans la Grande-Bretagne, l’aristocratie. ...