... La compagnie ne détenait plus que les droits de la traite. La Couronne avait pris directement en charge la mise en valeur du King’s Domain, lequel était retourné dans le domaine public. ...
Domaine du roi, 1652-1859 (Le)
... À partir de 1762, les droits exclusifs de traite furent baillés sans interruption jusqu’en 1859. ...
... Cette liberté consistait à pouvoir agir en tant que main-d’œuvre afin de continuer la traite des fourrures et de fréquenter au nom de la Couronne britannique le Domaine seigneurial du roi en tant que sujet de Sa Majesté. ...
... Alors que la traite des fourrures et les pêcheries faisaient toujours partie des priorités économiques du gouvernement colonial, d’autres secteurs d’exploitation se profilaient, dont la foresterie et l’agriculture. ...
... dans les limites du King’s Domain ; 1762 : Saisie des marchandises de traite et des effets personnels du Huron Laplague pour avoir traité illégalement avec les Indiens dans les limites du King’s Domain ; 1763 : Proclamation royale – réserve de terres ...
... cantons dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean ; 1851+ : Création des réserves indiennes ; 1854 : Fin du Régime seigneurial ; 1854 : Réunion définitive du King’s Domain au domaine de la Couronne ; 1859 : Fin du dernier bail sur les droits exclusifs de traite ...
... Les buts avoués étaient d’empêcher les rivaux britanniques de venir traiter et de s’approprier le territoire, ainsi que de faire obstacle aux Indiens qui auraient été tentés de se rendre traiter chez les Anglais. ...
... trouve, entre autres, dans la charte de la Compagnie des Cent-Associés, dans la compétence qu’avait le roi de se tailler un domaine seigneurial privé à même sa seigneurie de la Nouvelle-France et dans la capacité royale de réglementer les droits de traite ...
... Depuis la fondation de la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1670, les Français se sont farouchement opposés à l’implantation de postes de traite anglais dans ce secteur. On l’a vu, des postes frontières 2. ...
... conclusion 263 français furent déployés pour empêcher les Indiens domiciliés à l’intérieur des limites du domaine seigneurial d’aller traiter chez les Anglais et vice versa. ...