Écriture de Maria Chapdelaine (L')

Écriture de Maria Chapdelaine (L')

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... 100 • l ’ écriture maria chapdelaine La fréquence de ces juxtapositions inorganiques étonne peut-être de la part de Hémon, mais il ne faut pas oublier que ces lettres ne sont pas des épîtres, il y mettait peu de souci de style, n’ayant jamais songé à ...

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... 102 • l ’ écriture maria chapdelaine dont les membres de cette famille expriment le travail auquel ils doivent s’attacher avant l’hiver (cf. le « on va mourir à faire de la terre » d’Edwige Légaré, 51). ...

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... On dirait même que le québécisme, au lieu de se comporter en expliqué, se charge de préciser le contenu de cette « belle vie » en l’interprétant comme une vie de « famille chrétienne ». ...

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... Ainsi se tutoyer facilement entre jeunes qui avaient presque tous grandi ensemble (6), adresser la parole d’abord au père de famille « par respect de l’étiquette paysanne », comme Eutrope le fait « malgré qu’il vînt pour Maria, comme chacun savait » ( ...

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... Cette habitude de suivre méticuleusement en esprit tous les liens de parenté (cf. 168) et de conférer une appellation d’origine à quelqu’un comme à un grand cru d’Alsace — par sa famille (son « cépage ») et par son lieu de naissance (sa « vendange ») ...

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... Hémon en offre un spécimen11 quand il présente la cueillette des bleuets qui « constitue de juillet à septembre une véritable industrie pour les familles nombreuses qui vont passer toute la journée dans le bois, théories d’enfants de toutes tailles balançant ...

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... Remarquons enfin que Hémon traduit d’abord le bleuet par « luce » dans sa correspondance (cf. lettre du 25 août 1912, Corr., 198), terme qu’il reprend aussi dans Maria Chapdelaine (53 : « le bleuet, qui est la luce [...] de France »). ...

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... Littré, GPFC : « être bon pour payer »), le sens canadien affiche ici aussi un glissement sémantique vers la capacité physique de qqn ou de qqch. bonhomme, n. m., 1° ◆ père (de famille) : « Quand le bonhomme est mort, j’ai tout vendu » (8, disc. dir.) ...

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... ., ◆ habitant du Canada d’origine française et canadien-français : « Là où j’étais en premier, dans l’État du Maine, il y avait plus de Canayens que d’Américains » (60), et « je connais bien des familles canayennes qui travaillent comme moi » (142, disc ...

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... Écrits sur le Québec, 42 et 85), en donnant tramway électrique comme équivalent du mot canadien-français dans une lettre du 28 octobre 1911 (cf. Corr., 177). ...