... À Chagouamigon, dans des conditions pourtant extrêmes, les Outaouais et les Hurons sont parvenus dans les années 1660 à cultiver du maïs et des citrouilles, en complément de leurs ressources en poisson. ...
Empire et métissages, 2e édition
... , esturgeon, poisson doré, truite, « et cent sortes de poissons differents ». ...
... Dans les années 1690, ces mêmes Indiens, selon Cadillac, ramènent ordinairement 50 ou 60 castors chacun de leur chasse hivernale. ...
... animale est régie par un « Genie », un maître invisible, comme le révèle le père Allouez à propos des Indiens de la baie des Puants : « outre le soleil & le tonnerre qu’ils reconnoissent pour les biens du Ciel & de l’air, chaque espece de bestes, de poissons ...
... L’ours, le loup et le castor appartiennent sans conteste à cette catégorie : les autochtones les « regardent [...] comme des corps animés d’un esprit raisonnable » ; ils « ne tuent jamais de loups sans invoquer le Grand Esprit et luy sacrifier ; a l’ ...
... Ils ne cherchaient donc pas nécessairement à épargner quelques castors dans une « cabane » pour permettre leur reproduction57. ...
... Comme l’écrivent Vaudreuil et Bégon : « les sauvages [font] [...] toujours leur chasse a lordinaire et independemment de la vente qu’ils peuvent faire aux françois de leur castor »60. ...
... Les officiers et les voyageurs engagent aussi des Indiens « moyennant cent peaux de castor chacun, pour chasser et donner aux François la moitié de leur chasse62 ». ...
... À Michillimakinac, le poisson est particulièrement à l’honneur. « Le soir on mange du poisson à toutes sauces, frit, rosty, bouilly, boucané, ou en ragoust ». 66. ...
... On mange aussi « quelque viande bouquanée » à Michillimakinac, mais en très faible quantité par rapport au poisson. « Il y a bien du castor et des orignaux, cella est vray, remarque Cadillac en 1695, mais c’est à 200 lieues du fort que les Sauvages les ...