Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

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... La guerre, chez les Iroquois, fonctionne en effet comme une gigantesque matrice, comme une fabrique à remplacer, à assimiler, en somme à enfanter, selon le principe de la filiation. ...

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... Les Iroquois adop­taient en priorité « les jeunes personnes », plus faciles à assimiler, mais aussi nombre de femmes, peut-être afin d’accroître leur capital de fertilité. ...

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... Si le guerrier est ainsi assimilé à une femme, et en premier lieu à une femme menstruée, c’est que dans les deux cas s’opère une suspension de l’alliance : le guerrier parce qu’il risque de mourir et donc de compromettre sa propre alliance, et la femme ...

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... Le Hunka le plus jeune, remarque Hassrick, était assimilé à un captif. Voir aussi Anderson, Kinsmen, p.  xi-xii ; Hennepin, Description, p.  230, 233, 241, 244-245 ; B. ...

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... Si l’on passe outre le jugement de valeur qui associe le travail féminin à la servilité, on s’aperçoit que l’homme, de par son statut de captif, est assimilé à une femme150. ...

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... Perrot cite aussi deux chefs poutéouatamis d’origine saki, Piremon et Ouenemek, mariés avec des Poutéouatamises et assimilés par la communauté de leurs épouses155. ...

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... 138 empire et métissages vieilles hardes, soit peaux grasses, robes de castors, de chats, d’ours, et d’autres animaux. » L’opération est répétée pour chaque groupe d’invités, selon une forme de réciprocité généralisée. ...

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... Les Poutéouatamis, désireux peut-être de devancer les Français, envoient des députés chez leurs voisins et alliés (Miamis, Mascoutens, Kicapous, Illinois, etc.) et les engagent visiblement à leur apporter du castor pour qu’ils le troquent aux Français ...

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... L’alliance, fondement de la région franco-amérindienne 155 assimilés à des ennemis, s’efforce de mettre fin aux hostilités parmi ses alliés : « on a negocié en sorte que le plus grand nombre des Miamis qui sont nos alliez vinssent s’habituer avec les ...

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... auspices » des Outaouais que les autres nations, du moins dans les années 1660, se rendent ainsi en traite chez les Français60, et La Barre peut écrire en 1683 que les « outaouacs nos alliez depuis trente ans » fournissent « les deux tiers de tout le castor ...