... Denis Riverin explique que les coureurs de bois font souvent mille bassesses auprès des sauvages pour avoir leurs castors, ils les suivent jusque dans leurs chasses, ils ne leur donnent pas mesme le temps de faire seicher et de preparer leurs peaux. ils ...
Empire et métissages, 2e édition
... Selon La Potherie, ils couvrirent en effet la mort des deux donnés en offrant aux jésuites des robes de castor. Les missionnaires, qui ne pouvaient demander mieux, et dont l’intérêt était de mettre fin à cette affaire pour œuvrer 67. ...
... Il leur répondit « que cent esclaves ny cent paquets de castor ne luy feroient pas vendre le sang de ses freres ». Dulhut, au Sault Sainte-Marie puis à Michillimakinac, refuse de la même façon toutes les solutions de dédommagement. ...
... Dulhut enfin, le jour du départ d’Achiganaga, couvrit la mort des deux Indiens « en [lui] [...] donnant [...] couvertes, fusils, poudre, plomb, mitasses, tabac, tranche, hache, couteaux, du fil pour faire un rez à castor, chemises, et deux sacs de bled ...
... Pour compenser le vol des vêtements, le chef offrit ensuite quarante robes de castor. Quant aux autres marchandises, il expliqua à Perrot qu’elles ne lui avaient pas été volées, mais prises « à crédit ». ...
... annonce-t-il à Miscouaky, le frère d’Outoutagan, en septembre 1706. « Ce n’est pas des colliers [...] que je demande, poursuit-il, ny des presens quand mes enfans m’ont desobey, et fait une fautte pareille a la vostre, le sang du françois ne se paye pas par du castor ...
... Callière répondit « qu’il pardonnait aux sakis » et Onanguicé, pour « cou vrir » la mort du Français, « fit mettre un petit esclave parmi les castors & continua : voici une petite chair que nous t’offrons, nous l’avons pris dans un païs où les Peuples ...
... À partir des années 1680 en effet, des coureurs de bois circulent sur le haut du Mississippi, à l’entrée du territoire sioux, pour profiter « de la quantité de castor qu’il y a particulierement en ces quartiers la ». ...
... Le pouvoir de commandement semble concerner les autochtones (« peuples desdits pays »), sans qu’ils soient clairement assimilés à des sujets. ...
... Le gouverneur Frontenac essaie de justifier cette consommation : « c’est l’unique boisson qui peut les soustenir pour cuire le poisson et la mauvaise nourriture dont ils sont obligez de se subsistantier », écrit-il au ministre, « car on ne scait ce que ...