Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

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... 396 empire et métissages évoque ici les contradictions de la Pax Gallica, et souligne indi­rectement le pouvoir d’assimilation des sociétés indiennes : négocier avec les autochones, c’est conclure une alliance et entrer dans une série d’obligations. ...

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... De la même façon, l’esprit d’insubor­d ination prêté aux « Canadiens » résulte-t-il de l’assimilation des valeurs autochtones ou constitue-t-il plutôt la résurgence d’un esprit de contestation bien « français » ? ...

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... Nicolas Perrot, vers 1670, déclare ainsi aux Miamis : « Quittez vos alênes d’os, celles du François vous serons plus commodes et ces couteaux vous seront plus utiles à égorger vos Castors et à couper vos viandes, que ne le sont vos pierres ». ...

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... 406 empire et métissages d’une « robe » de bison, de castor, d’ours ou d’écureuil. ...

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... La détonation est peut-être assimilée à l’éclair (battement d’ailes de l’oiseau-tonnerre), la fumée aux invocations rituelles faites aux esprits par l’intermédiaire du tabac, et chaque tir semble ainsi être investi d’une puissance magique, surnaturelle ...

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... On pêche aussi en fabri­quant des barrages de pieux sur les rivières pour bloquer les gros poissons. Les pratiques agricoles, par ailleurs, n’évoluent guère à Michillimakinac où les femmes cultivent la terre à l’aide d’une houe « en bois dur ». ...

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... Les épées, qui plaisent énormément aux Amérindiens, peut-être parce qu’ils y voient un objet de prestige chez les Français, sont emmanchées à un morceau de bois et servent de lance pour la chasse (au castor, à l’orignal), pour la pêche (on s’en sert de ...

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... sçait, note Riverin, la passion des sauvages pour cette liqueur et les funestes effets qu’elle produit sur eux. » L’alcool serait devenu l’un des produits incontournables de la traite, au point que certains hommes indiens troquaient parfois tout leur castor ...

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... À l’occasion du congrès de 1701, plusieurs chefs expriment leur désapprobation, s’étonnant, à l’instar des Outaouais, de ce que leur « père » puisse habituellement tolérer qu’on leur four­nisse ce « poison ». ...

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... Les Indiens quittent leurs villages, se dispersent en unités restreintes, et « entrent dans les terres et dans la profondeur des bois [...] afin d’y trouver plus facilement de quoy vivre », par « la chasse aux castors et autres animaux39 ». ...