- 24,95 $PapierISBN: 9782894484203
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11,99 $PDFISBN: 9782896643899
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Le boxeur montréalais Eugène Brosseau était une véritable vedette dans les années 1915-1935. C'est l'époque du capitalisme triomphant où le libéralisme économique est roi et où le développement de nouvelles technologies permet l'apparition des loisirs de masse. Ses victoires soulevaient l'enthousiasme et déclenchaient des passions, ses formidables coups de poings symbolisaient, pour plusieurs de ses compatriotes, la force du peuple canadien-français. Un journaliste le baptisa Gentleman Gene, titre récupéré par tous les médias de l'époque.Il faut dire qu'Eugène Brosseau était un boxeur atypique. Issu d'une famille de la petite bourgeoisie, alors que la plupart des pugilistes qu'il fréquente proviennent de milieux défavorisés, il suivra pendant deux ans des cours universitaires pour devenir vétérinaire. Il lisait quotidiennement Le Devoir et admirait Henri Bourassa. Surtout, il adorait l'opéra !
Plusieurs journalistes américains nous enviaient cette jeune merveille du ring qui, en 1917, à San Francisco, triompha des meilleurs boxeurs amateurs poids moyens des États-Unis. Lorsqu'il devint professionnel au mois de janvier 1919, la majorité des commentateurs le voyaient déjà champion du monde de sa catégorie. Une mystérieuse maladie le priva toutefois du titre mondial. Après avoir accroché ses gants, il endossera le costume de professeur de boxe à la Palestre nationale et deviendra manager de boxeurs professionnels. Pendant l'espace d'une saison, il sera même le matchmaker du Canadien qui présentait des combats de boxe au Forum.
Au-delà de l'hommage à une idole oubliée, Gilles Janson s'intéresse à une histoire négligée, celle du sport, qui enrichit pourtant notre connaissance de la société québécoise.
Table des matières
Eugène Brosseau. Un boxeur gentilhomme, 1895-1968 | 1 |
Préface | 7 |
Remerciements | 9 |
Chapitre 1 • L’amateur / Enfance et adolescence | 13 |
Le monde sportif chez les francophones avant Brosseau | 19 |
La Casquette | 22 |
Des débuts prometteurs | 32 |
La boxe au québec (1835-1915) | 35 |
Parti pour la gloire | 44 |
1917, l’année de San Francisco | 56 |
Brosseau chez les militaires | 68 |
Chapitre 2 • Le professionnel / Vers les sommets | 75 |
Le ciel s’assombrit | 101 |
Le répit | 107 |
La chute | 115 |
Le sursis | 120 |
Chapitre 3 • Le professeur | 127 |
Chapitre 4 • Le manager | 151 |
Chapitre 5 • Le matchmaker | 173 |
Chapitre 6 • Le retour du manager | 183 |
Chapitre 7 • La vie après la boxe | 215 |
Conclusion | 237 |
Bibliographie | 249 |
Index | 255 |
Table des matières | 267 |
Ce livre a fait parler de lui :
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L'auteur ne tarit pas d'éloges envers celui qu'il a appris à connaître au cours des mois de recherches qui ont précédé l'écriture de l'ouvrage de 265 pages. Sa décortication minutieuse des archives d'une demi-douzaine de journaux de l'époque lui permettent d'en parler comme d'un vieil ami. Même les enfants toujours vivants du boxeur, qui ont collaboré au travail de recherche, en ont appris sur leur père à la lecture du livre!
Lisez l’article Une légende de La Prairie remémorée, sur le site du journal Le Reflet.Nicolas Landry, Le Reflet
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Ceux qui ne sont pas férus ni de sport, et ni de boxe en général ont au moins un intérêt à lire cette biographie. C'est que son biographe, Gilles Janson, bibliothécaire à l'Université du Québec à Montréal est un fin connaisseur de la culture sportive au Québec, particulièrement au XIXième siècle. Et la personnalité de Brosseau est fort intéressante en ce sens qu'elle sort du cadre habituel du portrait-type du boxeur. Brosseau venait d'un milieu assez à l'aise, il lisait son Devoir tous les jours et était un amateur d'art lyrique. On est loin du marlou des ruelles qui "punch" partout sans discernement. Un beau monsieur qui a eu une vie bien remplie et qu'il est intéressant de connaître. Et en même temps que l'homme c'est une époque qui revit sous nos yeux. On ne connaît jamais assez bien sa Belle Province.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.com
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...Janson montre bien comment la boxe, au début du siècle, représente à Montréal un véritable melting pot, où Juïfs, Noirs et francos fraternisent sans égard aux frontières socio-économiques et au climat politique.
Louis Hamelin, Le Devoir