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EN LIBRAIRIE LE 1 AVRIL 2025
Dès le début du 19e siècle, les Ursulines de Québec enseignent les sciences à leurs élèves: astronomie, chimie, physique, botanique, zoologie, minéralogie et géologie. Pourquoi et comment ces religieuses ont-elles élaboré cet enseignement et fait en sorte qu'il perdure? Trois générations de maîtresses de sciences se succèdent entre 1800 et 1936. Les pionnières, dont trois sont natives des États-Unis, participent à la genèse de l'enseignement des sciences. Les maîtresses de la relève déploient un ensemble d'expérimentations qui visent à rendre sensible l'insaisissable. Celles de la continuité poursuivent, dans l'ombre, leurs leçons de sciences en dépit du désintérêt des autorités cléricales. À une époque où l'accès des femmes au savoir est restreint, les Ursulines peuvent compter sur le soutien de leurs familles, de leurs élèves et des amis de la communauté pour transmettre aux filles un savoir scientifique.
Table des matières
Femmes de sciences. Les Ursulines de Québec et leurs élèves (1800-1936) | 1 |
Remerciements | 8 |
Avant-propos | 11 |
PRÉFACE • Du Monastère à l’École Polytechnique de Montréal | 14 |
Introduction | 19 |
Brève histoire des Ursulines de Québec | 22 |
PREMIÈRE PARTIE • Genèse de l’enseignement des sciences : les maîtresses pionnières (1800-1844) | 25 |
CHAPITRE 1 • Les pionnières anglophones | 27 |
Un « sujet précieux » : sœur Saint-Augustin Dougherty | 27 |
La « Mère des Mères » : sœur Saint-Henri McLoughlin | 33 |
Une « singulière » recrue : sœur Marie-de-l’Incarnation O’Conway | 37 |
Des pionnières porteuses de savoirs | 44 |
CHAPITRE 2 • Les exigences du siècle | 47 |
Sciences, élite et sociabilité féminine | 47 |
De précieux contacts | 53 |
L’appui obligé du clergé catholique | 61 |
DEUXIÈME PARTIE • Émulation tranquille : les maîtresses de la relève (1844-1903) | 71 |
CHAPITRE 3 • Des pionnières aux maîtresses de la relève | 73 |
Sœur Sainte-Croix Holmes : passeuse de savoirs | 74 |
La nature, Dieu et la transmission maternelle du savoir | 76 |
Une postulante avide de savoirs | 77 |
Une maîtresse érudite | 78 |
Croissance et stabilité | 80 |
Exposition universelle de Chicago de 1893 | 84 |
Un enseignement collectif | 88 |
CHAPITRE 4 • Rendre sensible l’insaisissable : la pratique des sciences au pensionnat | 97 |
Des planisphères au ciel de Québec | 100 |
Des classes au jardin | 111 |
Des classes au cabinet de sciences | 123 |
TROISIÈME PARTIE • Dans l’ombre : les maîtresses de la continuité (1903-1936) | 141 |
CHAPITRE 5 • Entre tradition et nouvelles « exigences de la société » | 143 |
Sœur Sainte-Marie-Madeleine Angers : un « incomparable amour de la science » | 144 |
Nouvelles « menaces » et priorités du clergé | 154 |
Brevets d’enseignement : les sciences ébranlées | 164 |
Cours primaire supérieur : le sceau de l’Université Laval | 169 |
Des sciences ajustées et perpétuées | 172 |
CHAPITRE 6 • L’œuvre continue des maîtresses de sciences | 177 |
Sœur Saint-François-de-Paule Vallée | 179 |
Sœur Marie Bédard (Saint-Camille-de-Lellis) | 182 |
Sœur Henriette Pouliot (Sainte-Suzanne) | 185 |
Un cours classique et des sciences modernisées | 188 |
La longue marche vers le cours classique | 188 |
Des leçons de sciences renouvelées | 190 |
Conclusion | 203 |
Note de l’autrice | 205 |
Références | 207 |
Liste des sources photographiques | 212 |
Table des matières | 215 |