... Des familles vendaient leurs meubles à l’encan, fermaient leurs maisons, et s’en allaient. Tous les dimanches, aux portes des églises, les crieurs publics annonçaient ces ventes : les partants réalisaient ainsi l’argent de leur voyage. ...

Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre (Les)
... Ces gens ne peuvent joindre les deux bouts que si tous les membres de la famille contribuent aux revenus. ...
... Ainsi plusieurs se fixent à Boston en 1811 ; certaines familles de Saint-Ours s’installent dans les environs de Woonsocket (R. ...
... Le phénomène n’échappe pas aux contemporains. « Il ne se passe guère une journée sans que l’on voit des familles entières s’embarquer pour les États-Unis […], écrit en 1871, l’abbé Jean-Baptiste Chartier, agent de colonisation. ...
... 22 les franco-américains de l a nouve lle-ang leter re tableau 2 Immigration nette des Canadiens français en Nouvelle-Angleterre Nombres approximatifs, 1860-1900 Période 1860-1870 1870-1880 1880-1890 1890-1900 1860-1900 En milliers 52 65-66 102-103 ...
... Les familles comptent sur le travail en forêt, les travaux de voirie, la construction des chemins de fer ou la pêche pour joindre les deux bouts. Que la demande pour le bois en Grande-Bretagne et sur le marché américain diminue, que le prix du ...
... Les difficultés que connaissent les pêcheurs acadiens de la NouvelleÉcosse — difficultés aggravées par le traité de Washington de 1871 — en poussent plusieurs vers Boston, Gloucester, Lynn, Salem et Waltham12. La 9. ...
... Le nombre de fuseaux, qui croît de 42,5 % entre 1860 et 1870 et de 57 % durant la décennie suivante, témoigne des progrès spectaculaires de l’industrie textile13. ...
... Après 1865, on part de plus en plus en famille et pour plus longtemps, mais toujours dans le même but. ...
... Seules des familles avec des enfants en âge de travailler peuvent espérer y arriver. « Une famille nombreuse est, en effet, un capital qui fructifie merveilleusement aux États », écrit le jésuite Édouard Hamon22. ...