... Bien sûr, les Français peuplent les rives du fleuve Saint-Laurent : Tadoussac, Québec, Trois-Rivières et Ville-Marie au pied du Mont-Royal, assiégée par les Iroquois. ...
Guerre civile en Acadie au XVIIe siècle (La)
... Il existe peu de documentation sur ses déplacements ; la première preuve de sa présence en France en 1644, c’est l’édit susmentionné du 6 mars, qui lui interdit de quitter le pays. ...
... En dépit de l’édit du 6 mars 1644, qui interdit à Françoise de quitter la France sous peine de mort, elle n’a pas l’intention de laisser son mari se défendre seul dans ses batailles. ...
... Le Gillyflower quitte Londres à la fin mars et près de six mois plus tard, il navigue toujours. En effet, Bailly et Berkeley transforment le voyage en une expédition commerciale prolongée. ...
... Conformément à la lettre du Gillyflower, à la mi-octobre d’Aulnay envoie à Boston une ambassade de dix personnes dirigée par un « Monsieur Marie ». Ce dernier est François-Marie de Paris, un des capucins de d’Aulnay. ...
... En effet, dès son arrivée, le représentant d’Aulnay remet immédiatement au conseil une copie du décret de mars 1644. Ce 7. Williamson, History of Maine, 311. ...
... Le père François-Marie réplique avec une légère concession : si La Tour accepte de se rendre, d’Aulnay lui garantit la vie et la liberté. ...
... Il arrive devant le fort de La Tour à la mi-octobre, à peu près au moment où son « Monsieur Marie » salue les conseillers de Boston. D’Aulnay envoie un officier à terre pour servir à La Tour une copie officielle du décret de mars 1644. ...
... Compétent et énergique comme toujours, il ne chôme pas pendant les semaines où son émissaire Marie négocie la paix et que la femme de son rival se débat avec les pouvoirs juridiques et mercantiles de Boston. ...
... La neige ne disparaît pas du sol avant la fin [mars]5 ». Pendant le reste de cette interminable période, les gens du fort n’ont d’autre choix que d’attendre. ...