Histoire d’un rêve brisé?

Histoire d’un rêve brisé?

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... Dans les familles « l’usage des deux langues alternativement parlées par les parents et les enfants, c’est si fréquent que cela ne constitue même pas une anomalie17 ». ...

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... Ils ont bien d’autres faits à déplorer : les mariages mixtes – qu’encore en 1909 on présente comme un crime contre Dieu et une abomination nationale23 – se multiplient ; le travail des épouses à l’usine affaiblit la famille ; les jeunes et les travailleurs ...

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... De plus en plus, observentils, on parle anglais dans les familles, au travail, dans les loisirs ; on le tolère à l’église et dans les sociétés nationales ; on en veut davantage dans les écoles paroissiales. ...

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... Des observateurs font remarquer qu’avec le temps la famille franco-américaine se différencie de moins en moins des foyers américains. ...

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... Réduites au chômage, beaucoup de familles désertent à leur tour les paroisses nationales au profit des paroisses territoriales de la banlieue. ...

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... Ainsi, à Saint-Jean-Baptiste de Lowell, le nombre de familles passe de 1 386 en 1963 à 736 en 196652. ...

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... Journal, Lettres, Impressions d’une artiste française, Montréal, Granger Frères, 1920, p. 233. ...

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... Armand Bédard, « La langue française dans la famille et dans les relations sociales aux États-Unis », L’Avenir national, 6 juillet 1912, p. 4. 18. « Que deviendrons-nous ? », L’Avenir national, 21 novembre 1913, p. 4. 19. Calvin J. ...

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... Le grand évêque de Québec et ses successeurs « maintinrent dans les familles l’honnêteté et la simplicité chrétienne et, par l’union intime du peuple avec les prêtres, ils en firent un peuple de ...

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... Dès la fin du xixe siècle, les élites franco-américaines s’alarment devant les ravages de l’anglicisation : on parle de plus en plus anglais dans les familles, au travail, dans les loisirs ; on le tolère à l’église et dans les sociétés nationales ; on ...