Histoire d’un rêve brisé?

Histoire d’un rêve brisé?

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... [Antoine Dumouchel], « Poignée de lettres », Le Travailleur, 9 juin 1955, p. 2. 25. Gérard-R. Arguin, « À ceux qui boivent à grandes gorgées l’élixir fatal de la “porte ouverte” », Le Travailleur, 21 avril 1955, p. 1. 26. ...

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... Pour les émigrés, la paroisse représente une oasis, un refuge, et la communauté paroissiale, une grande famille. Ils y mènent une vie religieuse et française intense. Ils s’y sentent chez eux ; c’est la petite patrie à laquelle ils s’identifient. ...

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... Les privations endurées par les Franco-Américains, les luttes qu’ils mènent pour survivre modifient leurs rapports à la famille, à la paroisse, aux syndicats, au gouvernement et diminuent leur sentiment d’appartenance à la petite patrie. ...

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... Mais, parce que les loyers exigés pour ces nouveaux logements sont trop élevés pour leurs moyens, les familles délogées doivent changer de quartier. Ainsi, à Saint-Jean-Baptiste de Lowell, le nombre de familles passe de 1 386 en 1963 à 736 en 1966. ...

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... C’est que, plusieurs heures par jour, tous les membres de la famille, les femmes et les enfants surtout, sont soumis à l’assaut incessant d’images, d’idées, de valeurs qui produisent un effet homogénéisant indéniable. ...