Histoire et traditions orales des Franco-Acadiens de Terre-Neuve

Histoire et traditions orales des Franco-Acadiens de Terre-Neuve

Page 4

... Gagnon (Université de Montréal) Barbara Kirshenblatt-Gimblett (Université de New York) Khadiyatoulah Fall (Université du Québec à Chicoutimi) Bogumil Jewsiewicki-Koss (Université Laval) Jocelyn Létourneau (Université Laval) Henri Moniot (Université de Paris ...

Page 9

... En 1952, le géographe français, Pierre Biays, écrivit un court article sur l’économie du village de Cap-Saint-Georges sans toutefois traiter en détail la vie traditionnelle de la région1. En 1964, John T. ...

Page 12

... Pour ceux qui s’intéressent aux aspects linguistiques du dialecte régional, y compris la phonologie élémentaire, on en trouve une discussion à l’annexe II qui traite de la langue franco-terreneuvienne8. ...

Page 22

... Cependant, en 1713, la France et l’Angleterre signèrent le traité d’Utrecht, qui mit fin à la guerre de la Succession d’Espagne, et en vertu duquel la France abandonna la colonie ...

Page 23

... En 1783, le traité de Versailles remplaça l’accord conclu en vertu du traité d’Utrecht et réaffirmé par les traités de Paris et de Versailles. ...

Page 24

... De plus, les termes de ce traité donnèrent une définition entièrement nouvelle du French Shore, qui comprenait aussi la région de la baie Saint-Georges et de la presqu’île de Port-au-Port où s’installeront, à partir de la fin du XVIIIe siècle, et en dépit ...

Page 27

... Les Français avaient perdu tous leurs droits de possession à Terre-Neuve et, même s’ils conservaient un droit de pêche sur une partie de la côte du Petit Nord nommée le French Shore, les divers traités et actes interdisaient toute colonisation. ...

Page 28

... N’ayant jamais été traités comme des sujets de valeur par la France et ayant pour la plupart vécu sur leurs terres depuis quatre ou cinq générations, les Acadiens ne virent aucun inconvénient à accepter les conditions proposées par les Anglais, qui leur ...

Page 31

... Il convient de préciser, avant d’accepter ces évaluations, qu’elles furent écrites par des administrateurs et des officiers qui trouvaient gênante la présence d’une colonie permanente, qu’elle fût anglaise ou française, car, selon les traités entre les ...

Page 33

... En novembre de la même année, l’ancien magistrat, James Tobin, écrivit que la plupart de ces familles étaient sur place depuis plus de 80 ans, c’est-à-dire depuis 1778, soit à une époque «antérieur[e] à l’extension du French Shore par le traité de 178338 ...