... Le poisson devient alors, par goût ou par obligation, le mets principal des repas. La morue est, sans contredit, le poisson qui se prête le mieux à toutes les sauces et celui dont la conservation est la moins compliquée. ...
Histoire populaire du Québec, tome 1
... Ce poisson, heureusement, se reproduit rapidement. La morue peut pondre de huit à neuf millions d’œufs par saison. ...
... Suivant son habileté et la présence des poissons, un bon pêcheur peut attraper jusqu’à trois cents morues par jour, mais « cela lasse beaucoup les bras ». ...
... Le poisson est ensuite jeté dans la cale ou l’entrepont par un tuyau carré. Alors que les pêcheurs français ouvrent le poisson jusqu’à l’anus, les anglais l’ouvrent complètement. ...
... En arrivant près de l’endroit où le navire doit jeter l’ancre, le plus important est de trouver un endroit où faire sécher le poisson. ...
... Le lendemain, à la pointe du jour, les chaloupes se rendent aux endroits où le poisson doit abonder. La ...
... Le poisson est préparé à peu près de la même façon que sur les Bancs, puis salé proprement par le saleur. Le travail est presque terminé pour cette journée. ...
... Les poissons sont acheminés vers les grandes villes et vendus soit en gros, soit au détail. Pour chaque cent morues vendues, on en remet cent vingt, à cause des pertes. ...
... Le plus commun demeure le castor. Entre les années 1660 et 1760, on évalue à environ vingt-cinq millions le nombre de peaux de castor expédiées en France. ...
... Il faut d’abord briser à coups de hache la cabane du castor. La demeure du castor est admirable. Aucun mousquet ne peut la transpercer, à mon avis. Elle est bâtie sur le bord de quelque petite rivière ou d’un étang. ...