... Par conséquent, la relation qu’entretenait l’employé du poste de traite avec sa belle-famille était cohérente avec l’attitude attendue d’un gendre algonquin. ...
Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle
... En contrepartie, les employés des postes de traite pouvaient servir de clef d’accès à d’autres ressources, peut-être perçues comme intéressantes. ...
... 174 INITI ATI VES ET ADAPTATIONS ALGONQUINES AU X I X e SIÈCLE L’avantage qu’offrait un lien conjugal avec un employé du poste de traite n’était pas nécessairement prévisible à long terme, puisque ces hommes, une fois retraités, quittaient parfois le ...
... En plus de la distinction en fonction du sexe, la différence la plus notable consiste en la proximité avec le milieu de la traite. ...
... Les garçons métissés pouvaient aussi rester associés de près au poste de traite et y occuper une position avantageuse. ...
... Les missionnaires qui sont arrivés dans ce secteur à partir des années 1830 ont remarqué à plusieurs reprises combien les personnes métissées rattachées de près au poste de traite étaient influentes242 ou “au-dessus des autres243”. ...
... Les femmes métissées associées de près aux postes de traite auraient donc exercé des choix semblables aux femmes algonquines, en valorisant des unions avec des hommes associés au milieu de la traite. ...
... Bien que le terme “captain” ait été utilisé par la Compagnie de la Baie d’Hudson, ces chasseurs particuliers se distinguaient des capitaines de traite connus à pareille date à la baie James : contrairement à ceux-ci, les hommes reconnus au lac Abitibi ...
... Tous convergeaient de nouveau vers le poste de traite au moment du retour de la brigade. ...
... 182 INITI ATI VES ET ADAPTATIONS ALGONQUINES AU X I X e SIÈCLE au poste de traite ne commandaient pas de statut particulier perceptible. ...