... En effet, il a déjà été question au chapitre précédent du départ du capitaine de traite Accoumacanish, salué par les commerçants par des salves de tirs en 1810. ...
Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle
... Le protocole d’arrivée des missionnaires montrait quant à lui une adaptation de la part des missionnaires aux coutumes associées à la traite des fourrures : le missionnaire et ses employés s’arrêtaient pour faire leur toilette un peu avant d’être visibles ...
... En guise de reconnaissance et de salut, le maître de poste faisait hisser son pavillon à son tour318, puis les employés du poste de traite venaient accueillir le missionnaire alors qu’il accostait au rivage319. ...
... Ainsi, un jeune homme montrait à Bellefeuille les traits de différentes longueurs qu’il avait tracés sur une écorce de bouleau pour mieux se souvenir de la prière qu’il venait d’apprendre : chaque trait représentait une « parole », la longueur du trait ...
... Des messages étaient aussi gravés dans l’écorce des arbres en relation avec la capture d’un animal, en continuité évidente avec les traitements faits aux restes d’animaux. ...
... Ce n’est donc pas sur cette base qu’ils désapprouvaient des danses pratiquées par les Algonquins : ce sont plutôt les danses sociales avec les employés des postes de traite, celles qui marquaient le Nouvel An ou l’arrivée au poste l’été qui retenaient ...
... Ce n’est qu’à partir de ce moment que les femmes et les enfants se sont mis à s’attrouper à proximité du poste de traite en attendant le retour des voyageurs. ...
... rituel et communautaire permanent, associé de près aux postes de traite. ...
... Avec la tenue des missions aux postes de traite, l’espace du poste de traite a pris une nouvelle signification rituelle pour les Algonquins. ...
... Missionnaires et traiteurs se comportaient tous les deux comme s’il était évident que l’espace autour des postes de traite appartenait à la Compagnie de la Baie d’Hudson. ...