... 344 INITI ATI VES ET ADAPTATIONS ALGONQUINES AU X I X e SIÈCLE fourrures aux Algonquins, la Compagnie de la Baie d’Hudson s’est mise à multiplier le nombre de petits postes de traite sur le territoire desservi autrefois par les seuls postes d’Abitibi ...
Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle
... Un poste de traite a aussi été ouvert à Longue-Pointe, sur le lac des Quinze vers 1883. Il avait été précédé d’un poste sur le lac Simard, ouvert à une date indéterminée et abandonné à ce moment31. ...
... Vers la fin du xixe siècle, les Algonquins qui nomadisaient autour de ce plan d’eau ont été reconnus rétroactivement comme ayant été bénéficiaires du traité Robinson-Huron de 1850. ...
... L’histoire juridique de cette bande ne sera pas traitée ici. ...
... CH APITR E 4 • La colonisation et l’État font leur entrée 351 des compagnies marchandes en 1821 et la fin du système des capitaines de traite, la tendance était à la reconnaissance d’un chef unique au lac Abitibi et au lac Témiscamingue. ...
... Existe-t-il un lien entre bandes et postes de traite ? La multiplication des postes de traite dans la deuxième moitié du xixe siècle à l’intérieur du territoire à l’étude a-t-elle donc conduit à une multiplication des bandes algonquines ? ...
... On n’observe donc pas de causalité directe entre présence de poste de traite et sentiment de collectivité. ...
... Il serait donc inexact de voir dans la multiplication des postes de traite dans la deuxième moitié du xixe siècle une cause directe de la prolifération des bandes algonquines à la fin du siècle ; la présence continue de certains postes de traite, sans ...
... Il est à noter qu’un poste de traite appelé Hunter’s Lodge a été ouvert en 1847 sur un élargissement du lac Kipawa et était devenu un lieu d’approvisionnement commode pour les Algonquins qui fréquentaient ce secteur. ...
... Par contre, contrairement à l’interprétation faite par ceux-ci, il me semble que des facteurs autres que la présence du poste de traite sont à invoquer. ...