... 106 INITI ATI VES ET ADAPTATIONS ALGONQUINES AU X I X e SIÈCLE Ainsi, selon le travail à accomplir et les ressources disponibles, ils pouvaient utiliser des racines et de l’écorce de saule, des tendons d’oiseaux, des parties provenant de la queue du castor ...
Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle
... Les Algonquins se procuraient la presque totalité de leur alimentation eux-mêmes, qui reposait surtout sur l’apport de petits mammifères, des poissons et de certaines espèces d’oiseaux. ...
... Une unité MB correspondait à une belle peau de castor traitée ou son équivalent en autres fourrures. ...
... Il se trouve qu’ils provenaient tous les deux du secteur nord-ouest du lac Abitibi, soit le secteur le plus productif en castor. C’est de là que provenaient les trois quarts des fourrures de castor recueillies au poste d’Abitibi80. ...
... Contrairement à la Compagnie de la Baie d’Hudson qui avait utilisé la peau de castor comme étalon de mesure, la North West Company utilisait quant à elle le Marten, soit la martre. ...
... Cette tournure de phrase laisse penser que le maître de poste considérait comme siennes ces huttes de castor et peutêtre même le territoire sur lesquelles elles se trouvaient. ...
... Par exemple, en 1839, le missionnaire Poiré a rencontré un groupe de femmes au lac Duparquet où elles faisaient sécher du poisson. ...
... Ils rentraient du bois de chauffage181 ou participaient à pêcher et à saler le poisson (corégone) qui servait à nourrir les employés du poste de traite pendant l’hiver182. ...
... Il s’agissait vraisemblablement d’un chant de louanges, cherchant à inviter les poissons et à les rassurer sur le fait qu’ils seraient traités de façon appropriée. ...
... Ainsi, les missionnaires présents à partir des années 1840 observaient les Algonquins déposer des offrandes de tabac ou encore des entrailles de castor à un certain rocher situé à l’ouest du lac Abitibi avant de s’aventurer dans la rivière Abitibi, afin ...