Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle

Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle

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... Celui-ci était situé à proximité d’un poste de traite. ...

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... Au tournant du xixe siècle, les séjours des Algonquins dans les environs du poste de traite semblent donc avoir été surtout ponctuels et utilitaires, liés à la fonction de l’échange. ...

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... Si un grand nombre de personnes s’étaient rassemblées quelque part, il est plus que probable que les employés des postes de traite l’aient su d’une façon ou d’une autre et que cette information transparaisse dans les journaux de postes qui nous sont parvenus ...

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... Antoine SILVY, Relation par lettres de l’Amérique septentrionalle (années 1709 et 1710), édité et annoté par Camille de Rochmonteix, Paris, Letourzey et Ané, éditeurs, 1904, p. 111. ...

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... Tout cela donne à croire qu’en dépit de la création des capitaines de traite par les marchands, il y avait en parallèle une reconnaissance 158.  Les capitaines de traite seront abordés en détail dans le chapitre suivant. 159.  ...

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... La question demeure ouverte quant à savoir s’il n’existait qu’une seule bande qui se concevait comme telle autour de chacun des lacs où se trouvaient les postes de traite. ...

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... En effet, il est impossible de savoir si l’entièreté des personnes qui commerçaient à chacun des postes de traite reconnaissait un seul chef. ...

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... culture matérielle Au début du xixe siècle, la culture matérielle des Algonquins des lacs Abitibi et Témiscamingue était constituée d’objets qu’ils façonnaient eux-mêmes avec des matériaux locaux, d’objets manufacturés achetés tels quels au poste de traite ...

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... La lecture des journaux de poste de traite et des livres de compte révèle que certains des articles d’étoffe étaient obtenus au poste déjà confectionnés (chemises d’hommes, de femmes ou d’enfants196, capots197, couvertures198), mais la plupart du temps ...

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... Les mentions de cuir de cerf (deerskin buck ou deerskin doe) dans les livres de comptes des postes de traite indiquent que les Algonquins ont acheté du cuir, vraisemblablement pour compenser la pénurie de cervidés locaux à cette époque204. ...