... La valeur nette des cadeaux distribués aux capitaines a diminué au fil des ans, mais le nombre total de fourrures apportées par ces capitaines de traite aussi. ...
Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle
... Les « Canadiens » auraient fait circuler la rumeur selon laquelle le poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson n’avait pas reçu ses marchandises cette année-là. Quetchen a donc donné ses fourrures aux employés de la North West Company. ...
... On n’assiste donc pas, chez les capitaines de traite du lac Abitibi, à une arrivée d’un grand groupe de chasseurs sous le leadership d’un capitaine de traite, tel qu’il est observé pour la baie James à pareille date. ...
... Ces deux hommes arrivaient au poste de traite avec un groupe constitué de personnes liées par des liens de parenté et d’affinité directs. Ces deux groupes familiaux étaient nombreux et de plus, dans le cas d’Accoumacanish, polygames. ...
... Contrairement à tous les autres chasseurs, Accoumacanish et Quetchen avaient tendance à séjourner un mois ou deux pendant l’été au poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson au lac Abitibi dans la première décennie du xixe siècle avec leurs familles ...
... Il est moins clair si ces deux hommes étaient perçus comme des chefs pour l’ensemble des personnes qui vivaient dans un rayon de 70 000 km² autour du poste de traite au début du xixe siècle. ...
... Toutefois, les articles distribués en cadeaux coûtaient cher et étaient encombrants à acheminer jusqu’au poste de traite. Les compagnies devaient donc 89. HBCA, B.1/a/11, fo. 8v. 90. HBCA, B.1/a/15, fo. 3v. 91. HBCA, B.1/a/15, fo. 6v. ...
... Le rôle de ces chasseurs particuliers n’a donc pas été identique à celui joué par les capitaines de traite à la baie James. ...
... Selon Mitchell, Capascoos aurait apparemment vécu en paria pendant un certain temps par la suite et aurait évité les postes de traite des environs. ...
... Par ailleurs, contrairement à l’affirmation de Mitchell selon laquelle ce Capascoos aurait vécu en paria après ces événements, il apparaît plutôt qu’il a fréquenté ouvertement le poste de traite du lac Abitibi après la fusion des compagnies, soit une ...