Jean Mauvide. De chirurgien à seigneur de l’île d’Orléans au XVIIIe siècle

Jean Mauvide. De chirurgien à seigneur de l’île d’Orléans au XVIIIe siècle

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... Mais il est très peu probable que les travaux d’agrandissement aient commencé avant l’année 1750, quand les signes d’opulence sont encore rares dans la famille Mauvide-Genest. ...

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... Nous trouvons à ses côtés chez le notaire, en plus de Joseph Chabot (qui avait déjà des liens avec la famille Genest), le sieur Philippe Noël, seigneur de Tilly, ainsi que le Sieur Pierre Côté, capitaine de milice de Saint-Pierre. ...

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... des années très intenses pour le couple mauvide-genest • 125 Réaction d’un notable d’une « vieille » famille de l’île Quant à l’achat tout à fait inhabituel du moulin banal par le meunier Pierre Aubin (le 6 octobre 1751), il faut sans doute l’interpréter ...

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... Mais les traces existantes donnent à penser que plusieurs femmes de la colonie participaient activement aux décisions concernant la famille et son patrimoine. ...

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... La première maison du couple Mauvide-Genest était spacieuse, à deux étages (avec la cave tout équipée) et Marie-Anne y a donc connu de bonnes conditions de vie pour élever sa famille. ...

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... Ces deux emprunts successifs de 3 000 livres du couple Mauvide-Genest indiquent qu’ils avaient atteint les limites de leur capacité de payer, soit en argent sonnant, devenu rare, soit en lettres de change tirées sur le trésor du roi de France, qu’on appelait ...

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... Quelques mois plus tard, soit de 1756 au début de l’administration civile anglaise, en 1763, le seigneur Jean Mauvide, sa famille et toute la population de l’île d’Orléans vont traverser une période particulièrement troublante. ...

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... Les Anglais incendièrent surtout les habitations de la rive nord de l’île, à Saint-Pierre et à Sainte-Famille, épargnant plusieurs maisons du nord de l’île, comme le manoir seigneurial des Mauvide-Genest, ainsi que les églises qu’ils saccagèrent sans ...

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... L’économie de la colonie tourne au ralenti et la plus grande partie des achats des années 1755-1760 n’a toujours été payée qu’en documents écrits, tels lettres de change, billets au porteur et autres « chèques » de l’époque, dont la valeur est nulle dans ...

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... Catherine Gaillard, l’une des trois enfants héritières de Jean-Baptiste Gaillard, elle qui signait encore une quittance à la Sainte-Famille en 1761, était maintenant décédée. ...