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EN LIBRAIRIE LE 5 NOVEMBRE 2024
Le 13 septembre 1758, un an jour pour jour avant la bataille des plaines d'Abraham, décédait à Québec le procureur général du Conseil supérieur Louis-Guillaume Verrier. Cet ancien avocat parisien, né sous le règne de Louis XIV, arrivé en Nouvelle-France trente ans plus tôt, a occupé un poste-clef dans la vie publique de la colonie française d'Amérique. Il a rempli ses fonctions avec professionnalisme, allant jusqu'à fonder des cours de droit, rapidement obligatoires pour les aspirants à des fonctions dans la magistrature canadienne. Verrier a également beaucoup oeuvré pour discipliner les notaires et les magistrats des juridictions royales et seigneuriales de la vallée du Saint-Laurent.
Bibliophile convaincu, il a participé à la diffusion du livre à Québec à partir d'un réseau de fournisseurs dont témoigne une abondante correspondance épistolaire avec la métropole. À une époque où la position sociale oblige à des signes de représentation et de pouvoir, Louis-Guillaume Verrier semble avoir préféré la richesse intellectuelle et le service du roi dans sa colonie d'adoption aux devoirs de paraître.
Cette biographie de Louis-Guillaume Verrier est une ouverture vers l'histoire des institutions et de la société de la Nouvelle-France.
Table des matières
Louis-Guillaume Verrier. Procureur général du Conseil supérieur de Québec, 1690-1758 | 1 |
Introduction | 9 |
CHAPITRE 1 • Du Barreau parisien à la haute magistrature canadienne : le « cursus honorum » d’un juriste ultramarin du XVIIIe siècle | 17 |
Louis-Guillaume Verrier ou le profil type du magistrat colonial du XVIIIe siècle | 18 |
Le Conseil supérieur de la Nouvelle-France et la situation des institutions judiciaires vers 1730 | 29 |
Le procureur général au Conseil supérieur de Québec : une fonction essentielle | 38 |
CHAPITRE 2 • Agir en procureur général : trois décennies d’activités judiciaires et extrajudiciaires de Louis-Guillaume Verrier au Canada | 45 |
Les prérogatives d’un procureur général dans les procès en appel | 46 |
Les conclusions définitives de Louis-Guillaume Verrier au bénéfice du respect des procédures et de la discipline des magistrats inférieurs | 53 |
Une diversité des tâches officielles et… officieuses : fonctions judiciaires alternatives et de « police » | 67 |
CHAPITRE 3 • L’apport de Louis-Guillaume Verrier à un meilleur fonctionnement des institutions canadiennes | 73 |
L’inventaire et la vérification des archives notariales, seigneuriales et judiciaires : une œuvre de « bénédictin » assurément nécessaire | 74 |
Pallier l’absence de formation des officiers de justice au Canada : la grande œuvre de Louis-Guillaume Verrier | 83 |
CHAPITRE 4 • Un membre de l’élite sociale de la Nouvelle-France : Louis-Guillaume Verrier ou le rejet de la culture des apparences ? | 97 |
Louis-Guillaume Verrier, un magistrat aisé plus que vraiment riche | 98 |
Une vie confortable, mais sans ostentation | 106 |
CHAPITRE 5 • Le livre et la plume : les pratiques socioculturelles d’un magistrat colonial à l’heure des Lumières européennes | 123 |
Une élite culturelle assurément : Louis-Guillaume Verrier et le développement du livre au Canada | 124 |
Liens familiaux et professionnels : une étude de la correspondance épistolaire de Verrier ou la dimension atlantique d’un magistrat colonial | 134 |
Conclusion | 147 |
Sources et éléments de bibliographie | 151 |
Table des matières | 159 |