Mirabel en histoires

Mirabel en histoires

Page 90

... Les familles Dumouchel et Masson constituaient déjà le noyau des notables de Saint-Benoît quand arriva dans la paroisse un jeune notaire du nom de Jean-Joseph Girouard qui allait rapidement se tailler une place de choix dans la société locale. ...

Page 93

... Le Canadien du 26 juillet 1837 publiait donc « La lettre de M. Raizenne à son excellence le gouverneur au sujet de la proclamation ». Et la rédaction ajoutait en sous-titre : « lettre qui lui a valu sa destitution ». ...

Page 94

... En vérité, par cette lettre rédigée à Saint-Benoît-des-DeuxMontagnes, le 24 juin 1837, Ignace Raizenne refusait de se laisser « river dans les fers de Sa Majesté » et déclarait solennellement qu’il choisissait de faire passer ses droits inaliénables de ...

Page 99

... Les chefs de Saint-Benoît, après avoir assuré la vie de leurs concitoyens et de leur propre famille, songèrent à se mettre eux-mêmes à l’abri des représailles. Jean-Baptiste Dumouchel prit le chemin de la montagne du Lac. ...

Page 100

... On lit dans Le Populaire de cette époque ce passage significatif : « Dans un rayon de quinze milles, il n’y a pas un bâtiment qui n’ait été saccagé et pillé par ces nouveaux vandales ; loyaux et révolutionnaires, amis et ennemis, familles paisibles ou ...

Page 104

... Il est convaincu, comme l’indique sa lettre, des exactions commises par les volontaires. Il suffirait que Colborne confirme cette opinion et le commissaire pourrait rendre justice « aux malheureuses familles de Saint-Benoît ». ...

Page 105

... Si elle l’est, et votre seigneurie voudra bien me le faire connaître, elle mettra, j’espère, les commissaires en état de rendre justice aux malheureuses familles qui ont été ruinées par la conduite cruelle des volontaires. ...

Page 106

... Le malheur des familles qui furent ainsi plongées dans l’affliction par la conduite téméraire de leurs parents doit exciter la plus profonde pitié ; mais il faut dire que la population de Saint-Benoît ...

Page 108

... ean-Joseph Girouard, notaire à Saint-Benoît-des-DeuxMontagnes, était issu d’une famille de belle lignée. ...

Page 110

... Dans cette famille que les Anglais avaient chassée d’Acadie, on s’appelait tous Joseph. C’est ainsi que le notaire Jean-Joseph Girouard, de Saint-Benoît, était fils de Joseph, lui-même fils de Joseph. ...