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18,99 $PDFISBN: 9782896648863
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Prix Robert-Prévost de la Société historique de Montréal 2015
À la Pointe, comme on dit couramment, cohabitent d'abord des Irlandais catholiques, des protestants d'origine britannique et des francophones venus des campagnes environnantes, rejoints au début du XXe siècle par des immigrants d'Europe de l'Est.
À l'échelle du quartier et à travers le parcours des Mullins d'Irlande, des Turnbull venus d'Écosse et des Galarneau mariés à L'Assomption, on découvre les lieux de travail issus de l'industrialisation, à commencer par les ateliers ferroviaires près du pont Victoria, de même que les églises, les écoles, les rues commerciales et, surtout, les maisons où l'on habitait, une approche qui permet de conjuguer découvertes patrimoniales et connaissances renouvelées sur les conditions de vie.
Les joies et la confiance en l'avenir y occupaient certainement autant de place que les malheurs et les moments de découragement. Sommes-nous si loin d'eux ?
Avec la collaboration de la Société d'histoire de Pointe-Saint-Charles.
Table des matières
Pointe-Saint-Charles. L'urbanisation d'un quartier ouvrier de Montréal, 1840-1930 | 1 |
INTRODUCTION | 7 |
CHAPITRE 1 • LES ANNÉES 1840: GRANDES FERMES, GRANDS PROJETS, GRANDES MISÈRES | 13 |
La Pointe champêtre | 14 |
En arrivant d’Irlande : travaux et baraquements | 18 |
Les conditions du boom industriel et urbain | 20 |
CHAPITRE 2 • LA FORMATION D’UN QUARTIER OUVRIER, 1850-1900 | 25 |
Le Grand Tronc à Pointe-Saint-Charles | 28 |
Le canal et les emplois industriels | 42 |
L’espace urbain et les groupes culturels | 53 |
La propriété | 73 |
L’eau courante et les égouts | 76 |
Les maisons | 80 |
Le logement et les modes standard d’occupation | 95 |
La mortalité | 103 |
Trois familles de 1850 à 1900 | 111 |
CHAPITRE 3 • TROIS FAMILLES DE 1850 À 1900. LA PREMIÈRE GÉNÉRATION | 111 |
Des arrivants qui s’installent | 112 |
Les Mullins chez eux | 117 |
Les Galarneau chez eux | 124 |
Les Mullins et les Galarneau dans leurs paroisses | 135 |
Les Turnbull chez eux | 136 |
CHAPITRE 4 • LE QUARTIER À MATURITÉ, 1900-1930 | 143 |
Du Grand Tronc au CN | 145 |
Les autres industries | 155 |
Le développement urbain jusqu’à maturité | 161 |
Nouvelles maisons – vieilles maisons | 175 |
La chute de la mortalité infantile | 180 |
Les ménages, leurs revenus et leurs logements en 1921 | 184 |
CHAPITRE 5 • LES TROIS FAMILLES DE 1900 À 1930. LA DEUXIÈME GÉNÉRATION | 199 |
Les Turnbull | 200 |
Les Mullins | 206 |
Les Galarneau | 213 |
ÉPILOGUE ET CONCLUSION | 231 |
BIBLIOGRAPHIE | 239 |
Ce livre a fait parler de lui :
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Quand on emprunte l'autoroute Bonaventure en entrant dans Montréal et qu'on passe sous le point Victoria, on est loin de se douter que tout près de là se trouve un quartier tout plein d'histoires, tant par son développement et son impact sur la ville même que sur ses habitants. Règle générale, l'aspect industriel d'un lieu projette habituellement une image sans humanité. Et pourtant, c'est beaucoup plus que ça qu'on découvre dans le récit de ce quartier! Par exemple, j'étais surpris d'apprendre que catholiques, protestants, anglais et français ont cohabité et on fait leur marque à travers leurs différences culturelles et religieuses, leurs modes de vie et l'expression de leurs valeurs.
Ce document de référence aurait pu être aride. Il ne l'est pas, loin de là! L'auteur a su illustrer au-delà des photos le tissu tricoté serré de ce quartier, de ce milieu de vie.
Jacques, Pause lecture
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À lire pour mieux comprendre ce monde qui disparaît en partie avec la frénésie immobilière actuelle.
Yves Guillet, Librairie Le Fureteur
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Ce livre est un outil précieux pour la compréhension du développement urbain et des conditions de vie ouvrière ainsi que pour la reconnaissance du patrimoine architectural industriel et résidentiel. Il constitue également un appel aux études de quartiers, puisque la recherche historique fait office ici de point de départ valable pour stimuler l'appartenance au quartier et la conscience communautaire.
Ian Mercier, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale
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Voilà un livre original, Pointe-Saint-Charles, l'urbanisation d'un quartier ouvrier de Montréal (1840-1930), qui nous présente l'historien et architecte Gilles Lauzon. La singularité de l'ouvrage tien à l'approche qui conjugue habilement l'histoire industrielle, urbaine et sociale aux monographies de trois familles résidantes, le tout enrichi de nombreuses photos et illustrations dont l'expression et la portée se suffisent à elles-mêmes. Encore une fois, les Éditions du Septentrion ont livré une publication de qualité.
Gilles Lauzon a procédé à une analyse solide et minutieuse fondée non seulement sur les études existantes mais aussi sur les compilations originales.
Passionné des vieux quartiers de Montréal, Gilles Lauzon a réussi le pari, toujours risqué, de garder distance vis-à-vis de son objet d'étude auquel on le sent visiblement attaché. Son souci de valider les faits et les interprétations et d'approfondir les recherches donne à son livre une valeur exemplaire.
Albert Juneau, Montréal en tête
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Dans cet ouvrage, de grande qualité, l'auteur se penche sur un quartier ouvrier, Pointe-Saint-Charles, pour la période qui va de 1840 à 1930, soit au moment où l'industrialisation gagne ce secteur de Montréal.
L'ouvrage, richement illustré avec des photos et des cartes, s'appuyant sur les meilleurs travaux d'histoire sociale et économique, apporte une contribution significative à l'histoire urbaine de Montréal et de sa classe ouvrière. La richesse des informations recueillies et la rigueur de l'analyse complètent avec profit les travaux de Bettina Bradbury, Sherry Olson et Patricia Thorton sur les familles montréalaises de la deuxième moitié du 19e siècle.
Jacques Rouillard, Recherches sociographiques