Revue Littoral No 11

... Jadis grands chasseurs, voilà que certains des nôtres trappent le castor pour la fourrure qui, m’a-t-on dit, sert à faire des chapeaux aux gens qui vivent de l’autre côté de la mer. ...

... Il salive à l’idée d’un juteux morceau de fesse d’orignal ou encore d’un castor bien gras. Mais pour l’instant, il continue de défricher et de semer pour récolter sa maigre pitance. ...

... L’année d’après, sachant comment parfaire cette nouvelle langue écrite, il nous restait à assimiler l’art des structures d’une lettre. Cela nous a demandé encore une autre dizaine de lunes. ...

... Il s’y sentait comme un poisson dans l’eau à cause de ses racines autochtones et de sa complicité avec les Algonquins, des cousins et des cousines que nous visitions chaque semaine. ...

... Nous avons été totalement dépaysés de nous retrouver ainsi dans un environnement si exotique, au Québec, où tout se racontait en langue innu-aimun et où tout le monde s’affairait à préparer, cuire et fumer viandes de chasse, poissons et banique sur des ...

... Ton hangar à poisson et ta chapelle blanche, La semaine du pêcheur et son bref dimanche, Résumé de sa vie en ce monde au long cours. ...

... , architecture aux lignes sobres, odeurs de poissons fumés, faune humaine disciplinée et plutôt réservée. 18e parallèle, dans la mer des Caraïbes : chaos grandiose d’un univers tropical, rues bondées, odeurs de charbon et d’eucalyptus, maisons sur terre ...