... Les Akansas évoquèrent, à leur tour, la férocité des nations voisines qui « mangeroient les François » afin d’inciter La Salle à ne pas poursuivre son chemin31. Le cas de La Salle n’est pas isolé. ...
Stratèges, diplomates et espions
... La Potherie précise que les « Pouteouatemis jaloux de ce que les François entroient chez les Miamis, envoyèrent sous main un Esclave qui dit beaucoup de chose fort desobligeante des François35 ». ...
... La Potherie rapporte qu’ils dissimulèrent alors « le ressentiment qu’ils avoient de ne point entendre parler du payement de leur Peage, parce qu’il y avoit des François qu’ils étoient bien aises de ménager42 ». ...
... blant d’être encore plus étonné que lui ; il protesta que c’étoit les François eux-mêmes, qui l’avoient envoyé à la Famine, en l’assûrant qu’il y rencontreroit un Parti de Guerriers Iroquois, qu’il lui seroit très-facile de surprendre & defaire ; & pour ...
... Callière précise que les Iroquois laissèrent « un casse teste planté à la marque des François pour leur faire croire que c’estoit Onontio qui avoit envoyé les manger afin de leurs donner de la mefiance de nous aussy bien qu’à nos autres alliez57 ». ...
... Sous le deuxième gouvernement de Frontenac, La Potherie note que « le Fils du grand Chef des Outagamis vint à la Baye, où il eut une conversation secrette avec un François des plus distinguez 62 ». ...
... Sa fidelité aux interêts des François lui étoit trop suspecte. Il savoit qu’il n’avoit pas le cœur droit. Cette Nation méprise toutes les autres, elle faisoit même peu de cas des François. ...
... Las de voir les Français commercer avec les Sioux et leur vendre des armes, les Outagamis « vouloient engager secretement ceux-ci [les Sioux] de se joindre à eux contre les François qui leur avoient fourni des armes 91 ». ...
... Il écrit que ces deux nations « eurent (à l’insçu des François) des entretiens secrets pendant une nuit, où les Miamis jurerent l’entiere destruction des Maskoutechs92 ». ...
... Une relation de ce voyage précise : « C’est un homme [Torontishati] qui a toujours esté ennemy des François et fort dans les interestz des Flamans, ce qui obligea Monsieur le Comte de Frontenac de le caresser en particulier et de l’arrester pour diner ...