... des tourments quasi insupportables, et dans l’ame des angoisses mortelles : la faim, la chaleur tres-ardente, les Le tigre et la panthère É TRANGER À H OMÈRE , le tigre doit son apparition à une innovation virgilienne qui imagine Pandarus sous les traits ...
tentation de l'épopée dans les Relations des jésuites (La)
... Sans être complètement gommés, les traits héroïques se trouvent entachés par les motifs sanglants, liés à l’offensive du loup. ...
... que s’éloigne de la clairière le berger dépouillé par le carnage nocturne des loups sauvages ; une pluie soudaine et un vent d’orage annoncé par les cornes de la lune ont poussé la nuit dans les bois le troupeau confié à sa garde » (Stace, Thébaïde, Paris ...
... les mauvais traitements qu’une Huronne fait subir à un prisonnier : « Une femme le vint mordre par un doigt, taschant de l’arracher, comme feroit un chien34. » Ces répétitions ne sont pas sans rapport avec les rengaines de la poésie épique. ...
... S’il partage beaucoup de traits avec son frère canin, le loup s’en distingue par la ruse dont il fait preuve. Il sait tirer parti des faiblesses de l’adversaire ou profiter du mauvais temps, en vue de saisir sa proie. ...
... Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler que bon nombre des commentateurs de Virgile ont souligné la banalité de ses images, oubliant ce trait fondamental de l’écriture épique, qui utilise un vaste réservoir de clichés et d’expressions figées, comme ...
... des icebergs qui dominent l’horizon tels de « hauts et prodigieux glacons nageants et flottants, eslevez de trent et quarante brasses, gros et larges comme si vous joigniez plusieurs chasteaux ensemble, comme vous diriéz, si l’Eglise nostre Dame de Paris ...
... ’ fait de l’ampleur et de l’aspect terrifiant du décor un trait caractéristique de l’épopée. ...
... Boileau semble également avoir perçu ce trait de la poésie héroïque : « Tout prend un corps, […] un visage » (L’Art poétique, ch. III, v. 164). 2. Erich Auerbach, Mimésis, p. 14. 3. ...
... Si l’on exclut la poursuite de Turnus par Énée imaginé sous les traits d’un « vif Ombrien » (Énéide, livre XII, v. 749-779), et son modèle homérique employé pour décrire la ténacité d’Achille à pourchasser Hector (Iliade, ch. ...