Une race d'étrangers

Une race d'étrangers

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... Frederick prête son nom et le prestige de sa famille au conseil d’administration, mais l’intérêt de ce Cabot est le droit plutôt que le textile. ...

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... Plus les familles commencent à parler anglais, plus les militants de la survivance les vilipendent. Et plus ils sont vilipendés, plus la population franco-américaine en général se désensibilise aux cris manifestes de leurs leaders. ...

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... Au xixe siècle, les élites ne pouvaient pas intimider les parents canadiens-français au Québec devant nourrir leur famille grandissante pour qu’ils renoncent aux possibilités économiques dans les villesusines. ...

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... Elles se retrouvaient sur les tablettes de presque toutes les familles bourgeoises aux États-Unis qui possédaient une collection de livres au milieu du xxe siècle. ...

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... Avant 1920, la famille de ma mère a quitté la ville-usine de Biddeford, majoritairement franco-américaine, pour Portland, la plus grande ville du Maine7. ...

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... Ma famille proche a ensuite rejoint l’exode des familles ethniques et blanches du centre-ville vers les banlieues, au début des années 1960. ...

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... Ma famille a continué à pratiquer les coutumes des régions rurales du Québec et de l’Acadie, mais sans aucun contexte pour les mettre en valeur. ...

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... Malgré le départ de nombreuses familles vers des régions plus ensoleillées, le nombre de familles portant des noms canadiensfrançais et acadiens dans la Nouvelle-Angleterre d’aujourd’hui est immense. ...

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... Toutefois, l’exode de 18651930 a touché tant de familles que, lorsque le sujet est abordé, de nombreux Québécois et Québécoises établissent un lien familial : « Ma tante était tisserande dans une filature à Nashua. » « Mes grands-parents vivaient à Lowell ...

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... Pour de nombreuses familles, un nuage sombre émanait de la villeusine et les suivait vers les grandes villes ou les banlieues. ...