Nos livres font parler d'eux
Dans la caméra de l'abbé Proulx
Cette parution nous fait voir qu'au-delà de la parole de Dieu que l'Église tenait à parsemer, quelques individus pouvaient parler en termes plus libres de modernité.
Martin Blais, L'Indice BohémienTéléroman québécois (Le)
Mme Legris est d'une telle vivacité et d'une telle justesse de ton que j'adhère sans discussion à ses conclusions qui, entre autres, illustrent comment le téléroman a évolué et comment l'image proprette et idéalisée de notre société d'autrefois est presque devenue le reflet de la diversité culturelle qui nous caractérise. Le téléroman projette également nos travers, ce que relève l'essayiste en proposant des questions éthiques et sociologiques.
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisExode québécois. 1852-1925 (L')
Des destins riches en péripéties, parfois heureuses, souvent dramatiques. L'ensemble donne un portrait passionnant de la société de cette époque, particulièrement des années 1870 à 1909, période où la plupart des lettres ont été écrites. Ils sont d'ailleurs attachants, les enfants de Théodore-Jean.
David Lonergan, GrafficiExode québécois. 1852-1925 (L')
Quel beau livre! Il est un peu inhabituel d'amorcer un compte rendu avec une telle expression qui synthétise mon jugement à l'égard du livre. Pourtant cette expression est fort appropriée pour saluer les mérites de l'ouvrage de Mario Mimeault.
Marcel Martel, Histoire socialeChemises bleues (Les)
La biographie écrite par Hugues Théorêt demeure un bon ouvrage qui permet de connaître les principaux pans de la vie d'Adrien Arcand. Elle saura sans doute plaire aux amateurs d'histoire et de biographies.
David Rajotte, Histoire socialeMaîtresse (La)
Ce dernier roman est une lecture pour temps de pluie. Une lecture qui réchauffe, dans laquelle on se perd, on se trouve, dans laquelle on emmitoufle ses pieds comme dans une couverture de laine. Une histoire qui pique un peu, qui dérange, mais qui sait chasser la grisaille ambiante.
Anne-Marie Duquette, Le Mouton noirMouvement naturel des choses (Le)
Au départ, il y a comme cette impression d'enfreindre l'intimité d'une personne qu'on ne connaît pas, d'ailleurs on a un peu de mal à s'attacher à lui dans les premières pages. Puis, tout doucement, on se rend compte qu'i lest bien sympathique et qu'au-delà des détails de sa propre vie, c'est notre cheminement à tous, dans la vingtaine, qu'il décrit.
Yannick Ollassa, Livresquement boulimiqueMouvement naturel des choses (Le)
Un témoignage sincère, une quête d'amour, d'identité, d'affirmation qui décrit bien les turpitudes de la vie et d'une époque pas très lointaine. J'aime cette entreprise toute simple où un écrivain prend le risque de tout dire pour le meilleur et le pire. Il faut une bonne dose de courage pour prendre cette direction et se confier à des lecteurs.
Yvon Paré, Progrès DimancheMouvement naturel des choses (Le)
Un autoportrait sensible et bien écrit.
Paul Jacques, Le ClapMouvement naturel des choses (Le)
Un regard lucide sur la vie en général.
Claire Lévesque, Le sans papierPassagers de la tourmente
Un recueil rempli d'aspérités, mais qui ne s'oublie certainement pas une fois le livre fermé.
Lucie Renaud, Clavier bien tempéréDans la caméra de l'abbé Proulx
Avec Dans la caméra de l'abbé Proulx, un substantiel et captivant essai d'histoire sociale, Marc-André Robert, candidat au doctorat en histoire à l'Université Laval et spécialiste de l'histoire du cinéma gouvernemental au Québec, nous propose un regard neuf sur ce Canada français des années 1930 à 1960 et sur l'étonnant cinéaste qui l'a filmé avec une passion peu commune. Toujours instructif et parfois même émouvant, ce livre d'histoire, qui rappelle que la Grande Noirceur n'était pas sans lumière, est une pure réussite.
Louis Cornellier, Le DevoirLacorne Saint-Luc
Ce personnage à la fois légendaire et épique témoigne de l'esprit combatif et noble de cette élite qui croyait à une destinée française en terre d'Amérique. À partir de recherches originales et fouillées, qu'une importante bibliographie révèle [...], l'auteure a réussi un double défi : d'une part, suivre à la trace la vie de Lacorne Saint-Luc [...]; d'autre part, faire pénétrer le lecteur à l'intérieur d'une société confrontée à un destin singulier.
Une iconographie remarquable, riche d'illustrations inédites et pertinentes, sert bien le texte tout en agrémentant la présentation.
Lise Lavigne, Montréal en têteCouturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)
« [L]es découvertes [de Suzanne Gousse] sont d’autant plus fascinantes qu’elles permettent de détricoter certains mythes qui entourent l’image trompeuse, parce que peu étudiée, que l’historiographie pouvait, encore récemment, véhiculer sur l’exercice de la couture. […] L’apport de cet ouvrage pour l’histoire des femmes, de Montréal, de l’artisanat et du commerce en Nouvelle-France est évident. […] Suzanne Gousse nous offre ici la trame d’un solide tissage sur lequel pourront se fonder toutes recherches subséquentes sur l’histoire fascinante du monde de la couture. »
Philomène Gallez, Cahiers d'histoireLa Cadie, frontière du Canada
La Cadie frontière du Canada de l'historien Nicolas Landry constitue un ouvrage unique puisqu'il représente une première étude approfondie du nord-est du Nouveau-Brunswick au temps du Régime français.
Pascal Alain, GrafficiCrise d'Oka (La)
Pour bien connaître les causes et les conséquences de la crise d,Oka, cet ouvrage, grandement issu des recherches de maîtrise de l'auteure, est un incontournable.
La crise d'Oka. Au-delà des barricades apporte donc, en axant son propos sur l'évolution des relations entre les Amérindiens et l'État québécois, un nouvel éclairage sur cet événement marquant de l'histoire récente du Québec.
Michel Morissette, Cap-aux-Diamants