Nos livres font parler d'eux
Virilité en jeu (La)
Version grand public de la thèse doctorale de son auteure, ce livre propose une incursion dans le monde de la masculinité telle qu'on se l'imagine à l'adolescence. L'aspect le plus intéressant de cette parution est précisément l'empathie et la proximité manifestées par l'auteure à l'endroit de ses répondants. Elle a su restituer et analyser avec tact et nuance les propos des jeunes interviewés.
En somme, il faut saluer le souci de vulgarisation de cette jeune sociologue qui a eu à coeur de contribuer au débat public sur l'intimidation et l'homophobie. On ne peut qu'espérer qu'elle poursuivra le travail amorcé sur la perception de la diversité sexuelle chez les jeunes, ses conséquences et sa prévention.
Michel Dorais, Recherches sociographiquesFamille et identité dans le roman québécois du XXe siècle
La présente étude a le mérite de présenter un raccourci original des transformations de la famille québécoise à partir de la plume de ses écrivains et, nul doute, elle peut très bien servir à faire connaître la société québécoise aussi bien aux Québécois eux-mêmes qu'aux Néo-Québécois de toutes origines.
Nancy Couture, Recherches sociographiquesHistoire des genres dramatiques à la radio québécoise, 1923-2008
L'auteure, dont les recherches approfondies et minutieuses témoignent d'en engagement exemplaire envers son sujet, met ainsi en lumière deux aspects particulièrement intéressants en juxtaposant la présentation des moeurs religieuses et sociales traditionnelles et l'émergence de la perspective féministe.
Le récit de Renée Legris est à son meilleur lorsqu'il entremêle analyses textuelles d'émissions particulières et discussions sur les tendances sociales qui les ont formées et influencées.
Rick Cousin, Recherches sociographiquesBrève histoire socio-économique du Québec (4e édition)
Cette quatrième édition demeure un ouvrage de fond mais tout à fait abordable pour quiconque s'intéresse à l'historiographie québécoise. Au-delà des querelles entre historiens professionnels, lesquelles concernent peu les néophytes et autres publics plus généraux, la lecture de cet ouvrage est un incontournable pour peu que le lecteur averti connaisse également les autres historiens qui, au fil des ans, se sont aussi penchés sur cette historiographie québécoise.
Peu importe ses faiblesses, cet ouvrage demeure pertinent pour saisir le développement du Québec dans toute sa complexité. Il s'agit sans contredit d'une contribution à une meilleure connaissance historique du Québec, un champ étrangement fertile compte tenu de la tendance actuelle à reléguer l'histoire au rang de discipline négligée dans l'enseignement secondaire et collégial.
Sébastien Arcand, Recherches sociographiquesTavibois. 1951-2009
Ce livre bien rédigé, fondé sur une documentation étoffée, nous renseigne beaucoup sur la vie matérielle et associative de Tavibois, ainsi que sur ses dimensions esthétiques et architecturale, sans compter l'éclairant petit chapitre sur l'histoire industrielle de la Mauricie.
Jean Gould, Recherches sociographiquesAlphonse Desjardins
Très critique quand il s'agit de biographie, c'est sans hésitation que je conseille la lecture d'Alphonse Desjardins, 1854-1920, écrit par Guy Bélanger.
En parcourant cette biographie, qui me semble plus un essai sur l'homme et son oeuvre que le simple récit de ses faits et gestes, on découvre l'essentiel des principes de vie qui animaient ce précurseur d'un mode de gestion des avoirs qui correspondait à la vraie situation financière des gens d'alors.
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisC'est faux!
Il serait long de commenter chaque section du livre, mais sa lecture est aussi stimulante qu'instructive. Assurément recommandé!
Frédérick Durand, CFOU 89,1 (Trois-Rivières)Derrière l'information officielle
Le livre est écrit dans un style à la fois précis et simple, ce qui permettra à l'auteur de rejoindre un vaste lectorat. À le lire, on constate sa longue expérience de communicateur. Bref, une belle découverte que cette publication.
Frédérick Durand, CFOU 89,1 (Trois-Rivières)Pierre Juneau
Ce livre est indispensable pour comprendre le Canada et le Québec des soixante dernières années. Pierre Juneau restera dans l'Histoire comme l'un des grands mandarins du Canada. On peut ne pas adhérer à son idéal politique, mais on ne peut méconnaître l'énorme travail accompli pour la défense de l'idée de ne pas laisser tout un pays devenir une succursale culturelle des États-Unis.
Un livre qui se lit comme un roman.
Claude Daigneault, Les Éditions de la NorayeFolie des grandeurs (La)
Je vous conseille la lecture du nouveau livre écrit par le maire de Westmount, Peter Trent, pour comprendre comment on a mutilé Montréal avec les fusions et les défusions.
Anne Lagacé Dawson, Journal de MontréalC'est faux!
Un ouvrage vraiment fascinant.
Louis-René Beaudin, CIBL (le 4@6)Derrière l'information officielle
De l'aventure de l'aéroport de Mirabel à la crise d'Octobre, du contrôle de l'information à Pierre E. Trudeau, il donne à lire un étourdissant abécédaire que l'on referme en se disant : "Et si tout cela était vrai?"
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisC'est faux!
Une nourriture pour le cerveau très intéressante.
Stéphane Gasse, CHOI FMBaleine de parapluie (La)
Stéphane Libertad a l'art de mettre en scène le monde secret des enfants. L'évocation touchante du jeune Paulo, marqué par une enfance insolite et difficile, illustre avec justesse les blessures laissées ouvertes dans une famille éclatée, en partie colmatée par la présence aimante des grands-parents maternels.
Stéphane Libertad touche au coeur, tantôt par une simplicité d'écriture bouleversante, tantôt par la virtuosité de formules qui marquent les esprits.
Suzanne Giguère, Le DevoirC'est faux!
C'est un livre très instructif qui fait oeuvre utile.
Catherine Lachaussée, Radio-Canada cet après-midiComprendre les élections américaines
Le fonctionnement ainsi que la réalité du processus électoral et démocratique américain sont aussi fascinants qu'inquiétants. Le livre de Élisabeth Vallet nous le décortique avec un art consommé de la vulgarisation, sans compromis pour les données et les analyses, et avec un je-ne-sais-quoi qui nous tient en haleine sur plus de 150 pages comme si c'était un roman. Et, en effet, le récit de l'histoire de la démocratie américaine, et plusieurs de ses ressorts, tiennent souvent de la fiction comme l'auteure ne manque pas de l'illustrer à travers des anecdotes savoureuses.
Marie D. Martel, Voir.ca