Nos livres font parler d'eux
Au secours de l'Amérique française
Ici et là, dans ses écrits, Samuel de Champlain évoque, outre une multiplicité des informations de nature géographique et historique, toutes les espèces de gibier à fourrure et à plume ainsi que les poissons susceptibles de figurer au menu de ceux et celles que l'on désignait alors sous le nom de Sauvages. Les découvertes se multiplient au fil de la lecture des pages de cet ouvrage.
Denyse Perreault, Revue L'alimentationCoeurs tigrés (Les)
Ce roman historique marie habilement les années 1960 à celles de la Nouvelle-France et de jean Talon, qui avait fondé une brasserie, justement sur le site où l'on a ensuite érigé la Brasserie Dow. L'auteur aborde, en se basant sur les faits qu'il a vécus, l'histoire du décès de buveurs de bière Dow vivant à Québec.
Denyse Perreault, Revue L'alimentationDuplessis, pièce manquante d'une légende
Une analyse fascinante de la construction d'un mythe.
La rédaction, Nuit blancheUn léger désir de rouge
Un léger désir de rouge est bercé par une langue poétique aux occasionnels accents québécois (drabe, rapaillait) si imprégnée de lyrisme qu'on est happé par la grâce de l'écrivaine. La phrase d'Hélène Lépine voltige, au gré des virgules abondantes, à travers les dédales aériens des hésitations, des doutes, des craintes qui terrorisent une femme attaquée dans son intégrité, affrontant le calvaire de la maladie le plus souvent seule, l'âme en friche, le corps fragmenté.
Simon Roy, Nuit blancheChaque automne j'ai envie de mourir
La narration au JE, le rythme, le ton et les marques d'oralité reviennent dans plusieurs textes, créant l'illusion de l'auteur unique en plus de rappeler la fonction première des textes qui est d'être dits. Paradoxalement, le choix d'une langue plutôt familière - car le secret intime a quelque chose de hautement émotif et est destiné ici à des oreilles bienveillantes -, loin de nuire à la qualité littéraire du recueil, contribue au ton intimiste qu'exige la confidence. C'est dire que ce recueil de deux jeunes auteurs talentueux apparaît comme un patchwork littéraire des plus réussis et des plus attrayants.
Pierrette Boivin, Nuit blancheÀ la hache et au scalpel
Petit bijou traitant du duo d'enfer composé par Gérard Fillion et d'André Laurendeau au moment où les deux comparses étaient au journal Le Devoir.
Charles Dugas, UrbanUm.caDuplessis, pièce manquante d'une légende
Alain Lavigne nous fournit une multitude d'exemples visuels de cette propagande imaginative et destructrice dans un petit bijou d'essai historique rivalisant d'originalité et joliment illustré. Tout était mis à contribution pour transmettre le message autonomiste de Duplessis face aux méthodes artisanales des adversaires. Le succès des unionistes n'était pas uniquement affaire de finances mais aussi de flair et d'inventivité.
Christian Vachon, Le LibrairePierre Laporte
Oeuvre méritoire que ce Pierre Laporte de Jean-Charles Panneton : la fin tragique de l'homme, un jour d'octobre 1970, a totalement éclipsé sa carrière, effaçant de notre mémoire l'audacieux journaliste des années 50 opposé à Duplessis, le réformateur nationaliste des années 60 à l'avant-plan du gouvernement Lesage.
Par ce parcours journaliitique et politique, Panneton désirait inscrire le rôle et l'oeuvre de Pierre Laporte dans la trame historique contemporaine du Québec. Nous pouvons affirmer "Mission accomplie".
Christian Vachon, Le LibraireArt du déplacement (L')
Un livre assez étonnant. L'auteur a réussi à résumer toute la richesse de ce mouvement. Très complet. Mon petit coup de coeur de ce printemps.
Iris Teste, Jase et compte (CIBL)Colonie nantaise de Lac-Mégantic (La)
Un nouveau pan de l'histoire de la région de Lac-Mégantic se révèle au grand public sous la plume de l'historien et généalogiste émérite Marcel Fournier.
Ronald Martel, La TribunePierre Laporte
Peu d'historiens se sont intéressés au parcours journalistique et politique de Pierre Laporte. Voilà pourquoi il faut saluer le travail remarquable de Jean-Charles Panneton. Au terme d'une recherche rigoureuse qui s'est étirée sur plus de six ans, cet historien originaire de Trois-Rivières redonne la place qu'il mérite dans notre album de famille à celui qui fut assassiné le 17 octobre 1970, lors de la crise d'Octobre.
Pierre Cayouette, L’actualitéDuplessis, son milieu, son époque
Bref, Duplessis, son milieu, son époque est une référence incontournable et une bouffée d'air frais qui sera bien accueillie de part et d'autre, qu'on soit partisan ou non de cet homme qui soulève toujours les passions.
Serge Miville, Revue canadienne de science politiqueChaque automne j'ai envie de mourir
Un de mes coups de coeur de cette saison littéraire.
Matthieu Dugal, Tout le monde s'en fout (Canal Vox)Chaque automne j'ai envie de mourir
On s'y retrouve tous à un moment donné. Les doutes, les affections, les ratés, les formes d'amour, les tristesses...
Aude Jimenez, Radio-Canada International (Tam Tam Canada)Bison d'Amérique (Le)
Dans cet ouvrage, une riche iconographie permet de mieux suivre cet impressionnant et inoffensif animal.
Didier Fessou, Le SoleilDuplessis, pièce manquante d'une légende
On savait déjà que Duplessis pratiquait allègrement la corruption, le patronage, le détournement et l'intimidation musclée. Voilà qu'on découvre, grâce à Duplessis. Pièce manquante d'une légende, que ce régime profitait aussi du "marketing politique" avant la lettre.
Jean-François Nadeau, Le Devoir