Nos livres font parler d'eux
À table en Nouvelle-France
Un livre magnifique à se procurer autant pour les recettes que pour le côté historique.
Christine Lamer, Radio BoomerÀ table en Nouvelle-France
Si le langage est accessible à tous, l'auteur parle de la genèse de nos coutumes alimentaires et cela nous fait prendre conscience de l'énorme chemin accompli en cinq siècles en Amérique du nord. Un livre magnifique.
Pierre Jury, Le DroitAnnedda (L')
Avec ce livre, Jacques Mathieu, spécialiste d'histoire de la Nouvelle-France et des mémoires collectives, met en lumière une facette particulière de l'importante contribution des nations amérindiennes à notre histoire. L'auteur cherche à lever le voile sur l'identité de cet arbre, qui a guéri l'équipage de Jacques Cartier du scorbut en 1536 pour ensuite se répandre comme une traînée de poudre dans tous les pays d'Europe occidentale. Pour ce faire, il remonte jusqu'aux origines de son nom, s'intéresse à ses vertus, déterre des savoirs oubliés et évoque son destin, marqué par la rencontre de deux mondes.
La rédaction, ContinuitéAndré Lefebvre. Didacticien de l'histoire
Dans cet ouvrage, Michel Allard et Félix Bouvier présentent la pensée pédagogique de leur maître, mort en 2003. Or, s'il reconnaissait qu'on pouvait étudier l'histoire pour elle-même, ce dernier affirmait toutefois qu'elle "ne deviendra éducative que si elle lui (l'enfant) apprend à interroger le passé pour mieux comprendre le présent et mieux préparer l'avenir". Lefebvre, dans un souci pédagogique plutôt strictement disciplinaire, prônait une approche allant du connu vers l'inconnu et procédant selon un ordre chronologique inversé.
Louis Cornellier, Le DevoirBoréal Express 1524-1760 (Le)
L'idée de rééditer, près de 50 ans plus tard, 16 numéros du journal historique Boréal Express, s'avère géniale. Avec ses éditoriaux, caricatures et dossiers, ses pages féminines, sportives et culturelles, le Boréal Express permet un fascinant plongeon dans l'histoire telle qu'elle se vivait.
Valérie Lessard, Le DroitBoréal Express 1524-1760 (Le)
Les historiens Denis Vaugeois et Jacques Lacoursière rappellent les grandes lignes de la formidable aventure qu'ils ont vécu pendant les années 60 lors de la publication du journal d'histoire qui a fait école au Québec, le Boréal Express.
Catherine Lachaussée, Ça m'dit d'prendre le temps (Radio-Canada)À table en Nouvelle-France
Si l'histoire de l'alimentation vous intéresse, vous serez comblé par un livre qui vient paraître aux éditions du Septentrion. Intitulé À table en Nouvelle-France, l'ouvrage retrace l'histoire des traditions culinaires de chez nous, de 1608 à 1860, avec en prime une quarantaine de recettes adaptées aux normes d'aujourd'hui.
Renée Larochelle, Au fil des évènementsVoyage sur le Haut-Missouri
Ce livre s'ajoute à une liste d'oeuvres inspirées et enracinées dans la Haute-Louisiane et le Centre-Ouest. Les nations de langue française depuis 1763 ne gouvernent plus ce territoire, comme on le sait, mais au risque de surprendre certains contemporains il reste de nombreux descendants de Canadiens et d'Amérindiens de cette époque qui, avec leurs cousins de plus récente souche, sont très heureux d'accueillir ces nouvelles publications, précieuses pour connaître le passé, qu'on rattache facilement au présent. En plus de son énorme trésor de renseignements, les lecteurs trouveront dans ce livre une multitude de situations évoquant les thèmes et matières à discuter dans des cours d'ethnologie, d'histoire, d'éthique, de philosophie, de politique, de justice et de commerce. Ni Rousseau ni Montaigne ne s'ennuierait à lire ce livre, et Voltaire pourrait en apprendre.
Des livres comme celui-ci complètent de beaucoup en petit et en large la façon d'interpréter l'histoire de l'Amérique du Nord.
Virgil Benoît, RabaskaCroisière d'un Américain
Knox est à classer dans le genre populaire plus étendu de la satire américaine dont le maître fut Samuel Clemens. Pour critiquer la société, ces satiristes maniaient l'hyperbole flagrante, les tours colorés pleins de doubles sens, la caricature emphatique des gens et des lieux. Le traducteur, Louis Tardivel, mérite nos félicitations pour avoir relevé un défi de taille.
Désobligeance et petitesse d'esprit faisaient délibérément partie du style de Knox. Ce genre de comédie participe de la culture américaine. Mais il serait malheureux que les écrits de Knox passent pour être la représentation fidèle de l'attitude des touristes américains du XIXe siècle à l'endroit des Canadiens français.
Darin Kinsey, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleLettres de femmes au XIXe siècle
Parmi les 150 textes que nous révèlent aujourd'hui les chercheurs Renée Blanchet et Georges Aubin dans Lettres de femmes au XIXe siècle, ceux qui visent à empêcher l'exécution prochaine de l'être cher enrichissent les pages bouleversantes de l'histoire du Québec. L'écriture féminine a l'art d'éviter les méandres et les arguties de la politique.
Michel Lapierre, Le DevoirSeigneurie de Mount Murray (La)
Le livre de Louis Pelletier constitue une contribution notable à la connaissance de l'histoire charlevoisienne, en particulier du secteur Cap-à-l'Aigle de La Malbaie, autrefois la seigneurie de Mount Murray. Après l'ouvrage de Jean-Claude Massé publié en 2006 chez le même éditeur, c'est maintenant une documentation impressionnante qui est à la disposition des personnes intéressées à l'histoire de cette localité et à celle de la famille seigneuriale qui y est associée.
Il faut reconnaître et saluer la rigueur méthodologique et la somme de travail qu'a nécessité la réalisation de cet ouvrage; la richesse documentaire et les nombreuses notes en témoignent. Le texte, bien écrit, relève la profonde connaissance de l'auteur face à son objet d'étude.
Benoît Grenier, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseVoyage au Canada
Dans cette première livraison de la collection V, les éditions du Septentrion rendent disponibles pour la première fois en français les carnets de voyage au Québec du Britannique John Lambert. Les chercheurs qui s'intéressent aux modes de vie, aux coutumes, aux industries et aux échanges au début du XIXe siècle voudront sûrement ajouter cet intéressant volume à leur bibliothèque. Aussi, saura-t-il plaire aux néophytes puisque son auteur brosse un portrait détaillé de la société québécoise quelque quatre décennies après la fin du Régime français.
Marc Lavoie, RabaskaSamuel de Champlain
Cet ouvrage sera tout de même "pertinent" pour toute étude des représentations de Champlain et de ses contemporains.
Mathieu Davignon, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseCroisière d'un Américain
Cette publication est quand même tout à fait pertinente en ce qui a trait à la condition du peuple, surtout celle des Canadiens français au Québec de la fin du XIXe siècle. En effet, on y retrouvera des informations justes sur leur régime de vie et l'isolement du peuple dans les lieux périphériques.
Marc Lavoie, RabaskaAnnée des Anglais NE (L')
Cette étude fort belle de l'historien Gaston Deschênes a retrouvé une certaine actualité commémorative en 2009. Cette réédition est d'autant plus bienvenue que le livre a bénéficié d'un travail iconographique remarquable. Les nombreuses photographies, reproductions de documents d'époque et illustrations en couleur donnent un relief tout particulier au récit.
L'auteur de L'Année des Anglais nous fait traverser quatre saisons dans la vie des habitants de la Côte-du-Sud, quatre saisons également dans la vie des soldats et rangers anglais qui ont participé à cette campagne en 1759. Au milieu des cartes postales du début du siècle, des reproductions de cartes géographiques, des tableaux, des dessins et des manuscrits qui ornent les pages du livre, les photographies en couleur des maisons de la région font plus que flatter le sens esthétique du lecteur. Elles témoignent de la persistance d'un moment de notre histoire.
Réécrire les pages déchirées de l'histoire. Arracher à l'oubli les événements tragiques qui nous habitent. Voilà le travail de l'historien. Le livre de Gaston Deschênes nous le montre de belle façon.
Alexis Lapointe, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleLouée (La)
Avec ce premier roman, Françoise Bouffière nous livre un récit passionnant raconté dans une écriture juste et sans fioritures. Malgré une trame de départ somme toute assez conventionnelle, la romancière ne tombe pas dans les clichés et, jusqu'à la toute fin, le lecteur continue de se demander ce qu'il adviendra de la belle paysanne. Subtilement féministe, La Louée n'est pas qu'une simple page d'histoire, mais également une leçon sur l'espoir et le pouvoir des démons intérieurs.
Jessica Émond-Ferrat, Entre les lignes