Nos livres font parler d'eux
Art sacré en Amérique française (L’)
Brillamment illustré, ce livre dresse un inventaire du patrimoine artistique de quelques paroisses de la Côte-de-Beaupré, parmi les plus anciennes que compte le Québec. [...]
Pour chaque lieu, les auteurs identifient et décrivent les différents artefacts en des notices fouillées qui regroupent les résultats des recherches qui leur ont été consacrées. En cela, ce livre de grand format pourrait également servir de guide touristique par son ordonnancement. [...]
Le volume, qui veut sensibiliser à la conservation et à la préservation de ce patrimoine, offre à voir les ors des décors et des sculptures de cette Église catholique de la Contre-Réforme en s'appuyant sur une photographie impeccable où le jeu du détail emplit les pages.
Brigitte Caulier, Recherches sociographiques, vol. XLVIII, n. 2Prison des Plaines d’Abraham (La)
L'auteur s'inspire de son mémoire de maîtrise pour raconter l'histoire de cette vieille prison dont on voulait faire un modèle, entre autres au chapitre de la réinsertion sociale. Demi échec ou demi succès, on y a commis les mêmes erreurs que dans les autres prisons : classification déficiente des prisonniers, surpeuplement, conditions de vie médiocres, réhabilitation inappropriée...
, Contact, volume 22, nº1Ex Machina
Le goût du voyage, tant autour du monde qu'à l'intérieur de l'être, est au coeur du travail d'Ex Machina. De la même façon, les Chantiers d'écriture scénique procèdent d'une volonté de rendre la démarche de création de la compagnie accessible à tous, en plus de renseigner sur la réflexion plus théorique que Lepage a amorcée sur le travail accompli jusque-là. L'ouvrage qui en résulte, abondamment illustré, est divisé en deux parties. La première, écrite par Patrick Caux, relate la démarche théâtrale de la compagnie étape par étape, rendant compte des séances au coeur du processus de création d'une pièce de théâtre. La deuxième partie, rédigée par Bernard Gilbert, explique la genèse des opéras auxquels a participé Ex Machina depuis 1999. Incontournable pour les fans de Lepage!
Yann Rousset, Le LibraireAmerica
De cents manières palpitantes, Vaugeois nous fait découvrir comment nos ancêtres explorateurs et commerçants avaient pu, avaient voulu entrer en relation étroite et personnelle avec les douzaines de bandes indiennes qui se trouvaient au milieu du continent à cette époque. [...] L'Ouvrage de Denis Vaugeois a cet autre mérite d'offrir aux Québécois d'aujourd'hui et aux Français de France eux-mêmes, par le chemin de cette expédition des Lewis & Clark, une vue d'ensemble de l'Amérique du Nord et une description des forces complexes en présence au moment de la fondation des États-Unis...
Jean-Pierre Bonhomme, L'Encyclopédie de l'AgoraMesure d’un continent [Redux] (La)
S'il existait des Oscar et des César de l'édition, c'est cet ouvrage magistral qu'il faudrait honorer. La clarté de la typographie, la perfection des couleurs dont les à-plats dorés des titres , la qualité du papier servent magnifiquement une collection incomparable de cartes et de gravures tirées des archives françaises, canadiennes, américaines et britanniques. Ces cartes illustrées sont souvent des oeuvres d'art qui ne le cèdent en rien aux peintures et lithographies d'époque. Mais surtout, les textes de Raymonde Litalien, historienne-archiviste à qui l'on devait le passionnant Explorateurs de l'Amérique du Nord (Septentrion), et de ses collègues Denis Vaugeois et Jean-François Palomino constituent une véritable histoire de l'Amérique qui se lit "comme un roman". Cher, mais cet ouvrage de collection sera dans quelques années une aubaine. (Notons que l'éditeur a renoué avec la tradition perdue qui nous informait des divers tirages, des caractères et du type de papier utilisés.)
Jean Paré, L’actualitéMesure d’un continent (La)
La mesure d'un continent : Atlas historique de l'Amérique du Nord, 1492-1814, par Raymonde Litalien, Jean-François Palomino et Denis Vaugeois. S'il existait des Oscar et des César de l'édition, c'est cet ouvrage magistral qu'il faudrait honorer. La clarté de la typographie, la perfection des couleurs dont les à-plats dorés des titres , la qualité du papier servent magnifiquement une collection incomparable de cartes et de gravures tirées des archives françaises, canadiennes, américaines et britanniques. Ces cartes illustrées sont souvent des oeuvres d'art qui ne le cèdent en rien aux peintures et lithographies d'époque. Mais surtout, les textes de Raymonde Litalien, historienne-archiviste à qui l'on devait le passionnant Explorateurs de l'Amérique du Nord (Septentrion), et de ses collègues Denis Vaugeois et Jean-François Palomino constituent une véritable histoire de l'Amérique qui se lit "comme un roman". Cher, mais cet ouvrage de collection sera dans quelques années une aubaine. (Notons que l'éditeur a renoué avec la tradition perdue qui nous informait des divers tirages, des caractères et du type de papier utilisés.)
Jean paré, L’actualitéMesure d’un continent (La)
En 1760, les Anglais, qui venaient tout juste de conquérir Québec, se sont attaqués à une tâche urgente: copier les cartes françaises du Saint-Laurent et cartographier la région. Ils ignoraient s'ils auraient encore une fois à évacuer les terres conquises, à cause des négociations qui avaient cours en Europe. Durant les décennies précédentes, leur incapacité à se procurer les cartes françaises du fleuve avait grandement nuit aux campagnes anglaises en Nouvelle-France. L'entreprise a débouché sur les célèbres "cartes de Murray", du nom du premier gouverneur britannique de Québec.
L'anecdote, relatée par l'historien Denis Vaugeois, illustre l'importance des cartes dans l'histoire de l'Amérique du Nord. Dans son livre La mesure d'un continent, écrit en collaboration avec l'archiviste Raymonde Litalien et le cartothécaire Jean-François Palomino, M. Vaugeois relate l'évolution des cartes du Canada et des États-Unis jusqu'à l'expédition de Lewis et Clark, au début du XIXe siècle. Au fil de 200 documents, on suit la progression des connaissances géographiques, et celle des intérêts tactiques et stratégiques.
Dans les premiers deux siècles de la colonie, la cartographie est essentiellement une affaire française. "Lors des négociations du traité de Paris en 1763 et encore en 1783, à la fin de la guerre d'indépendance américaine, les cartes utilisées ont été copiées sur des cartes françaises, relate M. Vaugeois en entrevue. Les Anglais ont très peu cartographié à cette époque. Ils arrivaient en grand nombre, avec des familles. Ils étaient moins portés à aller à l'aventure à l'intérieur des terres. Ils s'installent plutôt sur la côte et font du commerce avec l'Europe. Les Français ont une approche coloniale très différente. Tout d'abord, ils sont les plus déterminés des Européens à trouver un passage vers la Chine. La thématique souterraine des Atlas, c'est la recherche d'un passage vers le Pacifique."
La toponymie du continent s'est trouvée marquée par cette différence sociopolitique. "Sur la côte Atlantique, tous les noms sont européens, par exemple Jersey ou Caroline, dit M. Vaugeois. À l'intérieur, elle est très française ou indienne, et quand elle est indienne, elle l'est par les Français. Le Wisconsin était par exemple le Ouisconsin, qui a été anglicisé par la suite. Tous les noms amérindiens de l'intérieur ont été relevés par les Français."
D'ailleurs, on retrouve dans les deux Dakota un culte surprenant pour La Vérendrye, le premier Européen à avoir "découvert" - un terme que n'aime pas M. Vaugeois, puisque les Amérindiens étaient déjà là - la région. Il a peut-être donné son nom - Pierre - à la capitale du Dakota du Sud, - l'autre hypothèse étant que le nom vienne d'un autre explorateur d'origine française, Pierre Chouteau. Dans les deux États, les historiens locaux dissèquent les écrits de La Vérendrye pour identifier précisément les lieux qu'il a parcourus, et les peuples autochtones qu'il a rencontrés dans ses voyages du début du XVIIIe siècle.
Faire parler les documents
Le projet a mis une dizaine d'années à aboutir. "Pour moi, c'était des documents que j'avais le goût de faire parler, dit M. Vaugeois. En fait, c'est l'oeuvre d'une vie. Concrètement, les choses ont beaucoup avancé à partir de 1999, quand j'ai rencontré Palomino au Printemps du Québec à Paris. Il m'a fait découvrir des cartes de Franklin qu'il avait sorties des voûtes de la Bibliothèque nationale à Paris. Quand il est revenu au Québec, j'ai fait des pressions pour qu'il entre à la Bibliothèque nationale du Québec. Un cartothécaire de sa qualité, ça prenait ça."
Le livre regorge de détails fascinants et de joyaux visuels. On y apprend notamment que les Basques ont commencé à pêcher près de Terre-Neuve parce que les baleines se faisaient rares au large de l'Espagne et de la France, pour des raisons inexpliquées. Qu'un archevêché islandais a existé entre 1124 et 1378 au Groenland. Que l'auteur d'une carte de 1502, décrivant la division du Nouveau Monde entre Espagnols et Portugais, est resté anonyme parce que la divulgation des cartes était alors considérée comme une trahison. La carte a pris le nom du diplomate italien, Alberto Cantino, qui a réussi à soudoyer - pour 12 ducats d'or - un cartographe lisbonnais. On peut aussi apprécier les grands moments de la brève colonisation française de la Nouvelle-Angleterre, avec Champlain au début du XVIIe siècle.
Mathieu Perreault, La PresseMesure d’un continent (La)
Ce n'est pas un atlas banal. Loin de là. Et pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de près, au Salon du livre de Montréal cette fin de semaine comme en librairie en tout temps, voilà un livre qu'il faut au moins se donner la peine de voir une fois. La Mesure d'un continent propose, souvent pour la première fois, des documents cartographiques uniques, la plupart de réelles oeuvres d'art dessinées par des artistes dont les noms se sont parfois perdus dans la nuit des temps.
Avant les avancées de la numérisation, ces documents, colligés depuis vingt ans aux quatre coins du monde, n'auraient pas pu être reproduits et mis ainsi à la disposition d'un vaste public.
Mais outre l'exceptionnelle beauté de ces documents, que le travail d'un imprimeur québécois rend admirablement bien - chose d'ailleurs très rare désormais pour les «beaux livres» puisqu'on imprime le plus souvent en Chine -, quel intérêt y a-t-il à porter à un atlas historique pareil?
Les intérêts sont en vérité multiples, comme l'expliquent Raymonde Litalien, Jean-François Palomino et Denis Vaugeois, qui ont mené de main de maître ce projet ambitieux et, sans l'ombre d'un doute, très onéreux. Les cartes reproduites dans La Mesure d'un continent traduisent en effet des ambitions à la fois de découvreurs, de géographes, de familles royales entières, de généraux, de conquérants et de rêveurs. Prendre la mesure de ce qu'elles signifient pour les gens qui les observent alors est déjà, en soi, une très vaste entreprise. En un mot, disons que ces cartes permettent d'envisager l'histoire de notre continent selon une trame géopolitique originale.
De plus, comment, devant des documents semblables, ne pas rêver au sort de l'Amérique qui se joue dans l'expression même de l'évolution de sa cartographie? Amérique indienne, française, hollandaise, espagnole, anglaise...
Tout en ne connaissant souvent que de façon approximative le Nouveau Monde, ses premiers cartographes parvenaient à en anticiper la mesure souvent sur la seule base de savoirs ou de ouï-dires antérieurs à leurs propres avancées terrestres.
Toutes ces cartes ici rassemblées sont nourries par des textes intelligents qui les expliquent autant qu'ils rendent compte d'un monde que les cartographes, au fond, tentaient eux aussi d'expliquer à leur façon.
La multitude de lieux, de rivières et de fleuves que s'emploient à situer tant bien que mal ces cartes ont tous été indexés. Ce vaste effort consenti par l'éditeur à donner des clés d'accès aux lecteurs, plusieurs pourraient s'en inspirer pour des projets autrement moins complexes.
À la toute fin de La Mesure d'un continent, le colophon se permet de manifester la joie de l'éditeur devant ce travail en effet remarquable. Ce livre, y lit-on, a été achevé d'imprimer, «pour le plus grand plaisir de Gilles Herman et Denis Vaugeois», dans la perspective du 400e anniversaire de fondation de la ville de Québec, avec la «complicité des chefs Anadabijou, Tessouat, Capitanal et l'accueil fraternel des Etchemins, Montagnais, Algonquins et divers alliés de la coalition laurentienne, puis des innombrables nations indiennes de l'intérieur, avec lesquels Normands, Bretons, Malouins, Rochellois, Basques, vite rejoints par des Français du Perche, de la Saintonge et de l'Île-de-France, et combien d'autres, donneront naissance à un nouveau peuple».
Faut-il fermer ce livre que déjà nous reprend l'envie de le rouvrir au hasard, pour plonger au coeur du continent.
Jean-François Nadeau, Le DevoirEx Machina
Écrit dans une prose accessible, rempli de photos et de croquis, l'ouvrage remonte le temps et rappelle de bons souvenirs. En guise de hors-d'oeuvre, on dévoile aussi quelques extraits du carnet de bord du Dragon bleu, un spectacle encore en gestation. La dernière partie, rédigée par Bernard Gilbert, permet de prendre la mesure du travail de Lepage dans le secteur de l'opéra, des réalisations majestueuses que bien peu de Québécois ont eu la chance de voir.
Christian Saint-Pierre, VoirEx Machina
Robert Lepage nous entraîne dans les fascinantes coulisses de sa compagnie. Des pistes de départ jusqu'à l'écriture finale des spectacles, le livre permet de découvrir, de l'intérieur, le processus de création unique d'Ex Machina.
Mesure d’un continent (La)
En ouvrant le magnifique atlas historique de l’Amérique du Nord que les éditions du Septentrion et les Presses de l’Université Paris-Sorbonne, en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec, viennent de faire paraître sous le titre La mesure d’un continent, je suis un peu retombé en enfance. Non seulement l’envie de partir parcourir ce monde s’est réveillée, mais j’ai soudainement eu envie de voyager dans le temps.
Ce livre magnifique, écrit et réalisé par Raymonde Litalien, Jean-François Palomino et Denis Vaugeois, nous fait non seulement découvrir une panoplie de cartes magnifiques, les plus anciennes datant de 1500, mais il réécrit du même coup, à partir de ces lectures multiples du continent que les explorateurs qui l’ont cartographié proposent, l’histoire du Nouveau Monde. On sent les rapports entre Blancs et Amérindiens qui se déterminent de belle manière, alors que les uns revêtent aux yeux des autres une importance étonnante. S’y dessinent aussi les rapports de force entre les peuples conquérants venus d’Europe au fil de la connaissance et de la représentation qu’ils se sont faits du territoire à envahir.
La mesure du continent posé sur mes genoux, je rêve comme lorsque j’avais trois ou quatre décennies de moins. Les cartes m’emportent et me font errer, non seulement sur les routes qu’elles tracent, mais aussi sur une certaine vision qu’on avait du monde, il n’y a pourtant pas si longtemps.
Pour consulter l’article dans son intégralité... Michel Vézina, IciMesure d’un continent (La)
C’est une splendeur... On ouvre ça et on sourit de bonheur. Un cadeau magnifique.
Vous pouvez écouter l’entrevue complète de Denis Vaugeois à Pourquoi pas dimanche
Joël Le Bigot, Première chaîne de Radio-CanadaEx Machina
Rempli de photographies souvent inédites et d'informations méconnues concernant la mystérieuse création des oeuvres de Lepage, ce livre d'un peu plus de 80 pages permet à tous ses fans de faire une incursion dans l'idéal artistique de Lepage et de ses collaborateurs.
Rédigé par Patrick Caux et Bernard Gilbert, spécialistes de l'oeuvre de Lepage et respectivement journaliste culturel et collaborateur à la production des opéras mis en scène par le célèbre créateur, cet ouvrage aborde notamment l'utilisation des nouvelles technologies, la place donnée au hasard, la construction des spectacles solos, les opéras, le temps de la création, le vocabulaire scénique et, bien sûr, la genèse d'Ex Machina, compagnie de Lepage, et celle de La Caserne, lieu privilégié de création dont on célèbre cette année les dix ans.
Claudia Larochelle, Le Journal de MontréalMesure d’un continent (La)
Ce livre est spectaculaire!
Cet atlas historique est un livre de collection.
Mieux que toute autre source historique, la cartograhie rend compte de l’avancement de la connaissance de l’Amérique du Nord, de la mobilité des frontières, des enjeux économiques, politiques ou militaires auxquels ont été confrontés les principaux maîtres du continent.
Pour consulter l’article... TEXTE DU LIEN Didier Fessou, Le SoleilÉvénement, identité et histoire
La démarche de Robert Lepage et de sa compagnie Ex Machina a été analysée, étudiée, disséquée. Par de nombreux critiques et théoriciens du théâtre. Ce qui est fort louable. Sauf que les principaux intéressés, les membres d'Ex Machina, n'ont jamais eu leur mot à dire dans ces écrits. Les auteurs Patrick Caux et Bernard Gilbert, avec l'ouvrage Ex Machina, Chantiers d'écriture scénique, donnent enfin la parole à Lepage et ses prolifiques collaborateurs.
Pour consulter l’article dans son intégralité...
TEXTE DU LIEN
Mémoires d’un piéton
Lire Jean Cimon, dans Mémoires d’un piéton, c’est redécouvrir la beauté des rues qui serpentent intra-muros, et des vieux édifices chargés d’histoire. À quelques mois des Fêtes du 400e, l’invitation séduit.
Tout l’article sur le site du journal Le Soleil.
Anne-Marie Voisard, Le Soleil