Nos livres font parler d'eux
Sur les traces de Joseph Venne
Sur les traces de Joseph Venne, architecte 1858-1925, de Soraya Bassil, Michel Allard et René Binette, rappelle pour mémoire l'oeuvre importante de l'un des premiers architectes professionnels du Québec.
Outre de nombreux éléments biographiques, ce livre propose plusieurs circuits pour les amateurs de promenades, les touristes ou les chercheurs, où l'on peut découvrir les ouvrages encore existants signés par l'architecte.
Raymond Bertin, CollectionsUne histoire de la politesse au Québec
Professeur à l'UQTR, très présent dans les médias, Laurent Turcot codirige avec Thierry Nootens cet ouvrage universitaire mais accessible: Une histoire de la politesse au Québec.
Rigoureux, fouillé, il ajoute une dimension historique à tous les livres d'étiquette que nous trouvons en abondance sur les rayons des bibliothèques et des librairies.
René Paquin, CollectionsPierre Laporte
Quarante-cinq ans et des poussières après la crise d'Octobre, qui s'est soldée par la mort tragique de Pierre Laporte, il fait bon lire la biographique éponyme que lui a consacrée l'historien Jean-Charles Panneton. Car qui connaît vraiment l'homme politique et le journaliste ouvertement opposé à Duplessis, au-delà de sa fin injuste ? De nombreux médias l'ont souligné à la sortie du livre : Laporte a été doublement assassiné, à la fois victime de ravisseurs felquistes et de l'oubli collectif, et c'est précisément ce à quoi remédie Panneton. Avec rigueur et minutie, il s'emploie à lui donner la place qui lui revient dans notre histoire, comme personne ne l'avait fait avant lui.
Caroline R. Paquette, CollectionsVoyage au coeur des collections des Premiers Peuples
C'est à partir des collections du Musée de la civilisation que Marie-Paule Robitaille bâtit Voyage au coeur des collections des Premiers peuples, où elle explore la notion d'autochtonie. Le livre permet de mieux saisir la culture et le patrimoine des Autochtones du Québec, mais aussi d'ailleurs à travers le monde.
Le passionné d'histoire y retrouvera de multiples photographies d'objets, de peintures, de lettres ou de cartes, remises dans un contexte historique grâce aux explications de l'auteure. L'objet-livre est très beau et permet au lecteur de bien saisir la réalité fascinante de ces peuples aux racines millénaires.
Catherine Pion, CollectionsCanada-Québec NE
Ouvrage indispensable s'il en est un, Canada-Québec, 1534-2015 du réputé trio d'historiens Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois a été mis à jour en 2015 afin de rester LA référence pour plusieurs générations de Québécois.
Le tableau synchronique Québec/Canada/Monde a été actualisé, de même que les commentaires dans les marges, ce qui donne une perspective globale de l'histoire québécoise et canadienne. De jeunes historiens prendront-ils la relève? C'est à espérer: la richesse des informations et la concision des faits en font un classique que les lecteurs souhaitent ne jamais voir se démoder.
René Paquin, CollectionsDictionnaire des souches allemandes et scandinaves au Québec
Pour compléter les dictionnaires qui portent sur les noms de famille de souche française, Claude Kaufholtz-Couture et Claude Crégheur proposent un ouvrage unique sur les origines germaniques et scandinaves des noms de famille québécois: Dictionnaire des souches allemandes et scandinaves au Québec.
Pour éviter de reproduire des erreurs ou de donner de fausses informations, les auteurs ont refait toutes les recherches avec une minutie et un sens du détail inégalé, épluché une quantité innombrable de fonds d'archives et de recensements, documenté l'histoire globale des immigrants arrivés en Nouvelle-France. Il en résulte un ouvrage de référence spécialisé, mais important pour tous les centres de recherches généalogiques.
René Paquin, CollectionsApparition du Nord selon Gérard Mercator (L')
L'ouvrage est fascinant et permet au lecteur de se familiariser avec cette région du globe généralement méconnue !
Catherine Pion, CollectionsLacorne Saint-Luc
Le récit de la vie de cet homme, Lacorne Saint-Luc. L'odyssée d'un noble, 1711-1784, de Marjolaine Saint-Pierre, se révèle absolument fascinant.
Abondamment illustré, augmenté de nombreux appendices, cet ouvrage se lit... comme un roman.
Raymond Bertin, CollectionsConstruire la nation au petit écran
L'historien Olivier Côté débrouille pour ainsi dire le signal en passant au peigne fin l'une des séries historiques les plus ambitieuses des dernières années: Le Canada, une histoire populaire.
Doté d'un tour de taille assez considérable – plus de 400 pages –, exploitant une belle diversité de sources (correspondances, entrevues, scénarios préliminaires et définitifs, réactions des téléspectateurs, etc.), l'ouvrage est divisé en quatre parties.
À situer dans le courant actuel des analyses sur les processus mémoriels, patrimoniaux et commémoratifs, ce livre invite è une saine autocritique du discours historique en même temps qu'à l'examen serré des conditions d'intervention de l'historien sur la place publique.
Julien Goyette, Revue d'histoire de l’Amérique françaiseConstruire la nation au petit écran
Thèse de doctorat dans une existence antérieure, cette monographie minutieuse de la série télévisuelle Le Canada, une histoire populaire inclut dans son analyse le travail de conception de chaque épisode, de la première version à la version finale (1re partie); les échanges au sein des équipes de production entre historiens et journalistes sur le contenu à privilégier et la manière de l'aborder (2e partie); les effets télévisuels et l'articulation entre images, musique et narration (3e partie); et la réception médiatique et celle des téléspectateurs (4e partie).
Sylvie Lacombe, Recherches sociographiquesConstruire la nation au petit écran
Diffusée sur les deux réseaux nationaux de 2000 à 2002, la série a fait l'objet d'âpres controverses – surtout dans les médias francophones – portant sur les véritables intentions des producteurs et sur le discours qu'elle véhicule. Étrangement, cette incursion spectaculaire de l'État dans l'utilisation de l'histoire à des fins politiques n'a pas suscité des véritables débats parmi les historiens universitaires. C'est à l'analyse de cette expérience éducative et médiatique qu'Olivier Côté – historien et spécialiste des représentations identitaires dans les médias – a consacré Construire la nation au petit écran.
Tout en reconnaissant l'apport de ces études, l'ouvrage d'Olivier Côté (à l'origine sa thèse de doctorat, soutenue à l'Université Laval en 2011) nous offre une analyse rigoureuse de la complexité d'une telle entreprise télévisuelle et qui met bien en relief le contexte idéologique et la culture politique dans lesquelles la série a été conçue et réalisée. L'auteur semble avoir très bien mis en valeur plusieurs fonds d'archives contenant les procès-verbaux des réunions des équipes.
Bruno Ramirez, Bulletin d'histoire politiqueCurieuses histoires de plantes du Canada, tome 2
Ce livre de référence collige une quantité phénoménale d'informations historiques sur la découverte des plantes durant la période du Régime français. Dans le même esprit que le premier tome, leur histoire est racontée par l'entremise de celle de botanistes, de missionnaires, de médecins et autres, qui les ont décrites et qui se sont intéressés à leurs usages. Par ailleurs, ces derniers, souvent médicinaux, proviennent fréquemment du savoir amérindien. Dense et parfois fastidieux, le livre est toutefois joliment illustré et les encadrés allègent la lecture. Il intéressera en particulier les historiens, les botanistes, les agronomes, les médecins ou tout professionnel qui travaille dans un domaine connexe.
Lise Gobeille, Le DevoirHistoire parlementaire du Québec, 1928-1962
Avant la création du journal des débats en 1964, les membres de la Tribune de la presse de Québec devaient se relayer pour retranscrire les échanges cacophoniques des députés. Ce travail fastidieux a généré 30 000 pages de comptes-rendus publiés dans les quotidiens entre le krach boursier et les débuts de la Révolution tranquille. L'histoire parlementaire du Québec propose une synthèse de cette époque bouillonnante.
Dave Noël, Le DevoirTéléroman québécois (Le)
Théoricienne et professionnelle de l'audiovisuel, Renée Legris nourrit son regard d'analyste à partir de ses nombreuses expériences d'un important corpus d'oeuvres. Son exploration tant théorique qu'empirique donne lieu à des propositions originales qui étoffent largement le champ de la recherche sur l'histoire de la télévision québécoise. Cet incontournable ouvrage est une véritable encyclopédie pour la communauté scientifique et plus précisément pour le chercheur qui étudie l'histoire de la télévision québécoise à partir de celle d'un genre singulier.
La mise en perspective des univers représentés et imaginés ainsi que les métadiscours qui en découlent permettent non seulement de comprendre la société québécoise, ses ruptures et ses évolutions, mais aussi de cerner ce que recouvre l'imaginaire collectif durant cette période et ce qui a été à l'origine de la forte popularité des téléromans et des téléséries. À partir d'un fonds d'archives important, cet ouvrage ambitieux développe une analyse stimulante des représentations sociales, de leurs emprunts et de leur influence sur la culture québécoise, face à la mondialisation à l'ère du numérique.
D'un intérêt scientifique indéniable, l'ouvrage de Legris contribue au rayonnement international et au développement de la recherche portant sur la théorie et l'histoire de la télévision.
Yannick Lebtahi, Revues.orgQuébec emprunte (Le)
Trop élevée ou non, la dette du Québec a une histoire qui suit son parcours au sein de la Confédération. C'est un des nombreux mérites du travail de bénédictin réalisé par Marc Vallières que de mettre à l'avant-scène les besoins financiers du gouvernement, ce pan essentiel, mais trop souvent occulté de l'histoire du Québec. Son essai monumental, Le Québec emprunte, retrace l'histoire de tous les emprunts réalisés par le Québec et ses sociétés d'État de 1867 à 1987.
Ce premier tome est un outil incontournable à la recherche historique.
Vallières référence la quasi-totalité des emprunts, des frais d'émissions, des rendements offerts et consentis, en dresse des tableaux détaillés, génère des graphiques inédits et lumineux.
Rudy Le Cours, Le QuotidienAlphonse Desjardins
Disons-le d'entrée de jeu, j'ai apprécié ce volume. il est le résultat d'un travail sérieux qui saura intéresser un large public, spécialiste comme non spécialiste ou amateur de biographies.
Si les traits de personnalité du coopérateur québécois et les orientations majeures de sa pensée économique étaient déjà bien documentés par des travaux antérieurs, l'ouvrage de Bélanger en propose ici une mise à jour digne d'intérêt, soucieuse d'intégrer les résultats de la recherche des 20 dernières années sur l'histoire des caisses populaires.
L'ouvrage est complet et le travail d'édition réalisé par Septentrion a été réalisé selon les règles de l'art.
Yvan Rousseau, RHAFCoffret indigne (Le)
Après le succès des deux tomes des Chroniques d'une mère indigne, qui ont d'ailleurs été adaptées en websérie à Radio-Canada, Caroline Allard a récidivé avec Les Chroniques d'une fille indigne, illustrées par Francis Desharnais, dont le deuxième tome est paru cet automne. Ces dernières aventures sous forme de bandes dessinées mettent en scène Lalie, une charmante petite peste complètement attachante. Le Coffret indigne (Hamac) réunit ces quatre titres rafraîchissants et drôles.
Les frasques des mamans et des enfants n'auront jamais autant fait rire. Du bonbon qui redonne ses lettres de noblesse à l'indignité !
Élisabeth Vonarburg, Les LibrairesPremières Nations du Canada (Les)
Avec son approche interdisciplinaire, Olive Patricia Dickason, d'origine métisse, offre une entrée en matière vulgarisée pour quiconque souhaite plonger dans l'histoire des nations autochtones canadiennes. On y parle de premiers contacts avec les Européens, de réseaux entre nations, de guerres et d'expansion, mais également de l'époque contemporaine et du développement du Nord.
Isabella Huberman, Les LibrairesPratiques et discours de la contreculture au Québec
Avec cette parution, l'éditeur Septentrion propose un nouvel ouvrage de qualité qui s'inscrit avec pertinence au sein d'un catalogue déjà bien rempli.
Le foisonnement propre à ces vingt années n'est pas facile à circonscrire, mais les deux auteurs parviennent à rendre compte de ce « panorama » de manière claire et intelligente. Une iconographie pittoresque mais toujours juste et souvent frappante agrémente le livre, ce qui constitue un atout fort appréciable.
Frédérick Durand, Radio 89,1 FM (Trois-Rivières)Téléroman québécois (Le)
Le lecteur avisé y trouvera son compte, car l'analyse est très bien faite et elle incite à une réflexion plus poussée sur l'influence des téléromans sur notre quotidien. Ne serait-ce que pour s'arrêter à cette question et pour redonner à la télévision la place qui lui revient, la lecture de ce livre est recommandée.
Johannie Cantin, Cap-aux-DiamantsGuerre de Sept Ans, 1756-1763 (La)
Par la plume adroite d'Edmond Dziembowski, le lecteur obtient une très bonne vue d'ensemble de la guerre de Sept Ans et de ses dynamiques particulières. En effet, cette synthèse du conflit sera certainement une référence sur la question pour plusieurs années puisqu'elle innove sur de nombreux aspects. Entre autres, c'est la première synthèse sur l'ensemble du conflit issue d'un auteur francophone réussissant à concilier les dynamiques nord-américaines et européennes, jusque-là traitées séparément.
L'excellente explicitation des divers événements du conflit rend la lecture aisée et figure parmi ses points forts.
L'exploration par l'auteur de cette facette du conflit, couplée è d'autres aspects non moins intéressants, fait de cet ouvrage un incontournable.
René Laliberté, Cap-aux-DiamantsEsclave et bourreau
Esclave et bourreau, de Serge Bilé, raconte le fascinant destin de cet homme battu et humilié qui devra torturer et tuer légalement pour avoir la vie sauve. L'auteur ne nous épargne rien: les tortures infligées aux esclaves dans les colonies françaises, le désespoir de milliers d'infortunés obligés de travailler pour des Blancs jusqu'à ce que mort s'ensuive, leur désir d'émancipation, tout est raconté dans une langue colorée et plein d'émotions.
Paul Toutant, Le Bel ÂgeCanada-Québec NE
Voici LE livre d'histoire à se procurer pour connaître enfin de quoi est faite notre vie collective depuis que Jacques Cartier a planté sa croix à Gaspé, laissant croire aux Amérindiens qu'il s'agissait d'une simple balise maritime. Canada-Québec 1534-2015 est un bouquin fascinant que nous aurions tous intérêt à lire et à faire lire à nos descendants ainsi qu'à nos voisins immigrants. Rédigé par trois sommités, les historiens Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, cette histoire du Canada et du Québec regorge de détails pertinents, tant du point de vue politique qu'économique et culturel.
Le livre se lit comme un roman, celui de notre vie passée et actuelle, un pur délice !
Paul Toutant, Le Bel ÂgeVieux-Québec NE (Le)
C'est l'ouvrage par excellence pour découvrir les histoires, secrets et surprises de l'un des plus beaux quartiers du monde, signé par des amoureux de la ville.
Lectures locales, YQB MédiaCurieuses histoires de plantes du Canada, tome 2
Le premier tome vient de recevoir le prix Marcel-Couture au Salon du livre de Montréal, pour son travail d’édition exceptionnel. Voilà le deuxième tome qui, en 29 histoires, retrace l’histoire de la botanique au Canada de 1670 à la fin du régime français. C’est érudit, bien sûr, mais accessible et plein d’anecdotes intéressantes. Et les reproductions d’illustrations d’époque sont une véritable splendeur pour qui aime l’art botanique.
Josée Lapointe, La Presse+Pratiques et discours de la contreculture au Québec
L'une des forces de cet essai est l'aisance qu'éprouve le lecteur à dresser de multiples parallèles entre les préceptes du mouvement hippie et des initiatives actuelles. Il n'y a qu'à penser à cet engouement répandu pour la cause environnementale, le do-it yourself et la simplicité volontaire.
Sans surprise, le livre est dense puisque largement documenté, mais sa lecture n'en reste pas moins fort intéressante. La plume des deux sociologues est claire, précise. Et cet essai a le mérite de lever le voile sur le mouvement hippie au Québec qui fait, d'ailleurs, de plus en plus l'objet de recherches poussées par des universitaires d'ici et d'ailleurs.
La lecture de cet ouvrage est nécessaire à quiconque souhaite découvrir les tenants et aboutissants québécois du mouvement hippie; les temps forts de ces pouilleux qui prenaient d'assaut le Québec pour y construire une société alternative où la drogue, la paix et le retour à la terre guidaient les pratiques quotidiennes.
Guillaume Lepage, Montréal campusCanada-Québec NE
Un indispensable ouvrage de référence sur le Canada-Québec
L'ouvrage propose une histoire solidement documentée qui renvoie aux plus récents et aux meilleurs travaux historiques. Écrit dans une langue claire et précise, ce livre couvre 480 ans d'histoire.
Paul-François Sylvestre, Le FrancoCorriveau (La)
Catherine Ferland et Dave Corriveau livrent, avec La Corriveau: de l'histoire à la légende, une interprétation intéressante et complète des faits historiques de cette légende québécoise.
Véritablement fascinant, ce livre nous ramène dans les récits de notre enfance et tire des conclusions qui permettent de remettre en question ce qui s'est réellement produit dans la grange de Dodier...
Catherine Pion, CollectionsPointe-Saint-Charles
Voilà un livre original, Pointe-Saint-Charles, l'urbanisation d'un quartier ouvrier de Montréal (1840-1930), qui nous présente l'historien et architecte Gilles Lauzon. La singularité de l'ouvrage tien à l'approche qui conjugue habilement l'histoire industrielle, urbaine et sociale aux monographies de trois familles résidantes, le tout enrichi de nombreuses photos et illustrations dont l'expression et la portée se suffisent à elles-mêmes. Encore une fois, les Éditions du Septentrion ont livré une publication de qualité.
Gilles Lauzon a procédé à une analyse solide et minutieuse fondée non seulement sur les études existantes mais aussi sur les compilations originales.
Passionné des vieux quartiers de Montréal, Gilles Lauzon a réussi le pari, toujours risqué, de garder distance vis-à-vis de son objet d'étude auquel on le sent visiblement attaché. Son souci de valider les faits et les interprétations et d'approfondir les recherches donne à son livre une valeur exemplaire.
Albert Juneau, Montréal en têteChute de la Nouvelle-France (La)
C’est ce renouvellement historiographique, la multiplication des points de vue et les diverses échelles d’analyse qui sont réunies dans cet ouvrage sous la plume d’historiens canadiens, français et anglo-saxons.
Cet ouvrage collectif est l’occasion pour le lecteur français de découvrir ou de redécouvrir bien des aspects de la politique royale française mais aussi de plonger dans l’histoire du Québec.
Christiane Peyronnard, La CliothèqueGuerre de Sept Ans, 1756-1763 (La)
La somme d'Edmond Dziembowski sur la guerre de Sept Ans comble un vide et ajoute de nouvelles dimensions à notre compréhension de ce conflit déterminant.
Mettant à profit ces avancées de la recherche, Edmond Dziembowski réussit le travail exigeant de synthétiser les événements des principaux théâtres de la guerre en Europe, en Inde et dans les Amériques sans négliger les centres du pouvoir en France, en Grande-Bretagne et en Prusse. Ce travail de synthèse combiné à un regard nouveau sur les sources des gouvernements britannique et français en particulier serait déjà appréciable. Mais Dziembowski ne s'en tient pas à cela. Ce qu'il dévoile en exploitant des sources négligées, essentiellement la littérature patriotique produite en anglais et en français durant le conflit, ce sont les mutations rapides que la guerre de Sept Ans provoque dans l'opinion publique.
Bref, spécialistes et amateurs d'histoire apprécieront à sa juste valeur cette contribution remarquable à l'histoire de la guerre de Sept Ans.
Charles-Philippe Courtois, L'Action nationaleBrève histoire des patriotes
Ayant consacré sa vie à les étudier, il état tout à fait indiqué de la part de Gilles Laporte de leur dédier un livre qui permettrait de mieux faire connaître au public l'héritage extraordinaire des patriotes du Bas-Canada du début du dix-neuvième siècle. Je fus immédiatement interpellé par cet ouvrage.
« À quoi riment au juste ces Rébellions? Pour quelles raisons des soulèvements populaires ont-ils enflammé la vallée du Saint-Laurent entre 1837-1838? » Cette monographie permet d'y répondre rapidement et de mettre en contexte le mouvement patriote pour lui donner la chance de marquer durablement nos mémoires, et ce, en en facilitant notre compréhension. Tout compte fait, Brève histoire des Patriotes constitue un ouvrage de synthèse incontournable pour tout citoyen québécois désirant bien cerner cette période historique, mais surtout un outil de prédilection pour tout enseignant d'histoire nationale au secondaire.
Voilà donc rassemblés, dans un seul ouvrage, cinquante résumés de personnes parfois très connues. Cependant, nous retrouvons aussi des acteurs ayant joué un rôle fondamental dans les soulèvements et dont la mémoire populaire a progressivement perdu le souvenir au cours des deux derniers siècles. En cours de lecture, ce fut un vif plaisir de connaître et surtout reconnaître le récit de ces hommes et femmes au destin parfois ordinaire, parfois extraordinaire. Quiconque s'intéresse aux Patriotes ne devrait pas éprouver de difficulté à se laisser porter par ce nouvel ouvrage de Gilles Laporte. Je suis surtout fort heureux de la parution d'une ressource d'une qualité inestimable pour mes collègues qui sont parfois démunis face à l'enseignement des Rébellions de 1837-1838.
Avec Brève histoire des Patriotes, l'enseignant d'histoire du Québec au secondaire a dans ses mains un outil pédagogique d'une puissance remarquable permettant de mieux expliquer une période charnière de notre histoire. Le citoyen a, pour sa part, une ressource inestimable lui donnant les clés de la compréhension d'une décennie riche en rebondissements tant sur le plan social que politique.
Jonathan Robinette, L'Action nationale