Nos livres font parler d'eux

Monsieur Olivier

L'auteur de ce roman biographique livre un récit captivant et vraiment touchant, inspiré de nombreux documents d'archives et de notices biographiques.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Louis XIV et le Canada, 1658-1674

À l'essai intéressant de Louis Gagnon, s'ajoutent un chronologie, une bibliographie et surtout des index des noms de personnes, des noms de lieux et même des noms de navires cités dans cet ouvrage au style limpide, agréable, vivant.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Chronique des Ainsse d'Amérique (La)

Cette intéressante saga familiale longue de trois siècles s'appuie sur d'innombrables documents d'archives. Afin de faciliter la compréhension, l'auteur ajoute des cartes ainsi que des lignées patronymiques. L'histoire du vaste territoire de l'Amérique française vous intéresse Il faut lire cet ouvrage.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Thomas Rousseau et ses descendants

Outre les registres paroissiaux et municipaux, les recensements et les actes notariés, de très nombreux ouvrages, annuaires, dictionnaires, et autres documents ont été consultés, dont plusieurs agrémentent ce présent ouvrage colossal, en même temps que certaines cartes et illustrations.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Géopolitique et virages de la Formule 1

L'objectif des auteurs est de permettre au lecteur de comprendre le phénomène de la Formule 1 à travers son évolution et ses différentes dimensions : géographique, sociologique, historique, urbanistique, économique et touristique.

Daniel Gomez, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Forêt et société en Mauricie [NE]

Abondamment illustré de photos d'époque qui permettent souvent d'imager et de mieux comprendre les propos des auteurs, ce volume d'un peu plus de trois cents pages allie rigueur scientifique et qualité de l'écriture rendant l'ouvrage agréable et captivant à lire.


À qui est curieux de mieux comprendre l'évolution de l'exploitation forestière au Québec, notamment à l'aube de la mise en vigueur d'un nouveau régime forestier, mais aussi du monde rural auquel il est souvent lié, cet ouvrage lui apportera un éclairage des plus intéressants.

Patrice LeBlanc, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Sans différends, point d'harmonie

L'ouvrage de Josianne Paul a le mérite de replacer la quête de la justice au coeur de la vie en société coloniale.

Marie-Ève Ouellet, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Culture artistique au Québec au seuil de la modernité (La)

Cette démonstration érudite et passionnante repose sur le dépouillement d'un riche corpus d'archives et de nombreux journaux d'époque, ceux dans lesquels Lagacé a publié, mais aussi ceux qui font mention de ses conférences, l'auteure interprétant ce qui en est rapporté autant que les non-dits. Loin d'occuper une posture de stricte compilation de L,information, Olga Hazan interprète cette abondante matière première avec méthode, minutie et nuance pour tirer de l'oubli un acteur majeur de la vie culturelle montréalaise de la première moitié du XXe siècle. Elle offre ainsi une contribution essentielle aussi bien à l'histoire culturelle qu'à l'historiographie de l'art au Québec.

Stéphanie Danaux, Revue MENS

Quand le vent faisait tourner les moulins

À prime abord, cet ouvrage abondamment illustré apparaît comme un "beau livre" qu'on laisse traîner sur une table à café afin de le feuilleter à l'occasion. Mais il propose beaucoup plus, soit une monographie très fouillée sur les moulins à vent de la vallée laurentienne des débuts de la colonie française jusqu'au milieu du 19e siècle. Fruit d'une recherche poursuivie pendant quarante ans, il est basé sur une quantité impressionnante de données recueillies sur le terrain et sur un large éventail de sources historiques conventionnelles.

Sylvie Dépatie, Scientia Canadensis

Art du déplacement (L')

Il existe plusieurs façons de se rendre du point A au point B et les adeptes du parkour en exploitent toutes les possibilités. Ils affrontent les obstacles en sautant, en grimpant, en courant, et ils élèvent la locomotion à un niveau artistique. Puissante méthode d'entraînement, l'art du déplacement va même plus loin : il transforme la façon de voir la vie.

Émilie Folie-Boivin, Le Devoir

Pour en finir avec le sexe

J'ai éclaté de rire, plein de fois, pour de vrai, à gorge déployée. Le genre d'éclats de rire qu'on a envie de partager. C'est ce qui m'a en tout cas motivé à vous encourager à feuilleter ce bouquin sorti il y a quelques mois, mais qui devrait toujours être d'actualité dans 15 ans : Pour en finir avec le sexe, un guide crampant et décomplexé, un peu moqueur mais qui va en profondeur, suscitant même parfois quelques rougeurs.

Nicolas Fréret, Canoë

Pierre Laporte

Pierre Laporte a été assassiné deux fois, conclut Jean-Charles Panneton dans la biographie du politicien martyr de la Crise d'octobre 1970. Une première fois par les ravisseurs voyous (le mot est de l'efficace préfacier Gilles Lesage) de la cellule felquiste des frères Rose. Une seconde fois par l'oubli dans lequel on l'a plongé - sorte de refus de se souvenir de ce journaliste et politicien fougueux, mais soupçonné d'avoir frayé avec le monde interlope. "Certains théoriciens du complot, comme Pierre Vallières, laissent entendre qu'il l'aurait presque cherchée, sa première mort", s'indigne Panneton.

Antoine Robitaille, Le Devoir

Un léger désir de rouge

...un roman magnifique pétri d'ombre et de lumière.


Résumer ce livre en quelques lignes ne lui rend pas justice. En dépit de sa brièveté, il possède une densité rare, qui doit beaucoup à la beauté douloureuse de l'écriture et à la force rayonnante du personnage central. En aval et en amont, des figures secondaires, parfois à peine esquissées, livrent en quelques phrases l'essence de leur existence. Des images évocatrices, bien qu'épurées, surgissent au détour de chaque page. La présence dominante de la nature, les rêveries de Toulouse et son humanité sincère apportent un adoucissement bienvenu à ce récit sobre et poignant. Le style dépouillé de Lépine et ce ton nuancé qui lui est propre maintiennent tout au long de la narration un équilibre subtil entre lyrisme et pragmatisme.

Ginette Bernatchez, Québec français

Bison d'Amérique (Le)

Ce beau livre signé par un reporter-photographe animalier, déjà connu pour son travail sur les mammifères marins, saura émouvoir les amateurs d'histoire et de nature sauvage. Il résulte d'une impressionnante recherche que l'auteur a menée aux quatre coins du continent.

Raymond Lemieux, Québec science

Chaque automne j'ai envie de mourir

Dans ce recueil de nouvelles touchantes et émouvantes, chaque histoire se déroule comme si un étranger avait choisi un moment inattendu pour vous dévoiler un secret. On vous confie ce secret comme un petit bijou précieux qu'il faut garder dans votre coeur. Parfois drôles, parfois tristes, ces nouvelles vous donnent l'impression d'entrer en contact avec l'esprit humain et vous restent en tête des journées après les avoir lues.

Barbara Kerr, Archambault

Au secours de l'Amérique française

Ici et là, dans ses écrits, Samuel de Champlain évoque, outre une multiplicité des informations de nature géographique et historique, toutes les espèces de gibier à fourrure et à plume ainsi que les poissons susceptibles de figurer au menu de ceux et celles que l'on désignait alors sous le nom de Sauvages. Les découvertes se multiplient au fil de la lecture des pages de cet ouvrage.

Denyse Perreault, Revue L'alimentation

Coeurs tigrés (Les)

Ce roman historique marie habilement les années 1960 à celles de la Nouvelle-France et de jean Talon, qui avait fondé une brasserie, justement sur le site où l'on a ensuite érigé la Brasserie Dow. L'auteur aborde, en se basant sur les faits qu'il a vécus, l'histoire du décès de buveurs de bière Dow vivant à Québec.

Denyse Perreault, Revue L'alimentation

Un léger désir de rouge

Un léger désir de rouge est bercé par une langue poétique aux occasionnels accents québécois (drabe, rapaillait) si imprégnée de lyrisme qu'on est happé par la grâce de l'écrivaine. La phrase d'Hélène Lépine voltige, au gré des virgules abondantes, à travers les dédales aériens des hésitations, des doutes, des craintes qui terrorisent une femme attaquée dans son intégrité, affrontant le calvaire de la maladie le plus souvent seule, l'âme en friche, le corps fragmenté.

Simon Roy, Nuit blanche

Chaque automne j'ai envie de mourir

La narration au JE, le rythme, le ton et les marques d'oralité reviennent dans plusieurs textes, créant l'illusion de l'auteur unique en plus de rappeler la fonction première des textes qui est d'être dits. Paradoxalement, le choix d'une langue plutôt familière - car le secret intime a quelque chose de hautement émotif et est destiné ici à des oreilles bienveillantes -, loin de nuire à la qualité littéraire du recueil, contribue au ton intimiste qu'exige la confidence. C'est dire que ce recueil de deux jeunes auteurs talentueux apparaît comme un patchwork littéraire des plus réussis et des plus attrayants.

Pierrette Boivin, Nuit blanche

À la hache et au scalpel

Petit bijou traitant du duo d'enfer composé par Gérard Fillion et d'André Laurendeau au moment où les deux comparses étaient au journal Le Devoir.

Charles Dugas, UrbanUm.ca

Duplessis, pièce manquante d'une légende

Alain Lavigne nous fournit une multitude d'exemples visuels de cette propagande imaginative et destructrice dans un petit bijou d'essai historique rivalisant d'originalité et joliment illustré. Tout était mis à contribution pour transmettre le message autonomiste de Duplessis face aux méthodes artisanales des adversaires. Le succès des unionistes n'était pas uniquement affaire de finances mais aussi de flair et d'inventivité.

Christian Vachon, Le Libraire

Pierre Laporte

Oeuvre méritoire que ce Pierre Laporte de Jean-Charles Panneton : la fin tragique de l'homme, un jour d'octobre 1970, a totalement éclipsé sa carrière, effaçant de notre mémoire l'audacieux journaliste des années 50 opposé à Duplessis, le réformateur nationaliste des années 60 à l'avant-plan du gouvernement Lesage.


Par ce parcours journaliitique et politique, Panneton désirait inscrire le rôle et l'oeuvre de Pierre Laporte dans la trame historique contemporaine du Québec. Nous pouvons affirmer "Mission accomplie".

Christian Vachon, Le Libraire

Art du déplacement (L')

Un livre assez étonnant. L'auteur a réussi à résumer toute la richesse de ce mouvement. Très complet. Mon petit coup de coeur de ce printemps.

Iris Teste, Jase et compte (CIBL)

Colonie nantaise de Lac-Mégantic (La)

Un nouveau pan de l'histoire de la région de Lac-Mégantic se révèle au grand public sous la plume de l'historien et généalogiste émérite Marcel Fournier.

Ronald Martel, La Tribune

Pierre Laporte

Peu d'historiens se sont intéressés au parcours journalistique et politique de Pierre Laporte. Voilà pourquoi il faut saluer le travail remarquable de Jean-Charles Panneton. Au terme d'une recherche rigoureuse qui s'est étirée sur plus de six ans, cet historien originaire de Trois-Rivières redonne la place qu'il mérite dans notre album de famille à celui qui fut assassiné le 17 octobre 1970, lors de la crise d'Octobre.

Pierre Cayouette, L’actualité

Duplessis, son milieu, son époque

Bref, Duplessis, son milieu, son époque est une référence incontournable et une bouffée d'air frais qui sera bien accueillie de part et d'autre, qu'on soit partisan ou non de cet homme qui soulève toujours les passions.

Serge Miville, Revue canadienne de science politique

Chaque automne j'ai envie de mourir

On s'y retrouve tous à un moment donné. Les doutes, les affections, les ratés, les formes d'amour, les tristesses...

Aude Jimenez, Radio-Canada International (Tam Tam Canada)

Bison d'Amérique (Le)

Dans cet ouvrage, une riche iconographie permet de mieux suivre cet impressionnant et inoffensif animal.

Didier Fessou, Le Soleil

Duplessis, pièce manquante d'une légende

On savait déjà que Duplessis pratiquait allègrement la corruption, le patronage, le détournement et l'intimidation musclée. Voilà qu'on découvre, grâce à Duplessis. Pièce manquante d'une légende, que ce régime profitait aussi du "marketing politique" avant la lettre.

Jean-François Nadeau, Le Devoir